Mes poèmes amazighs

Stop aux carnages

Le son et l'image ne sont des fois que pleurs et amertume
Dans le quotidien et nos vies intimes
Je change de chaîne et je compte les victimes
Un, dix, cent, mille…
Et je me dis :
Est-ce que j'ai bien compté ?
Maudits soient ces chiffres qui n'ont pas honte
De toute cette haine qui monte
Ô Seigneur, comment sortir de ce silence
Bannir toutes ces guerres et apaiser les souffrances ?

Berraha El Houssine (Sefrou- Maroc 23-02-2010)
 

Tharbat

💙💚💛
Contributeur
Stop aux carnages

Le son et l'image ne sont des fois que pleurs et amertume
Dans le quotidien et nos vies intimes
Je change de chaîne et je compte les victimes
Un, dix, cent, mille…
Et je me dis :
Est-ce que j'ai bien compté ?
Maudits soient ces chiffres qui n'ont pas honte
De toute cette haine qui monte
Ô Seigneur, comment sortir de ce silence
Bannir toutes ces guerres et apaiser les souffrances ?

Berraha El Houssine (Sefrou- Maroc 23-02-2010)
on s'y est trop adapté..................................
sa77it ouma
labda izil wawal n'ech
 
Ma belle campagne amazigh


Assis seul
A même le sol
Le bonheur me gagne
En pleine campagne

Je suis ivre sans vin
Contemplant l'horizon sans fin
Léger telle une plume
Mon extase s'érige et s'allume

Toutes les directions ne mènent à Rome mais à ma chérie
C'est vers elle que je suis constamment attiré
Je suis comme l'acier et elle l'aimant
D'elle je serais toujours aussi gourmand

Ici rien ni personne pour m'embêter
Le temps a l'air ralentir et même s'arrêter
"Lieu" l'emporte sur toi "temps"
C'est ailleurs que de toi j'en ai besoin tant…

Berraha H. (Sefrou-Maroc)
 
Vers berbères pour un amour interdit (légende)

Adrukh iwa ru iwa gakh tin ijdad .
A yasmum ekkar iâakkub ar tekkarkh .

Je pleurerai
Pleure
Faisons comme les oiseaux
O mon bien aimé
Appelle Iâakub et que je l’appelle

Isli lui renvoya son izli(chant) ainsi:
«da etgallax ar i tebdit d ixf
allig da da zerrin midden walu
wer ya da essektayx »

« Je te jure que tu m’as séparé de ma tête
Et que les gens passent
sans que je les reconnaisse »

Tislit:
« Ennighak day ennighak amarg ennk
ami ezzlumx timzin
Iggama wul ad ikn ijjawn »

« Je te dis et redis:
Ton amour est comme qui mangerait
une épie d’orge
jamais mon cœur ne s’en rassasie »

Isli :
« ullah da tettax ar kni d ik tix assix afus
Ezzigh da tekkat inegri ed wuchi a wenna rix »

«Par allah je te jure que je mange
et dès que je pense à toi
Je n’ai plus d’appétit
Ton absence est un obstacle
entre moi et la nourriture » .


