"pourquoi il faut autoriser les signes religieux à l’école"

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion Amine4
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Ah mince je pensais que la croyance était une question de foi et je ne concevais que la foi pouvait être imposé....j'ai tout faux alors... :(
De même la mécréance est une croyance. En l'occurrence une croyance en la non-existence de Dieu (pour ce qui est de l'athéisme). Une croyance car non une certitude du fait que cela n'est pas prouvable.

Ainsi les athées sont des Croyants et imposent, le plus naturellement possible et à l'instar des parents Musulmans, leurs croyances à leur progéniture. Ainsi que le fait chaque parent soucieux du bien-être de ses enfants et qui tend, en conséquence, à lui enseigner ce qu'il perçoit comme étant bien.

Sonder nos comportements peut parfois permettre de se rendre compte des grandes similitudes qui nous relient à ceux-là même dont nous critiquons l'attitude.
 
Et c'est là que l'on peut trouver une réponse dans ce post :

A une loi injuste nul n'est tenu d'obéir
on ne peut pas dans un pays fixer des lois différentes parce que celui là aime bien manger sans sel,l'autre n'aime que le poivre,lui aime les deux,il faudrait presque une loi différente pour chaque habitant,qu'on soit un homme ou une femme,selon nos orientations sexuelles etc,on en finirait plus,les lois sont communes à tout le monde,c'est ce qui permet de mettre tout le monde sur un même pied d'égalité,sinon à la fin t'aurais : pourquoi lui et pas moi,ben moi aussi je veux comme lui etc,on en finirait plus,il n'y aurait que des differences,des rejets,des amalgames,et ca profilerait plus vite une guerre civile que le fait que pendant les heures de cours a l'école et juste a l'ecole,on s'abstient du religieux pour se concentrer sur l'essentiel,mon avenir.
 
L'Etat veut toujours ton bien... particulierement tes impots. :D

Mais serieusement, les lois sont generalement creees avec de bonnes intensions. Elles developpent parfois des effets non prevus a l'avance. C'est pour ca qu'on pourrait reflechir a creer des lois avec une duree de validite limitee par ex. a 5 ou 10 ans; si elles ne sont pas renouvelees par le parlement, elles ne seront automatiquement plus en vigueur. Une idee a proposer aux politiciens. ;)
Je ne connais pas l'intention qui anime le législateur au moment du vote de la loi ou de l'approbation du règlement (pour ce qui concerne le domaine "ministériel") et je ne pense pas que je puisse affirmer que celles-ci sont majoritairement dénuées d'intérêts en faveur d'une quelconque "congrégation" proche de ceux là même qui imposent les normes.

De toutes façons, l'intention ne me semble pas suffisante pour reconnaitre la potentielle bienveillance (qui se traduirait dans les faits) des élites à l'égard des citoyens. En effet, un vieux refrain veut qu'avec les meilleures intentions l'on peut faire les pires choses (et l'histoire nous le démontre amplement).
 
De même la mécréance est une croyance. En l'occurrence une croyance en la non-existence de Dieu (pour ce qui est de l'athéisme). Une croyance car non une certitude du fait que cela n'est pas prouvable.
Ainsi les athées sont des Croyants et imposent, le plus naturellement possible et à l'instar des parents Musulmans, leurs croyances à leur progéniture. Ainsi que le fait chaque parent soucieux du bien-être de ses enfants et qui tend, en conséquence, à lui enseigner ce qu'il perçoit comme étant bien.
Sonder nos comportements peut parfois permettre de se rendre compte des grandes similitudes qui nous relient à ceux-là même dont nous critiquons l'attitude.
Je pense que c'est faux de dire que les parents athées imposent la mécréance à leurs enfants... et de plus l'enfant devenu adulte aura la liberté de vivre ses convictions comme il l'entend...
 
on ne peut pas dans un pays fixer des lois différentes parce que celui là aime bien manger sans sel,l'autre n'aime que le poivre,lui aime les deux,il faudrait presque une loi différente pour chaque habitant,qu'on soit un homme ou une femme,selon nos orientations sexuelles etc,on en finirait plus,les lois sont communes à tout le monde,c'est ce qui permet de mettre tout le monde sur un même pied d'égalité,sinon à la fin t'aurais : pourquoi lui et pas moi,ben moi aussi je veux comme lui etc,on en finirait plus,il n'y aurait que des differences,des rejets,des amalgames,et ca profilerait plus vite une guerre civile que le fait que pendant les heures de cours a l'école et juste a l'ecole,on s'abstient du religieux pour se concentrer sur l'essentiel,mon avenir.
Non faux...tout le monde dans un même moule est le propre du fascisme...

"La complémentarité dans la différence avec le respect mutuel.."
tu me copies ça 20.000 fois pour demain...je vais te dé-fasciser tu vas voir...tu vas être heureux...
 
C'est vous les fachos qui insultez l'intelligence humaines avec des lois fascistes d'un autre âge...


Pkoi un musulman ou une musulmane devrait cacher son islamité?

A quel moment l'ai-je demandé personnellement ?

Pkoi un chrétien devrait cacher sa croix?
Et en terres chrétiennes en plus?!

Même question que ci-dessus. Peux-tu me citer ?


On a l'impression de vivre une mauvaise blague...
Le type il est chez lui...dans son pays..de tradition catholique et on lui refuse de porter la croix...

Seul un esprit fasciste peut sortir une loi pareille...

Un esprit fasciste non-catholique et non-croyant...

Ou un croyant séculariste. Si si, ça existe.

Ce sont les catholiques qui doivent combattre ces fascistes en premier...Pkoi votre pape chéri qui s'est empressé de pleurer sur les arméniens ne dit mot sur ce sujet ô combien plus important?
Pkoi il se tait?
Pkoi ne défend-t-il pas les catholiques de France?

Parce qu'il reconnait quelque chose que tu sembles nier : la souveraineté du peuple à se gouverner lui-même.

Ceci dit, ce n'est certainement pas "mon" pape. Et je ne lui reconnais aucune autorité même si le dernier est plutôt un agréable changement à mes yeux.
 
Tu lui impose la non-spiritualité...tu la prives de la Vie spirituelle qui va faire d'elle une femme épanouie...elle deviendra une coquille vide...tu es donc un criminel fasciste anti-religion...
pas du tout,a 4 ans la spiritualité elle s'en fout,je lui parle de quelqu'un la haut mais sans rentrer plus dans le sujet,les questions viendront toute seule avec le temps,elle formera sa spiritualite elle meme,et celle qu'elle a choisie,je ne voudrait pas lui imposer une religion et la formater pour qu'elle ne croit qu'en elle,et où je pense elle s'épanouira moins que lorsqu'on la laisse choisir,car c'est son choix,donc deja il y a une forme d'appartenance du fait qu'elle en est l'instigatrice,apres donner forcément sa religion a son enfant,n'est pas forcement un signe d'épanouissement futur pour elle.
 
