Mes poèmes amazighs

Mémoire d'Amazigh




Ô ma Mémoire à présent en civière !
Eclates-toi en rivières
Et répètes avec dignité :
Je demeure dans ma Liberté !

Ô ma Mémoire en errance !
Pour atteindre la voie de la délivrance
Suis la trace de tes ancêtres
Et oublies le mensonge des autres !

Ô ma Mémoire courte
Ne joues pas le jeu et soit forte !
Réveilles-toi alors qu'il est encore temps
Lèves-toi et hausse le ton !

Ô ma Mémoire enlacée
On te ment sur ton passé
On mentira aussi sur ton présent
Et au futur on dira qu'il n'avait rien d'une prison !

Ecrit par : Berraha EL Houssine (Sefrou-Maroc)
 

Tharbat

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Mémoire d'Amazigh




Ô ma Mémoire à présent en civière !
Eclates-toi en rivières
Et répètes avec dignité :
Je demeure dans ma Liberté !

Ô ma Mémoire en errance !
Pour atteindre la voie de la délivrance
Suis la trace de tes ancêtres
Et oublies le mensonge des autres !

Ô ma Mémoire courte
Ne joues pas le jeu et soit forte !
Réveilles-toi alors qu'il est encore temps
Lèves-toi et hausse le ton !

Ô ma Mémoire enlacée
On te ment sur ton passé
On mentira aussi sur ton présent
Et au futur on dira qu'il n'avait rien d'une prison !

Ecrit par : Berraha EL Houssine (Sefrou-Maroc)
c'est vraiment de la vérité cachée!
sa77ite oumanou:)
 

Tharbat

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Tudert

Matta tudert a
Tin izi g tebdant
Ur illi mag ik isaquln
Ur illi mak inatqen
Ussan gan imxiben
Tallest tdert s wass
Tifawt ur tlal
Anzar issuda
Max nga igujilen
Nedda s tmeghra
Nelsa iherwac
Nennax feghat
Nga zund taslit unzar
Ur ndum g igenna
Tamurt neg Tamezgha
Turegza d tidukla
Assa tex d usekka
Tanekra wal bdda

traduction
la vie

Quelle vie comme
La mouche dans la peau
Il n'y a personne qui vous
Regarde ni vous aide
Ces jours sont durs
Les ténèbres couvrent les jours
La lumière naît
Pourquoi étant des orphelins
La pluie tombe
Nous sommes partis à la fête
Il nous ont chassés
Nous sommes comme
L'arc-en-ciel
On ne dure pas longtemps
Notre pays Tamazgha
La bravoure et l'amitié
Aujourd'hui et demain
Le soulèvement est indispensable

Par le pète de Azilal
Lahoucine Atabji
 
Merci mon ami,
Merci Tharbat pour le poème que j'ai lu et relu... de belles paroles qui énivrent...

J'ai toujours écris mes poèmes pour des sites spécialisés en poésie française.. ils ont un échos plus que favorables... et ma joie est immense car j'arrive à passer le message de notre cause, de notre culture, habitudes... à ceux qui l'ignorent..

Ici, c'est dans ce site, c'est différent.... je voulais connaître l'avis de mes compatriotes qui sont concernés comme moi et qui savent bien le sens des mots et émotions exprimés dans les vers.

Tanmmirt à tous.... je reviendrai
 
Regard Amazigh sur ce monde

Je rêve de décrire un monde meilleur mot par mot
Je reste impuissant m’incombent les expressions qu’il faut
Notre monde parallèle est comme son nom l’indique
Ajourne mon haleine sur une réalité fatidique

Je suis pris de frissons à voir notre monde en miroir
Pour ses conflits incessants et catastrophes en mémoire
Des spectacles désolant où se démènent des humains
Aux lieux où sont exploités les petits anges de demain

A l’Occident en aisance des sciences et raisons
A l’Orient effervescent au passé vétéran
Au monde du Levant farci d’anges et démons
Au sud soucieux d’un désordre témoignant

Mon regard Amazigh songe aux aléas de ce monde
Aux allures avant-gardiste assigné en quarantaine
Un monde érudit tournant à la ronde
Empruntant des labyrinthes vers une perte certaine

Quand la colombe s’endort son sommeil est profond
Le soleil est fatigué et perd sa luisance
Bonjour la haine et toutes les violences
Triomphe l’escadron incube au visage vermillon

Je rêve d’un monde autrement justement
Où circule l’amour sans jamais désespérer
Un monde bienfaiteur exempt d’armement
Pour que soit la grande Paix notre étoile opérée !