D’un bout à l’autre de la montagne d’Imi Lchil , tislit (fiancée) envoyait ces vers célèbres à son amoureux
qui y répondait non moins pathétiques .
Un an auparavant , les deux jeunes se sont rencontrés , se sont aimés de toutes leurs forces .
Mais pour leur malheur , ils appartenaient à deux groupes devenus rivaux pour une affaire que l’histoire
n’a pas retenu . Le mariage leur étaient donc impossible Ainsi commença leur calvaire .
Pour venir à bout de la bêtise humaine , ils commencèrent une grève de la faim arrosée par leurs larmes .
Après quelques temps , la faim la soif , la tristesse et l’incompréhension eurent raison de leur corps
périssables . Le deuil enveloppa la région .
C’est alors q’un miracle vint rappeler aux hommes leur cruauté : aux deux endroits où les deux jeunes sont morts,
deux lacs se formèrent de leurs larmes. Depuis, l’un porte le nom d’Isli, l’autre celui de Tislit ( le fiancé et la fiancée
en Tamazight). Secoués par la douleur et le miracle , les sages des deux tribus prirent une décision historique :
« dorénavant, aucun obstacle d’aucune sorte ne viendra entraver l’amour .
Même en temps de guerre , les amoureux seront libres de circuler dans les territoires adverses , de s’y marier s’ils
le désirent. Pour ne pas oublier cette tragédie en afin de raviver le pacte et le traduire dans la pratique, on décida de
tenir un festival annuel à mi chemin entre les deux endroits du drame : entre les deux lacs : Isli et tislit .
Entre les deux lacs : « Isli et tislit», à Imi Lchil (rtès dela ville de Errachidia au Sud-Est du Maroc), se tient depuis les
temps les plus reculés, un festival appelé par les habitants «Agdud» ou la fête des fiançailles. Chaque années en
Septembre, les couples qui se sont formés pendant l’année viennent officialiser leur union par le passage devant « Agraw»
(le conseil de la tribu) par la formule rituelle : « je t’aime » . C’est là également que seront prononcés les divorces qui auront été décidé d’un commun accord
Ainsi , ici , on laisse toute une année à la décision cruciale : celle de s’unir ou de se séparer. Voici donc une belle
légende bien de chez nous , mais aux supports physiques réels : deux lacs Isli et tislit , un festival annuel vivants ,
le tout constituant une leçon magistrale d’humanisme , où l’amour et la liberté constituent le centre . Une preuve
supplémentaire de ce que la civilisation amazigh (berbère) renferme des valeurs humaines universelles.
Des valeurs dont nous avons besoin tant aujourd'hui.

Auteur : Inconu
 
Un été amazigh



Ma nostalgie me rappelle un été exceptionnelement chaud
À fendre âme et coteaux
On réclame de l'air frais et des nuages
Et on obtient du soleil et davantage

Cet été amazigh déjà dans les anales de l'histoire
C'est en mélancolie qu'il me revient toujours en mémoire
D'interminables journées, pour les bédouins, peu propices
Où Cérès la blonde et Hélios étaient complices.

L’horizon tremble au loin, poudroiement de soleil
Les âmes sont vives plongeant dans un continuel réveil
Les bouches sont lourdes avides de sources jaillissantes
Pour ces journées brûlantes et ces nuits ardentes

Hommes Libres jouant cache-cache au soleil
Proies aux sècheresses jamais vues pareilles
Vivent sans eau dans un univers impossible
Et la chaleur continue à les prendre pour cible

S'efforcent d'atteindre des points d’eau
Ce trésor, ô combien beau !
Rêvent de la verdure chère à leurs yeux
Et un soleil mesquin sur leurs lieux

Cruel est ce destin qui sans répit les guette
La raison s’encourt et s'en va en goguette
Strident et plus ardent que le feu d’un volcan
Le soleil tape sur les nerfs plus fort qu'un ouragan.

Berraha EL Houssine (Sefrou-Maroc)
 
Vacances en Atlas



Mon vœu de toujours est exhaussé en ce moi d'été
En campant près des belles sources des hauteurs de l'Atlas
Aux splendides rochers tels un ornement de classe
Dédié aux dieux – loués : Zeus et Prométhée

Des sources aux eaux pures qui semblent faire l'amour à la terre
D'une éclatante fraîcheur et aux apparences sages
Tendres avec le ciel et que jalousent les mers
Déferle en rivière et source de vie en rivage

Au rythme de mon cœur débordant de plaisir
Le soleil tape sur mes nerfs et sur ma peau claire
Emporté sur le flot d'un immense désir
Loin des surfaces plates, des vagues et des mers

Je gisais sur des lichens brûlés par le soleil
Malgré un vent aride venu tout droit du désert
De son souffle ensablé à sombrer mon éveil
Recouvrant cet eau claire froide telle une eau d'hiver

Le jour, corps à l'ombre, pieds dans l'eau
Le soleil pointe son nez le panorama est beau
La nuit tombée on se réunit autour d'un feu préhistorique
Plongé dans un calme absolu dans un univers féerique

A chaque fois que j'ai lasse d'attraper des poissons glissant entre mes mains
Je file tel éclaire prendre un nouveau bain
Voilà encore un autre été aux vacances non pourries
Où je me suis amuré et où j'ai beaucoup ri.

Berraha EL Houssine (Sefrou-Maroc)
 
Amazigh... à quand ton printemps ?


Ô cause des Hommes Libres
Jamais ma plume ne sera épée
Même si les obstacles sont de calibres
Toujours l'espoir demeurera épais !