Je pense que c'est faux de dire que les parents athées imposent la mécréance à leurs enfants... et de plus l'enfant devenu adulte aura la liberté de vivre ses convictions comme il l'entend...
Ainsi que l'enfant Musulman qui, une fois devenu adulte, aura la liberté de vivre ses convictions comme il l'entend. Le nombre de personnes nées Musulmanes et ne pratiquant plus nous le démontre au quotidien.
L'enfant Musulman n'est pas plus aliéné que l'enfant mécréant. Il est confronté, durant sa socialisation primaire, aux idées de ses parents et adopte nécessairement une partie des schèmes de pensées qui sont les leurs.
Dans les deux cas, il reçoit une morale, une vision du monde, des rapports dans la sociétés, de la place de l'homme et de la femme, de l'existence ou non de Dieu.....

En grandissant il arrive qu'il s'en émancipe de même qu'il arrive qu'il conserve le même paradigme. La rationalité n'est pas plus forte dans une situation que dans l'autre.
 
Si les enfants sont malléable pour les parents religieux, alors c'est valable pour les parents athée...et moi ça me choque pas, les parents vont forcément éduqué leur enfants dans l'athéisme si ils sont athée, le catholicimse si ils sont catho etc...je comprends pas pourquoi ça pose problème.

A la place de "forcément" j'utiliserais plutôt "habituellement" ou "le plus souvent".

En ce qui me concerne j'ai éduqué mes enfants dans les préceptes de... rien du tout. Mes valeurs personnelles, oui, certainement. Mais aucun courant religieux ou athée en particulier.

Je n'ai jamais abordé la religion sauf si eux m'en parlaient et me posaient des questions. Et je me suis contenté de dire en gros "si tu veux en savoir plus, va interroger le rabbin, le prêtre, le pasteur, l'imam, etc...".

Mon seul garde-fou est de les accompagner dans leur quête spirituelle afin d'éviter qu'ils ne tombent sur des individus peu fréquentables (peu importe la religion). J'ai vu beaucoup trop de familles croyantes se déchirer pour des questions intimes telles que la foi.

Certains vivent les conversion comme de véritable trahison alors que ça ne les regarde en rien finalement.
 
on ne peut pas dans un pays fixer des lois différentes parce que celui là aime bien manger sans sel,l'autre n'aime que le poivre,lui aime les deux,il faudrait presque une loi différente pour chaque habitant,qu'on soit un homme ou une femme,selon nos orientations sexuelles etc,on en finirait plus,les lois sont communes à tout le monde,c'est ce qui permet de mettre tout le monde sur un même pied d'égalité,sinon à la fin t'aurais : pourquoi lui et pas moi,ben moi aussi je veux comme lui etc,on en finirait plus,il n'y aurait que des differences,des rejets,des amalgames,et ca profilerait plus vite une guerre civile que le fait que pendant les heures de cours a l'école et juste a l'ecole,on s'abstient du religieux pour se concentrer sur l'essentiel,mon avenir.
Effectivement et cela rejoint ce que je conclus dans le post. A savoir l'imperfection essentielles des lois humaines et le chaos qui finit nécessairement par résulter.

Quant à l'école et le fait qu'il faille s'abstenir du religieux pour se concentrer sur l'avenir, je ne vois pas le blocage que le religieux créerait pour empêcher une bonne concentration.
 
Si j'impose l'islam à ma fille c'est parce que j'estime que l'islam est bon...

Le parent impose toujours ce qu'il estime bon pour son enfant...

Le parent ne devrait rien imposer d'autre que les règles de société,du vivre-ensemble.

Le reste devrait rester uniquement le choix de l'enfant. C'est rarement le cas. Un enfant n'appartient pas à ses parents, il s'appartient tout seul. Il devrait être libre de poser ses choix tant que ceux-ci ne le mettent pas en danger.
 
De même la mécréance est une croyance. En l'occurrence une croyance en la non-existence de Dieu (pour ce qui est de l'athéisme). Une croyance car non une certitude du fait que cela n'est pas prouvable.

Ainsi les athées sont des Croyants et imposent, le plus naturellement possible et à l'instar des parents Musulmans, leurs croyances à leur progéniture. Ainsi que le fait chaque parent soucieux du bien-être de ses enfants et qui tend, en conséquence, à lui enseigner ce qu'il perçoit comme étant bien.

Sonder nos comportements peut parfois permettre de se rendre compte des grandes similitudes qui nous relient à ceux-là même dont nous critiquons l'attitude.

L'athéisme n'est pas une croyance. C'est une réfutation.

Le discours de l'athéisme comme une croyance est un pur sophisme habituellement utilisé par les personnes qui refusent que l'être humain puisse ne pas croire. J'ai bien dis ne pas croire et non croire que Dieu n'existe pas.

Si tu ne perçois pas la nuance, peut-être devrais-tu discuter avec plus d'athées.
 
Ainsi que l'enfant Musulman qui, une fois devenu adulte, aura la liberté de vivre ses convictions comme il l'entend. Le nombre de personnes nées Musulmanes et ne pratiquant plus nous le démontre au quotidien.
L'enfant Musulman n'est pas plus aliéné que l'enfant mécréant. Il est confronté, durant sa socialisation primaire, aux idées de ses parents et adopte nécessairement une partie des schèmes de pensées qui sont les leurs.
Dans les deux cas, il reçoit une morale, une vision du monde, des rapports dans la sociétés, de la place de l'homme et de la femme, de l'existence ou non de Dieu.....

En grandissant il arrive qu'il s'en émancipe de même qu'il arrive qu'il conserve le même paradigme. La rationalité n'est pas plus forte dans une situation que dans l'autre.

Plus un savoir est ancré tôt chez un être humain, plus persistant il sera. Après cela, comment peut-on dire "il fera comme il le veut". Il fera surtout et majoritairement comme on lui a appris à faire.

C'est comme imposer à un enfant d'être droitier pendant 15 ans et finalement lui dire "tiens, si tu veux, tu peux être gaucher aussi, ça me dérange pas". Et s'étonner que peu le deviennent.
 
Sans vouloir te vexer, après avoir déjà "débattu" à de nombreuses reprises avec toi et après la lecture de nombre de tes posts, je ne désire plus le dialogue avec toi et ne lis même plus tes messages pour tout un tas de raisons qui feraient de moi quelqu'un de désagréable si je les exposais de nouveau.

Ainsi, je t'invite à ne plus perdre ton temps à me "répondre" car tes "réponses" resteront lettre morte.
 
Sans vouloir te vexer, après avoir déjà "débattu" à de nombreuses reprises avec toi et après la lecture de nombre de tes posts, je ne désire plus le dialogue avec toi et ne lis même plus tes messages pour tout un tas de raisons qui feraient de moi quelqu'un de désagréable si je les exposais de nouveau.

Ainsi, je t'invite à ne plus perdre ton temps à me "répondre" car tes "réponses" resteront lettre morte.

Autant pour le débat d'idées et le partage tant prôné sur les forums...
 
