Un musulman qui adhère aux fondements politiques du pays ou il vit s'il vit en Europe, c'est-à-dire ceux d'un système laïc et démocratique, ainsi que les valeurs sociales et humaines communes du pays hôte (égalité entre les sexes,... ).
On définit mieux ce qu'est un musulman intégré en illustrant plutôt ce qui ne l'est pas: par exemple, les musulmans qui rêvent de charia, ou comme le cas de ce week-end, où j'entendais à la radio une habitante musulmane de Molenbeek saint-jean, interviewée dans le cadre d'une affaire d'interpellation d'une femme en burqua, et qui disait, je cite: "Mais on s'en fout nous de vos lois, il n'y a qu'une seule loi qui compte à nos yeux, la loi d'Allah !".
Là, clairement, on est dans le contraire de l'intégration, dans le parfait exemple d'une mentalité et d'un vécu religieux en opposition la plus complète qui soit avec le système politique laïc de base du pays, ici la Belgique.
On se demande d'ailleurs ce qu'elle faisait encore en Belgique, mais bon, c'est une autre question.