Ô descendants des Hommes Libres
Cessons de souffrir en silence !
Assouvissons nos âmes ivres
D'accomplir notre espérance

Si jamais ma voix meurt
Mes mots seront digne de mon cœur
Si jamais mon âme ne sera des vôtres
Mes cris auront servi à réveiller les autres.



Auteur : Berraha EL Houssine (Sefrou)
 

Tharbat

💙💚💛
Contributeur
Amazigh... à quand ton printemps ?


Ô cause des Hommes Libres
Jamais ma plume ne sera épée
Même si les obstacles sont de calibres
Toujours l'espoir demeurera épais !


Ô descendants des Hommes Libres
Cessons de souffrir en silence !
Assouvissons nos âmes ivres
D'accomplir notre espérance

Si jamais ma voix meurt
Mes mots seront digne de mon cœur
Si jamais mon âme ne sera des vôtres
Mes cris auront servi à réveiller les autres.



Auteur : Berraha EL Houssine (Sefrou)
Vacances en Atlas



Mon vœu de toujours est exhaussé en ce moi d'été
En campant près des belles sources des hauteurs de l'Atlas
Aux splendides rochers tels un ornement de classe
Dédié aux dieux – loués : Zeus et Prométhée

Des sources aux eaux pures qui semblent faire l'amour à la terre
D'une éclatante fraîcheur et aux apparences sages
Tendres avec le ciel et que jalousent les mers
Déferle en rivière et source de vie en rivage

Au rythme de mon cœur débordant de plaisir
Le soleil tape sur mes nerfs et sur ma peau claire
Emporté sur le flot d'un immense désir
Loin des surfaces plates, des vagues et des mers

Je gisais sur des lichens brûlés par le soleil
Malgré un vent aride venu tout droit du désert
De son souffle ensablé à sombrer mon éveil
Recouvrant cet eau claire froide telle une eau d'hiver

Le jour, corps à l'ombre, pieds dans l'eau
Le soleil pointe son nez le panorama est beau
La nuit tombée on se réunit autour d'un feu préhistorique
Plongé dans un calme absolu dans un univers féerique

A chaque fois que j'ai lasse d'attraper des poissons glissant entre mes mains
Je file tel éclaire prendre un nouveau bain
Voilà encore un autre été aux vacances non pourries
Où je me suis amuré et où j'ai beaucoup ri.

Berraha EL Houssine (Sefrou-Maroc)
Un été amazigh



Ma nostalgie me rappelle un été exceptionnelement chaud
À fendre âme et coteaux
On réclame de l'air frais et des nuages
Et on obtient du soleil et davantage

Cet été amazigh déjà dans les anales de l'histoire
C'est en mélancolie qu'il me revient toujours en mémoire
D'interminables journées, pour les bédouins, peu propices
Où Cérès la blonde et Hélios étaient complices.

L’horizon tremble au loin, poudroiement de soleil
Les âmes sont vives plongeant dans un continuel réveil
Les bouches sont lourdes avides de sources jaillissantes
Pour ces journées brûlantes et ces nuits ardentes

Hommes Libres jouant cache-cache au soleil
Proies aux sècheresses jamais vues pareilles
Vivent sans eau dans un univers impossible
Et la chaleur continue à les prendre pour cible

S'efforcent d'atteindre des points d’eau
Ce trésor, ô combien beau !
Rêvent de la verdure chère à leurs yeux
Et un soleil mesquin sur leurs lieux

Cruel est ce destin qui sans répit les guette
La raison s’encourt et s'en va en goguette
Strident et plus ardent que le feu d’un volcan
Le soleil tape sur les nerfs plus fort qu'un ouragan.