Berraha El Houssine (06-01-2011)
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MCN : CAJ52-XKGJY-SFGCB
 
Chant des hauteurs Amazighs


Terre berbère, tu es ma joie mémorable
Même si le malheur est partout ici durable
Toi, l’air qui donne le souffle à mes poumons
Fait éparpiller les indésirables et les démons

Depuis toujours tu es ma loge et moi ton trottoir
Je t’en supplie de m’offrir le bonheur et la gloire
Le Moyen Atlas est mêlé à mes délices
Aimer ses origines n’est point un vice

Tu es mon passé et mon présent éternel
Eclairant mon chemin à voir la vie belle
Joyeux lorsque je m’en souviens
Tout mon malheur disparaît et ne revient

Avec cette joie je ne crains me perdre
Moi, l’âme amazigh venant des montagnes de cèdre...

Auteur : Berraha EL Houssine (Sefrou-Maroc)
 

Tharbat

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Chant des hauteurs Amazighs


Terre berbère, tu es ma joie mémorable
Même si le malheur est partout ici durable
Toi, l’air qui donne le souffle à mes poumons
Fait éparpiller les indésirables et les démons

Depuis toujours tu es ma loge et moi ton trottoir
Je t’en supplie de m’offrir le bonheur et la gloire
Le Moyen Atlas est mêlé à mes délices
Aimer ses origines n’est point un vice

Tu es mon passé et mon présent éternel
Eclairant mon chemin à voir la vie belle
Joyeux lorsque je m’en souviens
Tout mon malheur disparaît et ne revient

Avec cette joie je ne crains me perdre
Moi, l’âme amazigh venant des montagnes de cèdre...

Auteur : Berraha EL Houssine (Sefrou-Maroc)
Aimer ses origines n’est point un vice/adhourithafame mch temthatekh khi zouraninou

oui ,ouma Houssine!!
 
Paisibles paysons Amazighs


Paysons Amazighs vivant parfois sans raisons
Dans cette plaine s’étendant à l’horizon
Pendant l’été on se tait comme les nuages
Alors que nos silhouettes se mélangent au pâturage
Tantôt vivant tantôt presque mort
Sans chagrin ni remord
On se bat pour le passé, le présent et le futur
Le jour d’après risque d’être dur car cela dure
Ici ce que les autres appellent vie
Est pour nous néant … ou simple survie
Car l’oubli nous y absorbe et nous affecte
Comme les caméléons absorbent les insectes.

Auteur : Berraha EL Houssine (Sefrou-Maroc)
 

Tharbat

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Ô Hommes Libres !


Ô cause des Hommes Libres
Jamais ma plume ne sera épée
Même si les obstacles sont de calibres
Toujours l'espoir demeurera épais !

Ô descendants des Hommes Libres
Cessons de souffrir en silence !
Assouvissons nos âmes ivres
D'accomplir notre espérance

Si jamais ma voix meurt
Mes mots seront digne de mon cœur
Si jamais mon âme ne sera des vôtres
Mes cris auront servi à réveiller les autres.

Berraha EL Houssine (Sefrou-Maroc)
s'thoudherthen'ecc aouma!
 
Merci oulthma tharbat

Je hausse le ton :



Amazighs : Interdit de lever la tête !


Tant de combats et de soupires
que de scrupuleux souvenirs
Vous dites que nos droits sont interdits
C’est dire pour interdire !

Vous êtes les oppresseurs nous le défi
votre mal soyez sûr est l’article défini
de notre vie.

Bouchez nos bouches, crevez nos yeux
Avortez notre espoir d’un avenir radieux
Tuez en nous ce qui nous permet d’être pieux

Au vent violent de vos tirs
surgissent nos vampires et nos martyrs
Nos corps adorent follement les rochers
qui se perdent dans les confins
des sanglots enfantins
et des combats pour l’instant en vain.

N.B. C'est le premier poème que j'ai écrit de ma vie et qui m'a inspiré, et traite d'une révolte qu'ont menée les habitants d'un douar des envrions de Sefrou contre les forces régulières et qui ont vu leurs terres les plus fertiles confesquées par les colons puis annexées par l'Etat et de nos jours devenu Domaine royal !
Résulat de la révolte : 6 mois de prison pour Haddou (77 ans), Mahjoub (17 ans), et trois jeunes filles entre autres....