Effectivement et cela rejoint ce que je conclus dans le post. A savoir l'imperfection essentielles des lois humaines et le chaos qui finit nécessairement par résulter.

Quant à l'école et le fait qu'il faille s'abstenir du religieux pour se concentrer sur l'avenir, je ne vois pas le blocage que le religieux créerait pour empêcher une bonne concentration.
Mais il n'existe que des lois humaines, les lois divines étant de toute façon au final humaine. Donc que proposez vous pour sortir du chaos ?
 
Mais il n'existe que des lois humaines, les lois divines étant de toute façon au final humaine. Donc que proposez vous pour sortir du chaos ?
Je suis de nature fataliste et ne crois pas que nous puissions, un jour, parvenir à nous sortir de ce chaos autrement que par une intervention Divine mais je nuancerai ton propos sur un point.
Les lois Divines ne sont humaines que pour ceux ne croyant pas aux révélations car il en existe qui sont suffisamment claires pour ne pas nécessiter une quelconque interprétation (encore faut-il reconnaitre leur Auteur).
Ainsi je pense qu'il existe un idéal en terme de législation mais que celui-ci ne sera pas appliqué et que cet idéal n'est certainement pas d'origine humaine et ne pourra jamais l'être.

Pour le Croyant il existe donc un graal. Pour le mécréant, la perfection n'existe pas et il faut se contenter de l'injustice, de ce qui est imparfait, du mal et ce dans l'espoir (et non dans la certitude), qu'il s'agisse d'un moindre mal en comparaison avec d'autres (je parle de la forme des régimes et de "la démocratie est le moins pire des régimes").
 
Ps : Je ne propose rien, je me contente juste de constater les faillites et le nécessaire échec d'un système qui renie ce qui peut l'élever. Je vous laisse deviner ce dont il s'agit.
 
non,une croix va pas le rendre plus bête,mais pas plus intelligent non plus,et puis son voisin n'a peut être pas envie non plus qu'on lui impose la vision d'une croix ou d'un voile,c'est aussi son droit,et puis a quoi ça sert d'afficher sa religion a l'école ? Si en dehors on peut faire ce qu'on veut.

Tant que le voisin on lui impose pas de porter un signe religieux lui n'as pas à imposer de l'enlever, car la liberté de l'un s'arrête à la liberté de l'autre.

Je ne comprends toujours pas en quoi ça vous dérange d'afficher son appartenance religieuse, que ce soit dehors à l'école ou en magasin, c'est quoi le problème ?

Dite franchement ce que vous pensez arrête de vous planquez derrière des histoires de neutralité, de valeurs, de respect etc...pas à moi ce genre de slogan fourre tous, vous voulez poussez les gens à l'athéisme ? vous voulez qu'ils apostasient parce que pour vous un monde sans religion serait un monde meilleur ? enlever les signes religieux des individus ça vous donne l'espoir, la superstition qu'à force sa leur enlèvera la foi ? c'est quoi le projet ?
 
Dernière édition:
A la place de "forcément" j'utiliserais plutôt "habituellement" ou "le plus souvent".

En ce qui me concerne j'ai éduqué mes enfants dans les préceptes de... rien du tout. Mes valeurs personnelles, oui, certainement. Mais aucun courant religieux ou athée en particulier.

Je n'ai jamais abordé la religion sauf si eux m'en parlaient et me posaient des questions. Et je me suis contenté de dire en gros "si tu veux en savoir plus, va interroger le rabbin, le prêtre, le pasteur, l'imam, etc...".

Mon seul garde-fou est de les accompagner dans leur quête spirituelle afin d'éviter qu'ils ne tombent sur des individus peu fréquentables (peu importe la religion). J'ai vu beaucoup trop de familles croyantes se déchirer pour des questions intimes telles que la foi.

Certains vivent les conversion comme de véritable trahison alors que ça ne les regarde en rien finalement.

Tu élèves tes enfants comme tu veux Docours, mais tu n'as pas à imposer aux parents d’élever leur enfants selon tes idéaux.
 
Tu élèves tes enfants comme tu veux Docours, mais tu n'as pas à imposer aux parents d’élever leur enfants selon tes idéaux.

Bien pour cela que je m'exprime à la première personne du singulier.

Par contre, qu'on ne vienne pas dire que chacun peut aisément changer de religion ou d'avis sur quelque chose qui est enseigné depuis la plus tendre enfance. Changer de préjugés, casser les résultantes des conflits cognitifs précédents, réduire son savoir en miette pour le reconstruire, cela demande une énergie incroyable.

Et je ne parle pas ici de "force mentale" ou de "volonté", je parle bel et bien en terme de biologie et de biochimie quand je parle d'energie et de changement.

Pour te donner une idée, il est plus énergivore de casser une croyance apprise vers 4 ans qu'apprendre une nouvelle langue n'ayant que très peu de syllabes proches de sa langue maternelle.

Du coup, quand on me dit "ils ont toute liberté de...", biologiquement, ce n'est pas le cas. A moins de pouvoir établir ses propres croyances dès le début.
 
Bien pour cela que je m'exprime à la première personne du singulier.

Par contre, qu'on ne vienne pas dire que chacun peut aisément changer de religion ou d'avis sur quelque chose qui est enseigné depuis la plus tendre enfance. Changer de préjugés, casser les résultantes des conflits cognitifs précédents, réduire son savoir en miette pour le reconstruire, cela demande une énergie incroyable.

Et je ne parle pas ici de "force mentale" ou de "volonté", je parle bel et bien en terme de biologie et de biochimie quand je parle d'energie et de changement.

Pour te donner une idée, il est plus énergivore de casser une croyance apprise vers 4 ans qu'apprendre une nouvelle langue n'ayant que très peu de syllabes proches de sa langue maternelle.

Du coup, quand on me dit "ils ont toute liberté de...", biologiquement, ce n'est pas le cas. A moins de pouvoir établir ses propres croyances dès le début.

C'est comme ceux qui ont été éduqué dans l'athéisme depuis l'âge de 4 ans, très difficile pour eux de casser et détruire, réduire en miette l'athéisme pour ce convertir à une religion et c'est bien normal ! faut pas forcer la nature humaine à prendre le chemin qu'on voudrait qu'elle prenne, chaque individus à reçus une éducation et des convictions, c'est ce qui fait que nous somme tous différent tant que le respect est là je me fiche de savoir si mon voisin et convaincu ou pas convaincu de ses croyances ou son athéisme, c'est entre lui et lui.
 
C'est comme ceux qui ont été éduqué dans l'athéisme depuis l'âge de 4 ans, très difficile pour eux de casser et détruire, réduire en miette l'athéisme pour ce convertir à une religion et c'est bien normal ! faut pas forcer la nature humaine à prendre le chemin qu'on voudrait qu'elle prenne, chaque individus à reçus une éducation et des convictions, c'est ce qui fait que nous somme tous différent tant que le respect est là je me fiche de savoir si mon voisin et convaincu ou pas convaincu de ses croyances ou son athéisme, c'est entre lui et lui.

