Ça m'a l'air vrai :
Le président américain, qui a signé le 20 janvier un décret luttant contre les discriminations fondées sur l’identité de genre ou l’orientation sexuelle, s’est attiré les foudres des milieux conservateurs américains. La presse progressiste défend au contraire une victoire pour les athlètes transgenres.
Le jour même de son investiture, Joe Biden a-t-il
“porté un coup aux droits des femmes et des filles” ? C’est l’avis exprimé par Abigail Shrier, chroniqueuse du
Wall Street Journal connue pour ses prises de position controversées sur les questions de transidentité. La journaliste fait référence à l’un des 17 décrets présidentiels signés par Joe Biden le 20 janvier, qui traite de
“la prévention et la lutte contre la discrimination fondée sur l’identité de genre ou l’orientation sexuelle”.
Selon Abigail Shrier, cette mesure impliquerait que
“toute école qui reçoit des fonds fédéraux doit soit autoriser les garçons biologiques qui s’identifient comme des filles à intégrer les équipes sportives féminines, soit faire l’objet d’une mesure administrative de la part du ministère de l’éducation”.
Depuis la publication de la chronique d’Abigail Shrier dans le Wall Street Journal, le 22 janvier, la polémique a enflé dans les milieux et médias conservateurs américains. Le
Washington Examiner a qualifié le décret de Biden de “répudiation de la science” et d’“éradication de l’égalité des chances pour les athlètes féminines”. Le
New York Post considère que la mesure, prise “au nom de l’égalité transgenre” est “un désastre” pour le sport et les soins de santé féminins. Plus mesuré,
National Review se demande “ce que cela va donner à grande échelle”.
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