Auteur : Berraha EL Houssine (Sefrou-Maroc)
 

Tharbat

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Merci oulthma tharbat

Je hausse le ton :



Amazighs : Interdit de lever la tête !


Tant de combats et de soupires
que de scrupuleux souvenirs
Vous dites que nos droits sont interdits
C’est dire pour interdire !

Vous êtes les oppresseurs nous le défi
votre mal soyez sûr est l’article défini
de notre vie.

Bouchez nos bouches, crevez nos yeux
Avortez notre espoir d’un avenir radieux
Tuez en nous ce qui nous permet d’être pieux

Au vent violent de vos tirs
surgissent nos vampires et nos martyrs
Nos corps adorent follement les rochers
qui se perdent dans les confins
des sanglots enfantins
et des combats pour l’instant en vain.

N.B. C'est le premier poème que j'ai écrit de ma vie et qui m'a inspiré, et traite d'une révolte qu'ont menée les habitants d'un douar des envrions de Sefrou contre les forces régulières et qui ont vu leurs terres les plus fertiles confesquées par les colons puis annexées par l'Etat et de nos jours devenu Domaine royal !
Résulat de la révolte : 6 mois de prison pour Haddou (77 ans), Mahjoub (17 ans), et trois jeunes filles entre autres....


Auteur : Berraha EL Houssine (Sefrou-Maroc)
nous avons vécu ces pénibles moments ..Ya Allah!!...du fait que moi aussi je suis d'une région à 15 ou moins de km de Sefrou
ton poème traduit bien ces durs moments avec une grande fidélité
Tanmmirt ouma!
 
Hommage à des amazighs démunis

J'écris ces vers
Et à ma langue un goût amer
En hommage à ces sans sou
Qui ont eu toujours un cœur doux
Ont mené un combat en qui ils ont cru
Refusant de céder aux nouveaux intrus
Un ennemi n'hésitant pas à les passer en potence
Ont misé sur l'espoir d'une Indépendance
Le départ de l'intrus n'a rien changé
Ont vu leurs biens en coulisses partagés
Après un siècle de combats pour une cause juste
La lutte continue dans un rapport de force injuste.

Berraha EL Houssine (Sefrou-Maroc)
 

Tharbat

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Hommage à des amazighs démunis

J'écris ces vers
Et à ma langue un goût amer
En hommage à ces sans sou
Qui ont eu toujours un cœur doux
Ont mené un combat en qui ils ont cru
Refusant de céder aux nouveaux intrus
Un ennemi n'hésitant pas à les passer en potence
Ont misé sur l'espoir d'une Indépendance
Le départ de l'intrus n'a rien changé
Ont vu leurs biens en coulisses partagés
Après un siècle de combats pour une cause juste
La lutte continue dans un rapport de force injuste.

Berraha EL Houssine (Sefrou-Maroc)
c'est beau........; avec un grand soupire..........de souffrance pour les miens :(
 
Je t'aime ma terre amazigh

Toi l’air que je renifle
Toi le vent qui à côté de mes oreilles siffle
Toi l’air qui donne le souffle à mes poumons
Fait éparpiller les indésirables et les démons
Sur tes airs les oiseaux chantent leurs mélodies
Au dessus des miennes restent abasourdis
Je dis aux miens:
Mangez pour l’instant cet amour pour notre terre occupée
Et souvenez-vous qu'on nous a depuis longtemps dupé
Louata fut jadis notre paradis lisible
Avant d'être hélas à présent inaccessible
Si vous voulez savoir pourquoi elle est mystiquement belle
Consultez simplement le sang coagulé de nos cœurs prunelles

Berraha EL Houssine (Sefrou-Maroc)
 

Tharbat

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Je t'aime ma terre amazigh

Toi l’air que je renifle
Toi le vent qui à côté de mes oreilles siffle
Toi l’air qui donne le souffle à mes poumons
Fait éparpiller les indésirables et les démons
Sur tes airs les oiseaux chantent leurs mélodies
Au dessus des miennes restent abasourdis
Je dis aux miens:
Mangez pour l’instant cet amour pour notre terre occupée
Et souvenez-vous qu'on nous a depuis longtemps dupé
Louata fut jadis notre paradis lisible
Avant d'être hélas à présent inaccessible
Si vous voulez savoir pourquoi elle est mystiquement belle
Consultez simplement le sang coagulé de nos cœurs prunelles