Ma réflexion valait pour tous les systèmes. Tu sais que je ne suis pas athée (ou tu as oublié ?). Ce n'est donc pas du tout un pamphlet d'athéiste militant.

Quand à "forcer la nature humaine à prendre un chemin", ce serait plutôt commencer par la laisser réellement choisir le chemin qu'elle désire prendre. C'est plutôt cela que j'essaye, sans prétendre y arriver, de mettre en place. A titre personnel ou dans l'amphithéatre.
 
Ma réflexion valait pour tous les systèmes. Tu sais que je ne suis pas athée (ou tu as oublié ?). Ce n'est donc pas du tout un pamphlet d'athéiste militant.

Quand à "forcer la nature humaine à prendre un chemin", ce serait plutôt commencer par la laisser réellement choisir le chemin qu'elle désire prendre. C'est plutôt cela que j'essaye, sans prétendre y arriver, de mettre en place. A titre personnel ou dans l'amphithéatre.

Moi aussi je laisse les gens choisir, c'est pour ça que je m'interposes pas dans leur éducations ou considère qu'il faut "neutralisé" les enfants dans le domaine des convictions.
 
Vous êtes tous la à débattre et spéculer... Et si on demande au concernée

Je ne porte pas le voile mais je ne devetis jamais mes jambes, pas vraiment par soucis religieux mais je suis mal à l'aise autrement qu'en pantalon et je me sentirais mal à l'aise et je me sentirais injustement traité

Donc temps que l'on ne vous enlève pas une chose inherante à votre personne vous ne pouvez que spéculer sur le ressenti de ces filles
 
Moi aussi je laisse les gens choisir, c'est pour ça que je m'interposes pas dans leur éducations ou considère qu'il faut "neutralisé" les enfants dans le domaine des convictions.

Eduquer, c'est un art autant qu'une science. Ca fait autant appel à l'inné qu'à l'acquis. Je ne pense pas que transmettre l'acquis soit "neutraliser" les enfants. Ni même interférer. Il s'agit simplement de transférer, d'enseigner en fait, des faits. Et après seulement de laisser les parents faire en toute conscience.

Je pense sincèrement que des cours d'éducation seraient un plus, surtout dans notre époque où le monde s'est rétrécit en terme de distance et de confrontation culturelles mais où les esprits sont, eux aussi, devenus plus étroits.

Je ne parle pas de cours disant "voici ce qu'il faut faire pour être un bon parent" mais plutôt "voici ce qu'est un enfant". Je parle pas de méthodologies à appliquer, simplement de connaissances à posséder.

Après, si les parents veulent toujours transmettre leurs croyances comme étant les seules valables, libres à eux. Je les jugerais dommageables, tant pour l'enfant que pour "nous" dans un sens très large du "nous". Mais je n'irais pas sonner à leur porte, l'arme à la main, pour les faire changer.
 
Eduquer, c'est un art autant qu'une science. Ca fait autant appel à l'inné qu'à l'acquis. Je ne pense pas que transmettre l'acquis soit "neutraliser" les enfants. Ni même interférer. Il s'agit simplement de transférer, d'enseigner en fait, des faits. Et après seulement de laisser les parents faire en toute conscience.

Je pense sincèrement que des cours d'éducation seraient un plus, surtout dans notre époque où le monde s'est rétrécit en terme de distance et de confrontation culturelles mais où les esprits sont, eux aussi, devenus plus étroits.

Je ne parle pas de cours disant "voici ce qu'il faut faire pour être un bon parent" mais plutôt "voici ce qu'est un enfant". Je parle pas de méthodologies à appliquer, simplement de connaissances à posséder.

Après, si les parents veulent toujours transmettre leurs croyances comme étant les seules valables, libres à eux. Je les jugerais dommageables, tant pour l'enfant que pour "nous" dans un sens très large du "nous". Mais je n'irais pas sonner à leur porte, l'arme à la main, pour les faire changer.

"Je pense sincèrement que des cours d'éducation seraient un plus, surtout dans notre époque où le monde s'est rétrécit en terme de distance et de confrontation culturelles mais où les esprits sont, eux aussi, devenus plus étroits."

Et c'est là que tu contredit quand tu affirmes que :

"Je ne pense pas que transmettre l'acquis soit "neutraliser" les enfants. Ni même interférer. Il s'agit simplement de transférer, d'enseigner en fait, des faits. Et après seulement de laisser les parents faire en toute conscience."

Il y a dans cette phrase une prétention de ta part selon laquelle tu es plus important pour l'éducation de l'enfants que leur propre parent, tu semble te considéré comme un garde fou pour les enfants ce qui est très prétentieux, à vouloir mettre des principes dans la tête des enfants qui agirons comme des boucliers insidieux contre l'influence de leur parent au niveau de leur idéologie (atheisme, religion etc...) dans l'espoire que l'enfant délaissera les croyances de ses parents, ce qui est une tentative de contrôler les idées de l'enfant sous couvert de "juste leur apprendre des faits", ceci ce confirme par ta phrase suivante :

"Après, si les parents veulent toujours transmettre leurs croyances comme étant les seules valables, libres à eux. Je les jugerais dommageables"

Donc voila tu considère que la croyance des parent n'est pas valable donc moins légitime que tes idéaux ce qui n'est plus de l'enseignement mais de la propagande, évidemment tu le dit pas directement tu préfères jouer sur de la fausse modestie en invoquant de beaux principes qui veulent tous et rien dire à la fois comme "Eduquer, c'est un art autant qu'une science. Ca fait autant appel à l'inné qu'à l'acquis.".
 
"Je pense sincèrement que des cours d'éducation seraient un plus, surtout dans notre époque où le monde s'est rétrécit en terme de distance et de confrontation culturelles mais où les esprits sont, eux aussi, devenus plus étroits."

Et c'est là que tu contredit quand tu affirmes que :

"Je ne pense pas que transmettre l'acquis soit "neutraliser" les enfants. Ni même interférer. Il s'agit simplement de transférer, d'enseigner en fait, des faits. Et après seulement de laisser les parents faire en toute conscience."

En quoi je me contredis puisque je parle uniquement de faits ?

Il y a dans cette phrase une prétention de ta part selon laquelle tu es plus important pour l'éducation de l'enfants que leur propre parent, tu semble te considéré comme un garde fou pour les enfants ce qui est très prétentieux,

Plus important, non, puisque je n'interviens pas dans le processus d'éducation de l'enfant (dans le cadre de notre discussion, dans les faits, j'y interviens mais lors de mon travail et en quantité négligeable). Plus instruit, oui, certainement. C'est mon boulot. Je suis détenteur de plus de connaissances que le parent moyen sur ce qu'est qu'éduquer et ce qu'est un enfant. Comment il "fonctionne", comment il "réfléchit", comme il est "construit" et comment il "se construit".

