Le Maroc est tel qu'il est depuis des siècles, la société est majoritairement musulmane, les Marocains attachés à leur religion et au respect de certaines valeurs. Ce n'est pas parce que certaines personnes contaminées par des idées étrangères croient savoir ce qui est bien et moderne pour le pays qu'on va changer tout un système en leur faveur.
Je trouve irrespectueux de ta part de parler de "personnes contaminées par des idées étrangères"...
La liberté de croyance est universelle, Monsieur! Et qu'on soit en France, aux USA, en Arabie Saoudite ou au Maroc, je la revendique pour tous les citoyens de ce monde!
Pourquoi le Maroc serait-il une exception où seuls les musulmans auraient le droit de pratiquer leur religion en public?
Le Maroc OFFICIEL accorde déjà à sa population - et aux touristes étrangers- pas mal de possibilités de luxure et d'abandon de nos principes ancestraux mais pas besoin d'en rajouter une couche dans l'indignité.
Non principes ancestraux?? De quels ancêtres parles-tu?
Les peuples Amazighs ont bien été "islamisés"? Et avant?
Ta vision de l'histoire du Maroc est bien sélective...
Mais là n'est pas le débat... considérer que le Maroc a des principes qui ne doivent pas bouger pour prendre en considération une réalité et des aspirations différentes (dans le respect des croyances de chacun), je trouve cela complètement irraisonné et assez fondamentaliste comem vision.
Et mesdames, messieurs les grands démocrates et progressistes j'attends toujours de savoir quelle est la place dans tout ça de votre amir al mouminine que vous adorez tant ?
Mais Monsieur, je considère que l'Etat et la religion n'ont pas à aller ensemble.
Que le Roi soit "Commandeur des croyants" pour les musulmans, c'est une chose. Mais que cela intervienne en politique, je ne suis pas d'accord.
Je suis progressiste, oui... et je défens un Etat démocratique où la population décide de son destin, où toutes les prérogatives ne soient pas concentrées aux mains d'une seule personne ou d'un système makhzenien où les intérêts d'une minorité priment sur ceux de la majorité de la population qui subit.