Berraha EL Houssine (Sefrou-Maroc)
ALLAH ALLAH alhoussine athaymat n'imazighen,thenghithi..thenghithi.........lwataynou nna mi loulikh!!
mani 3ine moussa ..mani . 3azzaba ,mon école primaire.....mani.......

j'aurais aimé mettre mille fois likes;)
 
ALLAH ALLAH alhoussine athaymat n'imazighen,thenghithi..thenghithi.........lwataynou nna mi loulikh!!
mani 3ine moussa ..mani . 3azzaba ,mon école primaire.....mani.......

j'aurais aimé mettre mille fois likes;)

d'accord oulthma, je vais cesser de te causer des ennuis....

Mais, toi aussi tu m'as fait penser aux soufrances des études primaires en campagne et les 10km quotidiens aller-retour à l'école, pour qui j'ai écrit cet essai :


Le chemin d'écolier amazigh en campagne


Ma vie d’écolier en campagne fut un bref parcours
Parsemée de souffrances avant d’atteindre les cours
Dès l’aurore je quitte les lieux
Alors que le sommeil pèse encore sur mes yeux

Ma petite silhouette effleure des soupirs
A cause des foulées infinies et le long trajet à parcourir
Quand il faisait mauvais temps c’était encore pire !
Quand la pluie et la neige faisaient rage
Je résistais aux frémissements malgré mon bas âge

Ainsi je poursuivais mon instinct qui me guide
Au milieu des vastes champs et des terrains arides
Je me sentais flotter sur ces rayons sensibles du petit jour
Mon cœur se réjouit de cet air pure qui me rafraîchit
Hâte d’arriver au lieu où ma connaissance sera enrichie
Et pourvoir bénéficier des services de la cantine
Où on nous servait du lait dans des bols bleue-marine

En classe j’écoutai, les paroles du maître
Déjà un désir d’apprendre, en moi, venait de naître
Je préférais m’asseoir au font et à côté de la fenêtre
Admirant, parfois, le paysage et sentant l’air qui pénètre

A la récréation j’aimais admirer les écoliers qui jouent et bavardent
Attendant inlassablement le bruit de la sonnette qui tarde
Quand les études nous poussent au bout de la journée
Et que la classe paraissait sombre
Un pénible périple vers mon foyer m’attendait dans l’ombre

En route ma silhouette côtoyait les esprits de la nuit
Bondissant à petites foulées sans peur ni bruit
Que des fois j’avais compté mes pas à cent puis je recommence
Pour ne pas m’ennuyer et pour que ça avance dans le silence
Pensant au geste tendre et doux de ma mère qui m’attend
Cela m’encourageait à accélérer mes pas pour arriver à temps

Auteur : Berraha el Houssine (03/01/2007)
SEFROU-MAROC
 

Tharbat

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d'accord oulthma, je vais cesser de te causer des ennuis....

Mais, toi aussi tu m'as fait penser aux soufrances des études primaires en campagne et les 10km quotidiens aller-retour à l'école, pour qui j'ai écrit cet essai :


Le chemin d'écolier amazigh en campagne


Ma vie d’écolier en campagne fut un bref parcours
Parsemée de souffrances avant d’atteindre les cours
Dès l’aurore je quitte les lieux
Alors que le sommeil pèse encore sur mes yeux

Ma petite silhouette effleure des soupirs
A cause des foulées infinies et le long trajet à parcourir
Quand il faisait mauvais temps c’était encore pire !
Quand la pluie et la neige faisaient rage
Je résistais aux frémissements malgré mon bas âge

Ainsi je poursuivais mon instinct qui me guide
Au milieu des vastes champs et des terrains arides
Je me sentais flotter sur ces rayons sensibles du petit jour
Mon cœur se réjouit de cet air pure qui me rafraîchit
Hâte d’arriver au lieu où ma connaissance sera enrichie
Et pourvoir bénéficier des services de la cantine
Où on nous servait du lait dans des bols bleue-marine

En classe j’écoutai, les paroles du maître
Déjà un désir d’apprendre, en moi, venait de naître
Je préférais m’asseoir au font et à côté de la fenêtre
Admirant, parfois, le paysage et sentant l’air qui pénètre

A la récréation j’aimais admirer les écoliers qui jouent et bavardent
Attendant inlassablement le bruit de la sonnette qui tarde
Quand les études nous poussent au bout de la journée
Et que la classe paraissait sombre
Un pénible périple vers mon foyer m’attendait dans l’ombre