Trouverais-tu arrogant un médecin qui prétend en savoir plus sur ton corps que toi ? Ou un plombier qui prétend en savoir plus sur la plomberie de ta maison que toi ? C'est son boulot, il a été formé pour, il a appris et continue d'apprendre sur ce métier, il est forcément plus qualifié.

Aucune idée de ton propre boulot, mais tu es certainement plus qualifié que moi à le faire. Peux-tu reconnaitre que je suis, du coup, plus qualifié que toi à faire le mien ?

(sauf si tu fais le même boulot, du coup, ça annule ce que je dis plus haut).

à vouloir mettre des principes dans la tête des enfants qui agirons comme des boucliers insidieux contre l'influence de leur parent

L'idée est justement l'inverse de ce que tu énonces. Il s'agit justement de ne mettre AUCUN principe DU TOUT dans "la tête des enfants". Autre que certains principes que nous pourrions tous juger d'universel (ne tue pas, ne vole pas, ne mens pas,etc...).

Et puis, contre l'influence des parents ? Je viens de dire, justement, que c'est grâce aux parents qu'il est possible de laisser une véritable liberté à l'enfant. Pas contre eux masi avec eux.

au niveau de leur idéologie (atheisme, religion etc...)

Ce n'est pas un système qui fonctionne sur l'idéologie. C'est comme cela qu'on forme des universitaires. Sans idéologie du tout. Tu fournis les infos et eux se débrouillent.

dans l'espoire que l'enfant délaissera les croyances de leur parent,

Je n'ai jamais dit cela. J'ai dit, dasn l'espoir que l'enfant trouve sa voie lui-même en toute indépendance. Ou plutôt, dans la plus grande indépendance possible. La voie qu'il choisit ne m'intéresse pas en fait. C'est le choix qui m'intéresse, pas ce qui est choisi. C'est la capacité à l'enfant de décider qui est importante. Le reste devient non pertinent.

ce qui est pour moi une tentative de contrôler les idées de l'enfant sous couvert de "juste leur apprendre des faits",

Tu dois être fatigué parce que ce n'est pas aux enfants que moi, Docours (ou un autre), apprendrait des faits mais aux parents. Je pensais avoir été clair sur ce point mais lorsque je parlais d'apprendre aux autres ce qu'étaient un enfant, comme il fonctionnait, etc... je parlais bel et bien de l'apprendre à ceux qui désirent avoir un enfant.

En bref, dans l'idéal, ce serait un mélange de diverses sciences vulgarisées permettant au gars/à la femme lambda d'appréhender comment fonctionne un enfant. Rien de plus que ce qu'on trouve en librairie mais avec l'avantage d'être produit par des scientifiques et non une quelconque célébrité passagère qui promet monts et merveilles. De se contenter de faits et non de donner des "méthodes miracles" à la ***, dangereuses et, elles, clairement idéologiques.

dans l'espoire que l'enfant délaissera les croyances de leur parent, ce qui est pour moi une tentative de contrôler les idées de l'enfant sous couvert de "juste leur apprendre des faits",

Comment puis-je contrôler les idées à mettre dans la tête de l'enfant quand :

1. Je m'adresse aux parents, qui feront encore ce qu'ils veulent
2. Ma proposition pédagogique est surtout de ne fournir aucune idée à placer dans la tête de l'enfant. Pas d'autres idées qu'il n'a placé, lui-même, dedans.

Comment veux-tu que je fasse du lavage de cerveau, ce que tu sous-entends, avec... rien ? Du vide. Pas d'idéologie aucune sauf ce qui vient naturellement à l'enfant comme question avec comme rôle pour les parents d'y répondre de la façon la plus large et la moins remplie de préjugés possibles.

Comment parler de lavage de cerveau quand c'est le ou les parents qui feront les choix sur base de faits ?

ceci ce confirme par ta phrase suivante :

"Après, si les parents veulent toujours transmettre leurs croyances comme étant les seules valables, libres à eux. Je les jugerais dommageables"

Comprends bien qu'il y a "deux personnes" qui s'expriment ici. Que les deux vivent dans des "univers" séparés et que mon cerveau fonctionne, ou essaye de fonctionner, sans que l'un n'interfère envers l'autre.

Quand je dis "des cours d'éducation donnés aux parents seraient utiles", c'est le pédagogue qui parle. Le scientifique. La personne de savoir, d'acquis, d'expérience qui désire transmettre une idée aux autres qu'il pense ne pas être mauvaise.

Cette personne se force constamment à n'avoir aucune idéologie, aucun préjugé, aucune idée préconçue et ce sur tous les sujets possibles et inimaginables. C'est une personne qui est bâtie seulement de faits (essaye de l'être en tout cas). Pas d'idéologie ici, pas de théorie sociale, rien que du fait.

Par contre, mon dernier paragraphe est "l'oeuvre" de l'autre personne. Celle qui vit son quotidien dans un monde qui n'est pas forcément composé de faits à 100% compréhensibles, qui doute, qui possède des réflexions à la ***, etc... Bref, mon "moi" civil. Celui-là, et uniquement celui-là et dans le cadre d'une conversation, émet un jugement. Comme tout à chacun.

Cette personne-là ne s'insinuera jamais dans un cours. Dans un énoncés de faits ou de principes scientifiques. Cette personne est mise de coté chaque fois que "l'autre" en éprouve le besoin.

Donc voila tu considère que la croyance des parent n'est pas valable donc moins légitime que tes idéaux ce qui n'est plus de l'enseignement mais de la propagande, évidemment tu le dit pas directement tu préfères jouer sur de la fausse modestie en invoquant de beaux principes qui veulent tous et rien dire à la fois comme "Eduquer, c'est un art autant qu'une science. Ca fait autant appel à l'inné qu'à l'acquis.".

Ce serait de la propagande si je disais "eyh, voici la meilleure méthode pour élever des enfants". Ou encore "ma méthode est la seule qui fonctionne".

Ce que je propose comme cours, aux parents (j'insiste), ce n'est pas du tout cela. Ce n'est pas une méthode miracle. C'est à eux de créer leur propre méthodologie, leur propre didactique. Ce que je propose de fournir dans ce cours c'est ce que fournit n'importe quel psychopéda lors de la formation des futurs profs. Dans une version plus édulcorée puisque le public-cible est différent.

Du type "ceci est un cerveau d'enfant", "ceci est un conflit cognitif et nous apprenons tous par ce principe", "ceci est un conflit cognitif mal résolu", "ceci est un conflit cognitif bien résolu". En gros, ce serait un manuel qui explique comme fonctionne le moteur de ta voiture. La façon dont tu la conduis te regarde, j'ai effectivement pas à m'en mêler en tant que pédagogue.

En tant qu'humain lambda non plus d'ailleurs, sauf que cet humain là a le droit (s'ctroie le droit) de poser un jugement sur un acte. Jugement que le pédagogue choisit de mettre de coté comme étant inexistant et non pertinent.

Maintenant, c'est le moi "civil" qui s'exprime. Je t'aime bien, humainement parlant. On a nos différences mais je "sens" à travers tes écrits une personne intéressante et réfléchie. D'autant plus intéressante qu'elle n'est pas en accord avec moi-même. Et, non, ce n'est pas une basse tentative de te flatter.