Berraha EL Houssine (Sefrou-Maroc)
Allah ya ouma mani laghyoubadh!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
 
Mon amour amazigh d'à côté

Même près du palais de ma belle princesse
Je n’ai jamais osé lui dire ô combien je l’aime
Sa beauté farouche me repousse sans cesse
Jusqu’à l’instant où j’ai enfin fait l’approche
Pour effleurer la couleur du bonheur
Dans la force de mon silence
J’ai osé cette fois la suivre
Pour chercher mes pas près d’elle
Ses yeux enfin la quittent
Pour rendent visite à ma peau
Dans son regard complice
J’ai compris un bon signe
Comme un amont heureux
J’ai retrouvé la lumière
Quelques mots quelques sourires
Et les jeux sont faits
Elle m’a donné l’envie
De goûter à la vie
Je dis à mes temps moqueurs
De défiler sans moi
Ma toile est achevée
J’ai retrouvé la bergère de mes rêves…

Berraha El Houssine (Sefrou) (13-3-2012)
 

chleuh pur

achilhi
Ma langue berbère I


Ma langue mère
Un atout berbère
D'un périple éphémère
Ton itinéraire a souffert

Pas loin des Pyramides sur des pierres
Tes empruntes y sont claires
Comme pour nous prouver qu'hier
Tu étais déjà notre messagère

Tes vilains tortionnaires
T'ont poussé loin derrière
Dans la boue, dans la poussière
Vivre dans un silence téméraire

Maintenant que tu prononces tes prières
A l'aube du troisième millénaire
Loin de ton hostile ossuaire
Les Libres ouvrent sur toi leurs paupières


Hurle des nuits oblongues au désert
Hurle à l'Atlas tes journées passagères
Siffle tes mots aux dictionnaires
Amènes mes vers à être intermédiaires

Loin du silence du fond de sa chair
Ton peuple ô combien fier
Célèbre tes noces en lumières
Pour voir enfin apaisée sa colère.

Berraha H. (1-12-09)
Copyright :: All Rights Reserved
© MCN :: C3TM5-5XK9U-KYNFK
. C est beau et vous êtes correct s et Fidel a l histoire car vous avez dit berbère ce qui est juste. Et vous dites langue berbère et c est juste. Seulement poésie amazigh laisse à désirer car moi je suis berbère mais pas amazigh je suis achelhi ou chleuh en tout cas bravo
 

Tharbat

💙💚💛
Contributeur
Chant des hauteurs Amazighs


Terre berbère, tu es ma joie mémorable
Même si le malheur est partout ici durable
Toi, l’air qui donne le souffle à mes poumons
Fait éparpiller les indésirables et les démons

Barrahahoussine


j'ai beaucoup aimé:love:
 
Amazigh.. à quand ton printemps ?

Ô cause des Hommes Libres
Jamais ma plume ne sera épée
Même si les obstacles sont de calibres
Toujours l'espoir demeurera épais !


Ô descendants des Hommes Libres
Cessons de souffrir en silence !
Assouvissons nos âmes ivres
D'accomplir notre espérance

Si jamais ma voix meurt
Mes mots seront digne de mon cœur
Si jamais mon âme ne sera des vôtres
Mes cris auront servi à réveiller les autres.



Berraha EL Houssine (Sefrou-Maroc)
 
Ma abelle princesse amazigh

Même près du palais de ma belle princesse
Je n’ai jamais osé lui dire ô combien je l’aime
Sa beauté farouche me repousse sans cesse
Jusqu’à l’instant où j’ai enfin fait l’approche

Pour effleurer la couleur du bonheur
Dans la force de mon silence
J’ai osé cette fois la suivre
Pour chercher mes pas près d’elle

Ses yeux enfin la quittent
Pour rendre visite à ma peau
Dans son regard complice
J’ai compris un bon signe

Comme un amont heureux
J’ai retrouvé la lumière
Quelques mots quelques sourires
Et les jeux sont faits

Elle m’a donné l’envie
De goûter à la vie
Je dis à mes temps moqueurs
De défiler sans moi

Ma toile est achevée
J’ai retrouvé la bergère de mes rêves…

Berraha El Houssine (13-3-2012)
 
. C est beau et vous êtes correct s et Fidel a l histoire car vous avez dit berbère ce qui est juste. Et vous dites langue berbère et c est juste. Seulement poésie amazigh laisse à désirer car moi je suis berbère mais pas amazigh je suis achelhi ou chleuh en tout cas bravo

Oui, entre la nomination "berbère" ou "amazigh", il y a des avis qui diffèrent...
Mais l'essentiel c'est que Amazigh ne représente pas une fraction ou partie mais tous les Hommes Libres.
Et on évite la nomination berbère car ça peut faire allusion au mot "barbare" quand on parle en arabe.
 

Tharbat

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Amazigh.. à quand ton printemps ?