En route ma silhouette côtoyait les esprits de la nuit
Bondissant à petites foulées sans peur ni bruit
Que des fois j’avais compté mes pas à cent puis je recommence
Pour ne pas m’ennuyer et pour que ça avance dans le silence
Pensant au geste tendre et doux de ma mère qui m’attend
Cela m’encourageait à accélérer mes pas pour arriver à temps

Auteur : Berraha el Houssine (03/01/2007)
SEFROU-MAROC
merveilleux



merci énormément d'avoir ouvert ce poste...



je lis et je relis plusieurs fois ...ça me fait revivre les moments de joie mêlés aux souffrances....je revois ces champs le long de mon trajet à l'école ces champs clôturés de superposition merveilleuses roches roses...
 
merveilleux



merci énormément d'avoir ouvert ce poste...



je lis et je relis plusieurs fois ...ça me fait revivre les moments de joie mêlés aux souffrances....je revois ces champs le long de mon trajet à l'école ces champs clôturés de superposition merveilleuses roches roses...

Tanmmirt oulthma tharbat.... tu es localisée... Pas loin de Bouzerzer et de Sidi Ahmed Afethi
 
Suite de l'éssai : Amazigh : interdit de lever la tête

.............................
Des sanglots enfantins
Et des combats pour l’instant en vain

Grâce à Dieu, nous ferions l’atterrissage tant attendu
Verrons ces poux pleins de sang écrasés et pendus
Louata est l’unique champ où mes craqués arrosent
Et parsèment avec peu d’enthousiasme
Larmes aux yeux, sans fantasme
Poursuivant inlassablement l’espoir qui se répand
D’un rêve où se mêlent le fer et les serpents

Le tourbillon dévore nos cœurs et nos poumons
Dans ce monde plein de chiens et de démons
Ici Satan renaît de ses cendres
Soutenu par baisemain et gendres
Nous sommes fières de ne point les craindre
Un jour ils disparaîtront sans doute la moindre

Les miens crient à travers ma bouche
Ces tyrans seront maudits c’est pour qu’ils le sachent
Devant notre refus et insistance
Dieu leur réservera châtiment et potence
Les maudira et leur semence…
Amen.

Berraha EL Houssine (Sefrou-Maroc)
 
Oulthma Tharbat, qu'en dis-tu de ce symbole à nos deux :


Bouyblane 3100

Mont Bouyblane enneigé, tu es mon phare
Ma lanterne d'autrefois au cas où je m'égare
Tes hauteurs étaient refuge de mes ancêtres
Maintenant tu apaises la clameur de mon être

Mon inspiration de toujours, jamais tu m'agaces
Radieux et majestueux, tu illumines mon espace
Ému par ta splendeur et ta grandeur
Sur tes rochers je grave mes vers en ton honneur


Tu as eu sur mon enfance
L’effet d’une fée à résonance
Et l'adulte que je suis
Toujours adorateur de ton éclat qui m'ébloui

Pour aller me blottir dans tes enviables endroits
J'attendrai l'été pour monter tout droit
Piétiner les hauteurs de l'Atlas et admirer le Rif à l'horizon
Dominer Fès et sa plaine Saïss touchants à l'unisson.

Berraha EL Houssine (Sefrou-Maroc)
 

Tharbat

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Suite de l'éssai : Amazigh : interdit de lever la tête

.............................
Des sanglots enfantins
Et des combats pour l’instant en vain

Grâce à Dieu, nous ferions l’atterrissage tant attendu
Verrons ces poux pleins de sang écrasés et pendus
Louata est l’unique champ où mes craqués arrosent
Et parsèment avec peu d’enthousiasme
Larmes aux yeux, sans fantasme
Poursuivant inlassablement l’espoir qui se répand
D’un rêve où se mêlent le fer et les serpents

Le tourbillon dévore nos cœurs et nos poumons
Dans ce monde plein de chiens et de démons
Ici Satan renaît de ses cendres
Soutenu par baisemain et gendres
Nous sommes fières de ne point les craindre
Un jour ils disparaîtront sans doute la moindre

Les miens crient à travers ma bouche
Ces tyrans seront maudits c’est pour qu’ils le sachent
Devant notre refus et insistance
Dieu leur réservera châtiment et potence
Les maudira et leur semence…
Amen.