Mais, et là je juge effectivement, tu as tendance à sauter rapidement à la conclusion. A lire quelque chose et, plutôt que de poser une question sur un doute possible, tu poses une affirmation du type "tu es ceci, tu désires cela". Si tu veux savoir ce que je suis, demande-le moi. Si tu veux savoir ce que je désires, demande-le moi. Ne laisse pas ton imagination répondre à ma place.

Parce que j'ai très souvent l'impression, quand tu me réponds, que tu ne comprends pas ce que j'essaye d'exprimer. Non pour des questions de capacités, loin de là, mais simplement parce que tu remplis les doutes ou les vides éventuels que je laisse avec ce que toi tu imagines être ma vision des choses. Et t'es souvent à coté de la plaque et te crée, souvent, une fausse idée de ma personne.
 
Dernière édition:
@Docours

"Tu dois être fatigué parce que ce n'est pas aux enfants que moi, Docours, apprendrait des faits mais aux parents. Je pensais avoir été clair sur ce point mais lorsque je parlais d'apprendre aux autres ce qu'étaient un enfant, comme il fonctionnait, etc... je parlais bel et bien de l'apprendre à ceux qui désirent avoir un enfant."


Désolé je pensais que tu parlais des enfants pas des parents, j'ai mal comprit tes propos.
 
@Docours

"Tu dois être fatigué parce que ce n'est pas aux enfants que moi, Docours, apprendrait des faits mais aux parents. Je pensais avoir été clair sur ce point mais lorsque je parlais d'apprendre aux autres ce qu'étaient un enfant, comme il fonctionnait, etc... je parlais bel et bien de l'apprendre à ceux qui désirent avoir un enfant."


Désolé je pensais que tu parlais des enfants pas des parents, j'ai mal comprit tes propos.

Pas de soucis, ça arrive.

J'ai conscience que le rôle d'éducateur est (et doit être) limité face aux enfants / étudiants. Quelques valeurs universelles, quelques pistes de réflexions et quelques questions dont on laisse l'étudiant se débrouiller pour trouver la réponse et on s'en tient là.

Le public difficile que j'ai eu en face de moi m'obligeait à être plus éducateur que pédagogue. Mais ici, comme je parlais plus d'adultes (matures en plus), c'était bien en terme de transmission de savoir que je parlais.

Enfin, sauf le dernier paragraphe où j'émettais un avis purement personnel qui n'était ni éducatif ni pédagogique. Mais j'ai toujours trouvé fort frustrant de transmettre des connaissances pour voir la personne en face ne rien en faire.
 
Le but de cette loi est d'éviter la propagande religieuse sur des jeunes encore fragiles et influençables, et ce à l'intérieur des locaux de l'éducation. De plus, cela pourrait favoriser une religion plus qu'une autre, ce qui est contraire à la laïcité.
 
@farid_h Bond d'un siècle. Retour de la gauche et retour de l'école une passion française et son sempiternel combat école laïque / école privée.

L'école au feu des passions -- Institut François Mitterrand

La crise que va connaître la France de 1981 à 1984 à propos de l’école vient de loin. En 1972, une année donc après le congrès d’Epinay, le Parti socialiste rend public son programme de politique générale. Intitulé « Changer la vie », il consacre un chapitre à l’école et y annonce « une école au service du peuple ».

Dans le prolongement des positions défendues par la SFIO, faisant écho aux revendications de son allié le CNAL, le PS affiche alors que « les socialistes entendent créer un grand service public laïque et gratuit d’enseignement, d’éducation permanente et de formation professionnelle, géré à tous les niveaux par les pouvoirs publics, les représentants du personnel, les représentants des usagers. » Et pour bien enfoncer le clou, il y précise que « ceci implique qu’il doit être procédé à la nationalisation de l’enseignement. Tous les établissements scolaires (ayant reçu ou non des fonds publics) seront intégrés. »

Avec un tel programme, un pas semble franchi dans une direction qui déborde celle qu’envisageait précédemment la Convention des institutions républicaines et son leader François Mitterrand.

Laïcité et pluralisme

Celui-ci redoutait en effet, dès 1965, que la décision prise alors de financer le privé n’entraîne la gauche, de façon mécanique, sous la pression des milieux laïques, à en réclamer la nationalisation. C’est cette prévention profondément ancrée et argumentée aussi souvent que nécessaire, qui avait inspiré le Contrat socialiste élaboré par la Convention des institutions républicaines. On y proposait en effet, en même temps que l’abrogation de la loi Debré, « une grande université laïque » dans laquelle seraient intégrés les personnels et les établissements ayant reçu des fonds publics. Cette orientation se distinguait nettement de celle qui prévalait alors dans les milieux militants laïcs, du CNAL en particulier, dans la mesure où elle prévoyait que cette grande université laïque serait « pluraliste », permettant « à toutes les familles spirituelles de coexister, dans le respect des consciences ».

En affichant pour objectif la nationalisation, le programme du PS semble franchir un palier décisif, quand bien même il précise que « les objectifs et les structures de l’enseignement laïque garantiront son ouverture à toutes les familles spirituelles dans le respect de la liberté de conscience. » Cette formule, reprise du programme de la Convention des institutions républicaines, marque plus qu’une nuance : le service public sera certes nationalisé mais il sera pluraliste.

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Au confluent de deux traditions

En 1974, candidat à l’élection présidentielle, François Mitterrand continue à souligner les nuances du texte sur lequel se sont engagées les formations politiques rassemblées autour de lui. Il s’engage à « garantir partout la liberté de pensée et de pratique religieuse en donnant à cette liberté les moyens de s’exprimer. » Dans une interview au journal « La Croix », il précise que « la définition que donne le programme commun de la nationalisation (...) n’est en aucune manière de nature à inquiéter les chrétiens. » Tout au long de cette campagne, le candidat François Mitterrand en appelle explicitement aux deux grandes traditions auxquelles il est attaché : il s’affirme laïque, « esprit libre » en même temps que profondément respectueux de ceux qui ont la foi. En fait, le thème de l’éducation est relativement peu abordé tout au long des débats, ni à droite, ni à gauche. Il n’apparaît pas alors comme un enjeu central.

