Non à la retraite à 65 ans

Un député centriste appelle les parlementaires à donner l'exemple en renonçant à leur régime spécial 3 févr. 2023, 11:08

L'élu centriste Charles de Courson a estimé qu'il serait cohérent de demander des efforts aux parlementaires, en particulier aux sénateurs, alors que la réforme des retraites prévoit de supprimer une série de régimes spéciaux. «Incohérent» : le député de la Marne Charles de Courson, membre du groupe Libertés, indépendants, outre-mer et territoires (LIOT), a ainsi qualifié sur BFM TV l'article 1er du texte portant réforme des retraites, qui supprime cinq régimes spéciaux donc ceux d'EDF, de la RATP et des membres du Conseil. «Pourquoi les autres ne sont-ils pas mis en extinction, dont celui des parlementaires ?», s'est étonné l'élu, réputé pour sa connaissance des questions touchant aux finances publiques. «J'ai toujours pensé [...] que nous devions donner l'exemple : on ne peut pas demander des efforts à nos concitoyens sans se les appliquer à soi-même», a-t-il argumenté.

Le député pointe le risque «d'alimenter l'antiparlementarisme»

Charles de Courson a visé, plus précisément, le régime spécial des sénateurs, rappelant que le régime applicable aux députés «a été réformé à deux reprises pour le rapprocher [...] du régime général». Il a souligné en revanche que les élus siégeant au Palais du Luxembourg en étaient «très éloignés». «On ne peut pas maintenir cela, sinon on alimente l'antiparlementarisme», a-t-il plaidé. Lire aussi Budget de la Sécurité sociale : la droite sénatoriale vote le départ en retraite à 64 ans De fait, le régime des députés a été réformé en 2018 : le montant net de la pension d’un député, au bout de cinq ans de mandat, s’établit désormais à 684,38 euros par mois, les élus du Palais Bourbon pouvant donc prétendre à 1 368 euros de pension après deux mandats, soit un niveau proche de la retraite moyenne des Français. «Oui, mais pour plus de 40 années de cotisations», relève France 3, qui précise qu'une retraite de député s’élève en moyenne à 2 700 euros. En comparaison, les sénateurs perçoivent en moyenne, pour un mandat de six ans, une pension d'environ 2 200 euros nets. Le Sénat avait indiqué à Libération en 2019 que le montant de la pension de retraite touchée par un sénateur était «de l'ordre de 3 856 euros net», en tenant compte des durées variables de cotisation en fonction du nombre de mandats. Un autre député, Pierre-Henri Dumont (Les Républicains), avait déposé un amendement visant à supprimer le régime spécial des sénateurs, s'attirant selon Politico les foudres des élus LR du Luxembourg, qui y ont vu la main d'Aurélien Pradié, député LR du Lot plutôt hostile à la réforme actuelle, dont Pierre-Henri Dumont est proche. Interrogé sur le sujet le 1er février sur LCI, le chef des sénateurs LR Bruno Retailleau, a souligné qu'il s'agissait d'«un régime autonome» qui, à la différence de celui des députés, «n’a pas besoin de subventions de l’Etat pour pouvoir s’équilibrer». En vertu de la séparation des pouvoirs, seuls les sénateurs peuvent décider de modifier leur régime. Ardent partisan de la réforme actuelle, à la différence de certains députés LR et de la majorité, Bruno Retailleau a réaffirmé que celle-ci avait été «conçue» par le Sénat, tout en contestant être «la béquille d'Emmanuel Macron». La réforme ne concerne pas certains des autres régimes spécifiques de retraite, dont ceux des marins-pêcheurs, de l'Opéra de Paris et de la Comédie française.
 
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Elisabeth Borne veut faire cette réforme pour économiser 12 milliards d'euros par an mais elle gaspille 15,9 milliards d'euros cette année pour des intérêts d'emprunts à taux variable indexés sur l'inflation ! Quelle mauvaise foi.

Le déficit en 2027 du système de #retraite est évalué à 12 milliards d'€. Le coût de la corruption est évalué en France à 120 milliards d'€ par an. Peut être qu'en combattant sérieusement la #corruption, la France aurait les moyens d'assurer une vie digne à ses retraités ?
 
La retraite en chanson ( vidéo )

 
EELV , allié de la Franc Macronnerie, quelle honte de ne pas défendre ses idées de fond et se mettre au service du tyran et du supplicier!

Sandrine Rousseau de NUPES (EELV) soutiendra la réforme des retraites du président Macron par opposition au RN​

Publié le 1 février 2023

La députée écologiste Sandrine Rousseau refuse de voter pour la motion référendaire sur les retraites déposée par le Rassemblement national.

Mardi, la conférence des présidents de l’Assemblée nationale a choisi — par tirage au sort — la motion référendaire déposée par le Rassemblement national contre la réforme des retraites plutôt que celle déposée par la Nupes. La députée écologiste Sandrine Rousseau a déclaré sur Europe 1 que c’était une « irresponsabilité » et refuse de voter pour la motion en raison de l’association avec un mouvement qu’elle considère comme fascisant.