Ô cause des Hommes Libres
Jamais ma plume ne sera épée
Même si les obstacles sont de calibres
Toujours l'espoir demeurera épais !


Ô descendants des Hommes Libres
Cessons de souffrir en silence !
Assouvissons nos âmes ivres
D'accomplir notre espérance

Si jamais ma voix meurt
Mes mots seront digne de mon cœur
Si jamais mon âme ne sera des vôtres
Mes cris auront servi à réveiller les autres.



Berraha EL Houssine (Sefrou-Maroc)
adhi3ezz rebbi ayth watlas anammas(soumata sefrou):love:
 
Hommage à des amazighs

J'écris ces vers
Et à ma langue un goût amer
En hommage à ces sans sou
Qui ont eu toujours un cœur doux
Ont mené un combat en qui ils ont cru
Refusant de céder aux nouveaux intrus
Un ennemi n'hésitant pas à les passer en potence
Ont misé sur l'espoir d'une Indépendance
Le départ de l'intrus n'a rien changé
Ont vu leurs biens en coulisses partagés
Après un siècle de combats pour une cause juste
La lutte continue dans un rapport de force injuste.
 

Tharbat

💙💚💛
Contributeur
Hommage à des amazighs

J'écris ces vers
Et à ma langue un goût amer
En hommage à ces sans sou
Qui ont eu toujours un cœur doux
Ont mené un combat en qui ils ont cru
Refusant de céder aux nouveaux intrus
Un ennemi n'hésitant pas à les passer en potence
Ont misé sur l'espoir d'une Indépendance
Le départ de l'intrus n'a rien changé
Ont vu leurs biens en coulisses partagés
Après un siècle de combats pour une cause juste
La lutte continue dans un rapport de force injuste.
qu'elle pertinence!!!
vrai100/100
 
Ô colombe, si tu parvenais à t’envoler
Je te confie cette missive à l’intention de ma bien-aimée
Dis lui que mon Amour pour elle
Est dans mon cœur un délice

Lis la aux monts et océans que tu franchiras
Lis la aux fleuves et à leurs sources si tu bois
Lis la à ma bien-aimée et demande lui « comment vas-tu ? »
Dis lui que mon Amour pour elle est dans mon cœur un délice
Tels les pétales de coquelicots
Nourries par la rosée du matin

Tu t’es envolée tel un papillon
Sur mon cœur tu t’es posée
Tu étais mon claire de lune
Qui illuminait mes nuits
Tu étais mon soleil
Qui éclairait mes jours




Walid mimoun
 

Tharbat

💙💚💛
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Hommage à des amazighs démunis

J'écris ces vers
Et à ma langue un goût amer
En hommage à ces sans sou
Qui ont eu toujours un cœur doux
Ont mené un combat en qui ils ont cru
Refusant de céder aux nouveaux intrus
Un ennemi n'hésitant pas à les passer en potence
Ont misé sur l'espoir d'une Indépendance
Le départ de l'intrus n'a rien changé
Ont vu leurs biens en coulisses partagés
Après un siècle de combats pour une cause juste
La lutte continue dans un rapport de force injuste.

Berraha EL Houssine (Sefrou-Maroc)
 
Les rois dorment



Les rois dorment ne les réveillez pas
Les peuples souffrent ne les secourez pas
Les riches s'enrichissent ne les enviez pas
Les pauvres s'appauvrissent ne les aidez pas
La misère s'installe ne bougez pas
Les démunis crient à travers mes vers ne les entendez pas
Je lance un signal de détresse et à ma langue un goût amer
Si personne ne m'entend, à quoi servent mes vers !

Berraha EL Houssine
 
Dans ses yeux Amazighs

Dans ses yeux
Des diamants qui brillent
Pour noyer les peines
D’un mal du cœur
Des temps antérieurs
Sans un mot à dire

Dans ses yeux
Des gouttelettes du soleil
Talismans efficients
Au charme stupéfiant
Ne peuvent lâcher
Refusent de se tarir

Dans ses yeux
Des larmes de joie
Préfèrent rester
Arroser un coeur
Pour me permettre
Un beau sourire.