Il faut en fait attendre 1976 pour que cette question de « l’école » revienne avec force devant l’opinion publique. La préparation confiée à Louis Mexandeau et Roger Quillot d’un projet de plan socialiste pour l’éducation fournit l’occasion à certains milieux de droite de relancer et d’amplifier la polémique. Le document préparatoire au débat qu’ils ont élaboré n’a pas encore été soumis au parti qu’il se retrouve, par fuites, abondamment cité et commenté dans la presse. Celle-ci le présente, non comme ce qu’il est, un projet qui doit encore être discuté par le PS, mais comme le plan qu’appliqueraient les socialistes s’ils arrivaient au pouvoir. Relayée et alimentée par la puissante Union nationale des associations de parents d’élèves de l’école libre (UNAPEL), l a campagne prend immédiatement de l’importance. Même s’ils se montrent plus modérés, l’épiscopat et le secrétariat général de l’enseignement catholique entre également dans ce jeu. Le projet de nationalisation est interprété et déformé. L’amalgame est fait sans vergogne par quelques uns avec le programme de nationalisation d’un certain nombre d’entreprises. Le PS et, au premier rang, François Mitterrand sont accusés d’avoir l’intention de s’attaquer à la religion elle-même. Selon ses détracteurs, il s’agirait d’une remise en cause des « valeurs fondamentales humaines et spirituelles. » Blessé, celui-ci réagit dans un article confié à « L’Unité ». Il y récuse « toute idée d’école officielle ». Il y réaffirme sa conviction « que le pluralisme des idées, des croyances, des cultures, des ethnies, que le droit à la différence peuvent et doivent s’exercer au sein du service public d’éducation. » Pour lui, la liberté d’enseignement n’est pas nécessairement liée à deux écoles vivant en parallèle, financées par l’Etat, dont l’une serait orientée à droite et l’autre considérée comme de gauche. Il décèle même un danger dans la persistance de cette situation. Il précise que la nationalisation envisagée ne sera pas imposée mais négociée. Et il conclut : « J’ai dit (...) qu’il n’était ni possible ni concevable de nationaliser les esprits. J’en reste là. »

Négociation, sans spoliation ni monopole

A la fin du mois de janvier 1981, dans les 110 propositions du programme du candidat à l’élection présidentielle le terme de « nationalisation » est abandonné. La proposition 90 de ce programme annonce : « Un grand service public, unifié et laïque de l’Education nationale sera constitué. Sa mise en place sera négociée sans spoliation ni monopole. Les contrats d’association d’établissements privés, conclus par les municipalités, seront respectés. Des conseils de gestion démocratiques seront créés aux différents niveaux. »

C’est cet objectif que défendra François Mitterrand tout au long de sa campagne. Le sujet est des plus sensibles, ce qui explique la fréquence de ses interventions sur ce sujet. En février 1981, lors des Assises de la laïcité organisées par le Grand Orient de France, il développe ce qu’est sa conception de la laïcité : « La première loi de l’esprit laïque, c’est la refus d’être soumis à la pensée d’autrui.(...) Libre débat, discussion, cela suppose d’abord une conquête, résister, être d’abord soi-même.....La seconde loi : si je refuse d’être soumis à la pensée d’autrui...j’entends respecter tout autant la liberté des autres. Résistance et tolérance. Voilà les deux maîtres mots. (...) Nous pensons que c’est un des points importants de la politique française que de parvenir à réconcilier au sein d’un grand service national public de l’Education nationale les formes d’esprit les plus diverses qui devront être également respectées. Qu’on ne traduise pas ces propos en disant que nous entendons que ce grand service public de l’Education nationale s’érige en monopole. »

Le 15 mars suivant, François Mitterrand présente, lors d’une réunion à Evry, « dix propositions pour l’école » dont l’une reprend, dans les mêmes termes, celle qu’il avait déjà faite au mois de janvier précédent. Dès le lendemain, le camp catholique attaque et entre à nouveau, comme en 1978, dans la bataille électorale. Le secrétaire général de l’enseignement catholique n’hésite pas déformer la proposition du candidat socialiste en déclarant que François Mitterrand a l’intention « d’étatiser l’enseignement privé ». Et, à partir de ce jour, comme lors des précédents rendezvous électoraux, tout est mis en branle pour entretenir un climat d’inquiétude de façon à détourner les parents d’élèves de l’enseignement privé et l’ensemble de la communauté catholique du candidat socialiste.

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@farid_h loi savary suite :

L’unité nationale

François Mitterrand est élu le 10 mai 1981 et dispose, dans la foulée, d’une majorité très importante à l’Assemblée nationale. Face à une droite anesthésiée par sa défaite, il bénéficie d’une large marge de manoeuvre que quelques-uns, à gauche, aimeraient le voir utiliser pour brusquer les choses sur ce dossier brûlant. Conformément aux engagements qu’il a pris, ce ne sera pas sa méthode. Il est vrai qu’il y a d’autres problèmes plus importants, en particulier dans le domaine de l’économie et des finances, auxquels il convient de faire face sans tarder. En nommant Alain Savary réputé fin négociateur, et non Louis Mexandeau, comme ministre de l’Education nationale François Mitterrand marque, pour ceux qui n’auraient pas voulu le comprendre, son intention d’aboutir avec l’assentiment des parties concernées. Comme promis ce dossier sera donc traité par la négociation et celle-ci durera tout le temps nécessaire pour aboutir sans contraindre.

Aussitôt en fonction, Alain Savary, fidèle a sa réputation, entreprend de consulter, à tous les horizons, ceux qui peuvent être concernés. Dans une conférence de presse, le 24 septembre 1981, François Mitterrand précise les contours exacts du dossier tel qu’il entend le voir traiter par le gouvernement : « Mon devoir à moi, et celui du gouvernement est de veiller à ce que soit préservée l’unité nationale. Certain d’entre nous pensent que l’unité nationale sera d’autant mieux servie qu’un grand service de l’Education nationale laïque réunifié aura été bâti. Mais on ne construira pas cette unité en commençant par la défaire. Voilà pourquoi la démarche que je préconise est celle de la négociation fraternelle, le mot »fraternel » étant là comme un sorte de défi aux passions qui s’opposent. » En choisissant cette position, François Mitterrand ne peut ignorer qu’il permet aux catholiques de refuser le projet qui viendra à l’issue des négociations s’il leur paraît inacceptable. Pour bien faire comprendre ses intentions, il réaffirme à monseigneur Vilnet, président de la conférence épiscopale, le 9 novembre 1981 : « Il n’est pas question de toucher à l’originalité statutaire de l’enseignement privé. »

Une année durant, jusqu’au milieu de l’été 1982, Alain Savary ne cesse de consulter, d’écouter, de peser les positions des antagonistes. Pour faire pression, chacun des deux camps se lance dans des démonstrations de force. Ainsi, à l’appel des catholiques, 100 000 manifestants sont dans la rue à Paris le 24 avril 1982. Puis, le 9 mai suivant, ce sont les laïques qui rassemblent près de 200 000 personnes au Bourget pour la célébration du « centenaire des lois laïques ».

Trois mois plus tard, le 4 août, Alain Savary présente au Conseil des ministres les grandes lignes de ce qu’il propose de soumettre à la négociation. François Mitterrand décide alors que le communiqué qui sera rendu public à l’issue du Conseil ne retiendra pas l’expression « grand service public unifié et laïque ». Ce communiqué précise ce sur quoi s’engage désormais le gouvernement, à savoir une adaptation de la législation dans quatre domaines : la carte scolaire (c’est-à-dire les conditions fixées pour les ouvertures et fermetures de classes qui sont différentes pour le public et le privé), le statut des enseignants, le caractère des établissements (qui est laïque dans le public mais « propre » dans le privé), les activités éducatives qui prolongent l’enseignement au sens strict. A ce point, tout devrait être désormais clair, si cela ne l’avait pas été déjà : il n’est question ni de nationalisation ni d’intégration de l’enseignement privé dans le secteur public. Alain Savary l’a parfaitement compris qui va s’atteler, par la voie de la négociation, à l’élaboration de propositions pour un rapprochement des modes de gestion du public et du privé.