Cette décision et cette trahison permettra à la réforme des retraites de passer sous la direction du président Macron. Les travailleurs Français — qu’ils soient maçons, aides-soignants, femmes de ménage… — qui ont manifesté leur mécontentement dans toute la France, devront se préparer à poursuivre leur travail jusqu’à 64 ans après l’abandon de la NUPES/EELV « C’est une ligne rouge que je ne franchirai jamais. Je ne voterai pas cette motion référendaire parce qu’il n’y a pas de collaboration possible avec ce mouvement, d’aucune manière, même sur un même texte. Nous ne pouvons pas collaborer avec un mouvement fascisant. », a réagi la députée Sandrine Rousseau sur d’Europe 1.
 

Bjorn

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Bladinaute averti
Oui au statu quo, les générations futures payeront.
Après nous le déluge de dettes.
 
À l’instant #Ursula Von der Leyen annonce 145 millions d’euros supplémentaires pour la Moldavie ! (Ça fait donc 30 millions payés par la France)
Mais n’oubliez pas : il faut réformer les retraites car on manque d’argent !…

Mais Cassons Nous de cet Union Européenne , de l'OTAN ... et VITE!!!
 
Retraites : l'Assemblée nationale repousse une motion LFI de rejet de la réforme 6 févr. 2023, 19:48- Avec AFP

L'Assemblée nationale a repoussé, par 292 voix contre 243, une motion LFI demandant le rejet de l'ensemble de la réforme des retraites, à l'ouverture des débats sur le projet du gouvernement. Les députés RN l'ont votée mais pas les LR.

A l'appui de la motion, la chef de file du groupe des insoumis Mathilde Panot avait fustigé un projet qui «aggrave le chaos» pour des Français déjà confrontés à de nombreuses difficultés. «Vous l'annoncez alors que les Français sont étranglés par la vie chère» et que le pays «compte toujours 10 millions de pauvres», avait-elle dénoncé. Plutôt que de demander aux salariés de travailler plus longtemps, Mathilde Panot a appelé le gouvernement à augmenter les salaires pour générer davantage de cotisations. «Réalisez l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes. Augmentez le taux d’emploi des seniors», a-t-elle exhorté. Les élus de la Nupes et du RN ont apporté leurs voix à la motion de LFI, mais pas ceux de LR. La présidente du groupe RN à l'Assemblée Marine Le Pen avait expliqué que son parti agissait «sans sectarisme» contre le gouvernement et sa réforme des retraites, et qu'il soutenait donc les propositions de la gauche allant contre le texte.

qqn saurait m'expliquer ce que c'est que la différence entre LR et LR-Emmanuel Macron ?
 

Affaire Olivier Dussopt : un document révélé par «Mediapart» contredit la défense du ministre​

Olivier Dussopt avait un caillou dans la chaussure pour le début des débats sur la réforme des retraites dans l’hémicycle. Le voilà encore plus lesté. Après une première série de révélations parue la semaine dernière affirmant qu’une synthèse du Parquet national financier accuse de «favoritisme» l’actuel ministre du Travail dans un marché public passé en 2009 avec la Saur, un groupe de traitement de l’eau, lorsqu’il était maire d’Annonay, Mediapart publie ce lundi un article mettant à mal la défense du macroniste. Dès les premières lignes de l’article, le média d’investigation se veut clair : «Olivier Dussopt a menti

Pour cette nouvelle salve de révélations, Mediapart a eu accès à un élément central du dossier : le compte rendu d’une réunion entre l’élu et le directeur national de la Saur de l’époque saisi par les policiers de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales de la police judiciaire lors de leur perquisition chez Olivier Dussopt. «Il n’y a pas d’échanges trouvés à mon domicile», affirmait pourtant le ministre samedi matin sur France Inter rappelle le média d’investigation.

Ce document intitulé «rencontre OB/OD290709», que l’élu a rédigé lui-même, montre non seulement que des échanges ont bien eu lieu entre Olivier Dussopt et Olivier Brousse, le patron de la Saur en 2009
alors que la commune d’Annonay s’apprête à passer en régie publique de la gestion de l’eau, après presque quarante ans de délégation à la Saur, mais surtout que les deux hommes évoquent «les marchés à venir». «Je lui ai signifié que […] [seraient] pris en compte dans les cahiers des charges des délais d’intervention et de la satisfaction/prestataire sortant», écrit Olivier Dussopt tandis que les autres candidats n’ont pas eu droit à leur rencontre avec le maire d’alors.