Berraha EL Houssine (Sefrou-Maroc)
amine!
mdr.......... bien localisée...!
 

Tharbat

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Suite de l'éssai : Amazigh : interdit de lever la tête

.............................
Des sanglots enfantins
Et des combats pour l’instant en vain

Grâce à Dieu, nous ferions l’atterrissage tant attendu
Verrons ces poux pleins de sang écrasés et pendus
Louata est l’unique champ où mes craqués arrosent
Et parsèment avec peu d’enthousiasme
Larmes aux yeux, sans fantasme
Poursuivant inlassablement l’espoir qui se répand
D’un rêve où se mêlent le fer et les serpents

Le tourbillon dévore nos cœurs et nos poumons
Dans ce monde plein de chiens et de démons
Ici Satan renaît de ses cendres
Soutenu par baisemain et gendres
Nous sommes fières de ne point les craindre
Un jour ils disparaîtront sans doute la moindre

Les miens crient à travers ma bouche
Ces tyrans seront maudits c’est pour qu’ils le sachent
Devant notre refus et insistance
Dieu leur réservera châtiment et potence
Les maudira et leur semence…
Amen.

Berraha EL Houssine (Sefrou-Maroc)
merveilleux aussi et comme emblème de notre région!il l'est vraiment Bouyeblane!
 
Printemps Amazigh



De printemps en printemps
Viennent des journées que j’aime tant
Quand êtres et temps chantent heureux
La nature danse sous mes yeux

Papillons, abeilles et escargots
Oiseaux et insectes à gogo
Palmiers sauvages et oliviers
Cactus, mimosa et arganier

Loin d’un monde immonde et maldonne
Ma joie se mesure à l’aune
La nature est pleine sa palette
La brise du matin échoue en gouttelettes

Je demeure sous un charme champêtre
Espérant un autre printemps… peut être !

Berraha H. Sefrou Maroc (7-4-2010)
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©MCN :: CYWU7-CQ46R-J88EX
 

Tharbat

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Le kharroube = karoubier / l'Arganier = َarbre épineux au fruit commestible شجر شائك ينتج لـوز البربر
merci pour ta réponse ;mais je vois pas cet arbre dans ma region comme je l(imagine ,c'est pas 'nbeg??
sinon ,comment on l'appelle alors dans notre région à nous deux??
 
merci pour ta réponse ;mais je vois pas cet arbre dans ma region comme je l(imagine ,c'est pas 'nbeg??
sinon ,comment on l'appelle alors dans notre région à nous deux??
l'arganier : شجرة الأركــان qui ne se trouve que dans la région du Souss.
Je l'ai mentionné dans mon poème premièrement pour que ça rime et deuxièmement parce que cet arbre ne se trouve que dans un territoire amazigh.

sahhite oulthma illiss nthmazirthe
 

Tharbat

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l'arganier : شجرة الأركــان qui ne se trouve que dans la région du Souss.
Je l'ai mentionné dans mon poème premièrement pour que ça rime et deuxièmement parce que cet arbre ne se trouve que dans un territoire amazigh.

sahhite oulthma illiss nthmazirthe
oh comme je suis bête ,je n'y avais pas pensé,du fait que je cherche seulement dans ma mémoire d'enfance.........c'est argane en tamazight;mais bien sûr ,je connais et j'en consomme son huile...
ourday thoukhttou i wakham inou..

merci oumanou,
 
Âme amazigh

Au pays du soleil et du silence
Couleur sang et verdure
Mon âme vagabonde
Essayant de s'épanouir

Ma muse me guide en paix
Là, entre dunes et péninsules
Rêvant plus haut que les étoiles
D'un monde dansant sous mes yeux

Ne valant pas plus que personne
Je marche les mains assoiffées
Essayant de comprendre
Pour rompre l'anathème.

Berraha EL Houssine (Sefrou-Maroc)
 
Méditation Amazigh


Riches et Rois aux regards
De Crésus, Crassus et Césars
Baisers à l'infini au sourire jaune
Adressés à des âmes parfois connes

Ce monde immonde de malheurs
Nous terrorise et bouleverse nos cœurs
C'est pire que la loi de la jungle
Comment tirer son doigt de l'épingle ?

Croyant, adepte ou athée
On n'est bon que si on se tait
Je frotte mes yeux et surveille mes arrières
Je maudis et j'accélère mes prières…


Berraha EL Houssine (Sefrou-Maroc : 22-02-2011)
 
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