Berraha El Houssine (Sefrou-Maroc) 7-7-2012
 
Mon plus beau pays



Tanger est mon visage au sourire émouvant

Oujda est ma ville au soleil levant

Fès et Meknès sont mes précieuses perles de souvenirs

Rabat est mon cœur qui bat avec plaisir

Casa est mes poumons dans le présent et l’avenir

L’Atlas est ma colonne vertébrale au paysage fantastique

Marrakech et Agadir, mes villes typiquement touristiques

Le Sahara est ma richesse aux dunes en abondance

Le tout est le MAROC fier de son indépendance.



Berraha EL Houssine (Sefrou-Maroc)
 
Des combats et des soupires

Tant de combats et de soupires
Que de scrupuleux souvenirs
Vous dites que nos droits sont interdits
C’est dire pour interdire !

Vous êtes les oppresseurs, nous le défi
Votre mal, soyez sûr, est l’article défini de notre vie
Bouchez nos bouches, crevez nos yeux
Avortez, en nous, l'espoir d’un avenir radieux
Tuez en nous ce qui nous permet d’être pieux

Au vent violent de vos tirs
Surgissent nos vampires et nos martyrs
On adore follement les rochers qui se perdent dans les confins
Des sanglots enfantins
Et des combats pour l’instant en vain

Grâce à Dieu, nous ferions l’atterrissage tant attendu
Verrons ces poux pleins de sang écrasés et pendus
Louata est l’unique champ où mes craqués arrosent
Et parsèment avec peu d’enthousiasme
Larmes aux yeux, sans fantasme

Poursuivant inlassablement l’espoir qui se répand
D’un rêve où se mêlent le fer et les serpents !
Le tourbillon dévore nos cœurs et nos poumons
Dans ce monde plein de chiens et de démons !

Ici Satan renaît de ses cendres
Soutenu par baisemain et gendres
Nous sommes fières de ne point les craindre
Un jour, ils disparaîtront sans doute la moindre

Les miens crient à travers ma bouche
Ces tyrans seront maudits c’est pour qu’ils le sachent
Devant notre refus et insistance
Dieu leur réservera châtiment et potence
Les maudira et leur semence…
Amen.


Berraha EL Houssine (Sefrou-Maroc)
 


Quand les volutes de brume
Font défaut aux feuilles qui fument
J’assiste au défilé des saisons
En galopant sur un bel alezan

Sous un soleil vainqueur
Et des témoins moqueurs
Je fais éclater ma passion
Sans nul frisson

Satisfait, libre de toute chaîne
L’étalon mâchouillait le vent à peine
Sa queue qui flottait librement au vent
Lui fait croire entendre des "au devant"

Cette dernière lueur d'un soir d'août
Mettait mes voiles en avant toutes
Rêvant m'envoler m'éclater
Atteindre d’autres horizons en toute liberté..

B.H 15-7-2012​
 
Âme amazigh


Au pays du soleil et du silence
Couleur sang et verdure
Mon âme vagabonde
Laissez-la s'épanouir

Ma muse me guide en paix
Là, entre dunes et péninsules
Rêvant plus haut que les étoiles
D'un monde dansant sous mes yeux

Ne valant pas plus que personne
Je marche les mains assoiffées
Essayant de comprendre
Pour rompre l'anathème.

Berraha El Houssine (Sefrou - Maroc)
 

amsawad

Tayri nem tuder g-ul inu
Âme amazigh


Au pays du soleil et du silence
Couleur sang et verdure
Mon âme vagabonde
Laissez-la s'épanouir

Ma muse me guide en paix
Là, entre dunes et péninsules
Rêvant plus haut que les étoiles
D'un monde dansant sous mes yeux

Ne valant pas plus que personne
Je marche les mains assoiffées
Essayant de comprendre
Pour rompre l'anathème.

Berraha El Houssine (Sefrou - Maroc)
Magnifique ! Merci pour le partage
 
Ramadan 2012



Béni sois-Tu l’Eternel notre Dieu
Omniscient de chaque être et de chaque lieu
Tu déroules ta lumière et ton âtre de succès
En paix et amour tu changes nos accès

Pour ceux qui narguent le destin que tu signes
Tu panses leurs blessures et apaises les souffrances
Tu gommes leurs péchés pour ne plus vivre en transe
En offrande ce mois sacré que Tu nous résignes

Recevoir de Toi une bonté à s’approprier
De la naissance au départ à la mort d’en fin
Un élan de bonheur à jamais arrêté
Pour l’Humain et sa faiblesse à sortir du néant

Bienvenu à toi ramadan
Mois de jeûne et de prières
Où l’estomac et le charnel se plaignent
Et l’âme espère une bénédiction

Lisons avec grâce des sourates du Coran
Ajustons bien nos appétits
Comblons l’assiette et bien manger
L’incontournable soupe épicée aux pois-chiches

Voilà un autre ramadan qui s’annonce
Sous un impertinent ciel bleu éclatant de soleil
Il faudrait reconnaitre en dépit de tous ces aléas
Que Dieu détient toutes les puissances….