Rassurés, les dirigeants catholiques acceptent alors de discuter de ces quatre grandes orientations.

Dans le respect des consciences

Les rencontres qui suivent avec les responsables des deux bords permettent à Alain Savary d’afficher des propositions dés le mois de décembre 1982. Pour rapprocher les modes de gestion des deux secteurs, sans minorer l’un ou l’autre, il avance plusieurs innovations dont les plus marquantes sont la titularisation dans la fonction publique des enseignants du privé qui le souhaiteraient et la création d’ « établissement d’intérêt public ». Cette structure nouvelle permettrait le regroupement, chacun conservant son identité, des établissements privés, des établissements publics et des collectivités territoriales pour définir en commun des règles de gestion des affaires scolaires.

Sans attendre, les catholiques font connaître leur désaccord avec ces propositions qui, selon eux, conduiraient à « une mainmise de la puissance publique sur l’ensemble de la vie scolaire des écoles catholiques. » Alain Savary annonce alors au Conseil des ministres qu’il va reprendre les négociations. En fait, aucuns des deux camps n’est satisfait de ce qui a été mis sur la table.


Le 2 janvier 1983, de sa maison de Latché, François Mitterrand, interviewé par Antenne 2, tente de rassurer les uns et les autres : l’enseignement privé continuera d’exister mais il est normal que l’Etat se donne la capacité de contrôler l’usage des fonds qu’il lui attribue. Il insiste sur le fait que sa philosophie consiste à n’imposer aucune contrainte et à « respecter les consciences. »


Rien n’y fait. En février 1983, une pétition catholique, avec un million et demi de signatures, réclame au Président de la République que soient respectées « les conditions de la liberté effective de l’enseignement ». En dépit de cela, Alain Savary parvient à renouer les fils du dialogue avec eux mais il écrit, le 11 avril, à François Mitterrand que, s’il a le sentiment que ceux-ci ont une réelle volonté de parvenir à un accord, il s’inquiète de l’attitude des laïcs.

Deux nouveaux conflits viennent détériorer un peu plus un climat déjà très lourd. Tout d’abord, au cours de l’été 1983, quelques chambres régionales des comptes, saisies par les établissements scolaires privés, concluent que les villes ont le devoir de financer les frais de fonctionnement de ces établissements et recommandent aux préfets de les y inciter. Cette injonction met en ébullition les municipalités gérées par la gauche. Peu après, à l’automne, les députés décident d’inscrire au budget de l’Etat les crédits qui permettront de titulariser quinze mille enseignants du privé. Cette fois ce sont les élus de droite et les catholiques qui sont irrités.

Au cours de cette période, Alain Savary ne cesse de réécrire, selon les recommandations de François Mitterrand, son projet de nouvelles propositions : « Ne pas essayer de concilier l’inconciliable. Avancer pas à pas, pratiquement », telles sont les recommandations données au ministre. Un texte est enfin rendu public le 19 octobre 1983 tandis que les esprits continuent à s’échauffer. Il a le mérite d’inverser la perspective en se donnant pour axe principal la rénovation de l’enseignement, tant public que privé, avec des établissements plus autonomes chargés d’élaborer des projets d’éducation adaptés à leur population scolaire, la redéfinition du statut de l’enseignement privé venant s’inscrire dans cette évolution générale. Cette nouvelle mouture est refusée par les deux antagonistes. Les manifestations, à l’initiative des deux camps, se succèdent dans les villes de province.

Le compromis impossible


François Mitterrand est alors persuadé que son ministre n’a plus de solution par la recherche d’un compromis, qu’il va donc falloir trancher sans rechercher l’assentiment de tous.


Dans le camp laïque, la période est aux déclarations sans trop de nuances. Au congrès du PS, c’est Jean-Pierre Chevènement qui déclare : « La négociation, oui ! Le pragmatisme, oui ! La paix scolaire, oui ! Mais pas sur les décombres de nos convictions. » Lionel Jospin, Premier secrétaire du parti, manifeste son inquiétude : « Continuer à convaincre les autres, les représentants de l’école privée, pourquoi pas ? Mais risquer de perdre les nôtres en chemin, alors sûrement pas ». Mais le Président n’a pas l’intention de céder à la radicalisation réclamée par le camp laïque et il le dit à Mgr Vilnet, président de la conférence épiscopale. « Nous allons laisser se dérouler le jeu logique des interventions du ministère, du Parlement. (...) Comptez sur moi, je veille. »

Le Premier ministre, Pierre Mauroy, annonce alors que le gouvernement va prendre ses responsabilités et préparer un projet de loi à soumettre au Parlement au printemps 1984. Ce projet, porté à la connaissance des parties intéressées, semblent pouvoir être accepté par les uns et les autres, sauf sur deux points. Le premier qui prévoit l’obligation pour les communes de financer les écoles privées, est rejeté par les laïques, le second qui décide de la titularisation des maîtres du privé, est repoussé par les catholiques.

Ceux-ci, conscients que le débat parlementaire ne leur permettra pas de bloquer ce point, réagissent en organisant une série de manifestations en province, puis aux portes de Paris, à Versailles, où le 4 mars défilent plus de huit cent mille personnes. Le thème principal scandé et affiché tout au long du cortège est la mise en accusation de liberticide. François Mitterrand qui a le sentiment d’avoir agi pour garantir la liberté de l’enseignement, d’avoir tout fait pour que la sérénité conduise aux décisions en est blessé.

Le 18 avril 1984, le projet de loi relatif aux rapports entre l’Etat, les communes, les départements les régions et les établissements d’enseignement privé est adopté en Conseil des ministres. Il donne satisfaction aux tenants du privé sur deux points : respect du caractère propre de leurs écoles et obligation de financement des écoles sous contrat par les collectivités locales. En contrepartie, l’Etat programme la titularisation progressive et volontaire des maîtres du privé. La recherche laborieuse d’un équilibre entre les deux pôles n’aboutit finalement qu’à ce que « Le Monde » qualifie alors « d’équilibre des frustrations, d’équité dans l’insatisfaction ».

Le 24 mai, le texte est adopté en première lecture avec, entre autres, deux amendements majeurs. L’un introduit la possibilité de titularisation pour tous les maîtres de l’enseignement privé à l’issue d’une période de six ans d’application de la loi. L’autre établit un lien entre l’obligation de financement des communes et la titularisation. Un mois plus tard, 1 300 000 personnes manifestent à Paris à l’appel des catholiques.
 
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