Points d’accord​

Les échanges retranscrits par Dussopt montrent plusieurs points d’accord entre les deux hommes. Notamment «sur le coût des travaux que l’entreprise doit réaliser pour la remise en état du réseau», écrit Mediapart. «OD/OB d’accord sur ce point», note l’actuel ministre dans son compte rendu. Dans le même document, Olivier Dussopt relaie des demandes d’Olivier Brousse comme le fait «[de ne pas s’enfermer] dans des critères trop contraignants, craignant un dumping sur le prix». «C’est l’un des candidats lui-même qui poserait ses conditions à la puissance publique et propose même d’en rédiger les termes, en potentielle violation des règles de concurrence libre et non faussée», résume Mediapart. Contrairement à ce qu’exige la loi, tous les candidats à l’appel d’offres n’auraient donc pas eu le même niveau d’information dans cette affaire. Autrement dit, un potentiel marché truqué
 
  • Énormément de monde dans les rues encore aujourd’hui
  • Des sondages de plus en plus hostiles
  • Un ministre du Travail empêtré dans une affaire grave
  • Une implication de l’UE de plus en plus évidente aux yeux des Français

La mayonnaise prend contre Macron et sa réforme
 

Bjorn

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Bladinaute averti

Piqûre de rappel​

Interview de M. Lionel Jospin, Premier ministre, dans "Le Parisien" du 29 avril 1999, sur le diagnostic sur les retraites.​

 
Je conseille à ceux qui le peuvent d'immigrer ailleurs, j'y pense réellement, je n'y trouve plus mon compte.
Quand je vois la retraite de mes parents qui ont travaillé toute leur vie et encore ils ont eu de la chance d'avoir un héritage foncier. Mais je pense à ceux qui ont 1000 euros par mois sans rien, encore locataire et devant re travailler pour boucler les fin de mois.
 
Oui au statu quo, les générations futures payeront.
Après nous le déluge de dettes.
Bonjour Bjorn
J'ai une question pour toi .
La Suisse est réputée pour sa filière de l'apprentissage ...J'aurais aimé savoir si les années d'apprentissage en Suisse sont comptabilisées pour la retraite ? Merci .
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur

Réforme des retraites 2023 : les jeunes promettent de se mobiliser samedi​

La mobilisation contre la réforme des retraites a été moins forte, mardi 7 février, qu’une semaine plus tôt. Mais les associations lycéennes et étudiantes misent sur la journée de manifestation samedi 11 février.

lacroix
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur

En direct​

Retraites : pendant les manifestations, les députés reprennent l'examen de la réforme​

Suivez toute l'actualité de ce mardi, troisième jour de mobilisation depuis le début de l'année, autour du projet de réforme des retraites. Les députés continuent l'examen du texte.

Les manifestations les plus importantes ce mardi

Voici les chiffres de mobilisation communiqués par les syndicats et la police :

Paris : 400 000 manifestants (syndicats)
Marseille : 180 000 manifestants (syndicats) / 15 000 (police)
Toulouse : 80 000 manifestants (syndicats) / 23 000 (police)
Bordeaux : 55 000 manifestants (syndicats)
Nantes : 45 000 manifestants (syndicats)
Lyon : 30 000 manifestants (syndicats)
Grenoble : 27 000 manifestants (syndicats)
Rennes : 25 000 manifestants (syndicats)
Caen : 20 000 manifestants (syndicats)
Saint-Etienne : 20 000 manifestants (syndicats) / 6200 (police)
Nice : 20 000 manifestants (syndicats)
Strasbourg : 16 000 manifestants (syndicats) / 7000 (police)

 

Bjorn

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Bonjour Bjorn
J'ai une question pour toi .
La Suisse est réputée pour sa filière de l'apprentissage ...J'aurais aimé savoir si les années d'apprentissage en Suisse sont comptabilisées pour la retraite ? Merci .
Non, le critère c'est 65 ans.
Il y a deux systèmes parallèles de retraite l'AVS qui dépend des cotisations payées.
min. 1185 francs max. 2370.-
À ce payement s'ajoute la caisse de pension qui varie en fonction des cotisations, là pas de limites.
Moyenne statistique 2'350 mens.
On peut travailler après 65 ans ce qui augmente le montant des rentes.

Une personne qui commence un apprentissage à 15 ans et prend la retraite à 65 ans aura travaillé 50ans et une confortable retraite.
C'est ce qui va m'arriver et je trouve ça normal.
 
C'est ce qui va m'arriver et je trouve ça normal.
Inch'Allah ...Parce que 30% des plus pauvre en France sont mort à 65 ans ...
Mais bon si ton job n'est pas trop tuant , ni trop épuisant tu as quelques chances de profiter avant de rendre des comptes ...
Perso plutot qu'une bonne retraite à 65 ans je vise une retraite modeste à 60 et je m'organise pour vivre dans le sobriété mais la qualité , les quelques années qu'il me restera en à peu prés bonne santé ...C'est pas gagné , le mien de job est assez usant !
 
Cette décision et cette trahison permettra à la réforme des retraites de passer sous la direction du président Macron. Les travailleurs Français — qu’ils soient maçons, aides-soignants, femmes de ménage… — qui ont manifesté leur mécontentement dans toute la France, devront se préparer à poursuivre leur travail jusqu’à 64 ans après l’abandon de la NUPES/EELV

 
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