Berraha EL Houssine (Sefrou -Maroc) 20-7-2012
 
Ramadan (acrostiche)



R amadan tu es une clef et une combinaison
A modérer nos désirs et plaisrs ingénus
M oment de pureté tu es notre privilège
A cropole de notre esprit corps et âme
D emain il ne sera plus temps d'être sur les rails
A ccueillons ce mois comme fête de nos lendemains
N otre fortune et notre bonheur à nuls autres pareils.

Berraha El Houssine ( Sefrou-Maroc) 21-7-2012
 
Notre départ

Tant qu’il y a toujours ….
Cette vie sur terre sans y voir plus claire
Ce fardeau à bâtir un futur des plus beaux
Cet embarras de l’Amour à voir le grand jour
Cette désolante haine qui cause des peines
Ce monstrueux caprice à assouvir des délices
Ce soif des vampires à élever des empires
Ces bouches de plus en plus avides et ces mains vides..
Ces cœurs ardents qui distinguent entre noirs et blancs

Tant qu’il y a toujours…
Cette exigence de tant de pages pour un simple voyage
Ces appels à la Paix pour nous tromper
Ces archanges hirondelles qui usent leurs ailes
Ces rayons abhorres qui font que tout s’évapore
Ces dégâts causés à la nature qui s’amplifient et durent

Tant que…
L’amère vérité est maquillée par la beauté
Le sort de honte nous affronte
Les droits de la vie ne sont pas assouvis
Ces regrettables défauts font que rien ne va comme il faut
……
Notre patent départ est venu trop tard ./.


Berraha El Houssine (Sefrou-Maroc) 23-7-2012
 
Ô vous...

Ô Vous…
Qui ne portez en vos cœurs ni haine ni injustice
Qui faites virevolter les guerres en armistices
Qui délivrez les esclaves des mains des tyrans…
Votre esprit est plus sage que la célèbre Ninon

Ô vous…
Qui cherchez le ciel où volent les colombes
Qui chantez bien l'essaim railleur destombes
Qui êtes plus dociles sans chaînes ardues …
Vous connaissez certainement les chants du Paradis perdu

Ô vous….
Qui avez tout le temps l’âme agitée
Qui ne cherchez que le calme et la sérénité
Qui croyez que le ciel vous tombe sur la tête….
Vous stimulez la folie aussi bien que le prince Hamlet

Ô vous….
Qui confondez l’hiver aux illustres jours d’été
Qui faites semblant d’entendre des cris vanités
Qui prenez des humains pour de simples guignols…
Vous chercher à ressusciter " les morts" d’A. Mailol.

Berraha El Houssine 25-7-2012
 
Vagues souvenirs amazighs

Je me souviens d'avoir été poussé un certain séjour
Contre ma volonté d'effectuer un parcours
Je vivais alors dans un monde de clarté
De paix, de plénitude et de sérénité

Je sais que l'on avait pas le choix sinon partir
Mais je me croyais un jour revenir
Me réincarner de nouveau, maintes fois
Savourer tant de connaissances et tant de joies

Je pensais, cependant, non pas avec ces mots
Mais dans la langue de mon vocabulaire encore clos
Mes premières paroles : imma*,ibba"*
Arhroum* trop compliqué pour mon âge aussi bas

J'avais peur dans le noir, lorsque je m'éveillais
Moi qui vivais dans la lumière, d'où je venais !
Ma mère qui me berçait, chantonnant mon prénom
Toujours en mémoire sa douce chanson !

Ma vie avançait, suivrait son cours
Des joies, des peines, tour à tour
Pourtant toujours en proie à une nostalgie
Le regret d'avoir du quitter ma première belle vie.

Imma : mère
Ibba :père
Arhroum : pain

Berraha El Houssine (Sefrou-Maroc)
 
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