Réflexion du jour

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L'Étrangère -1ère Partie-

Assise sur un banc en silence
L'esprit perdu, l'âme en errance
Une inconnue, une étrangère
Elle n'était guerre de ces terres

Suivant sont instinct avec nonchalance
Cherchant sa quiétude, son essence
Oubliant ses inquiétudes journalières
Visant la béatitude, un bonheur ?

Arrivée à ce pays sans rivage
Elle se faufila entre les barrages
Elle trouva des créatures bizarres
Pourtant des masques sur le visage

Elle voulait les connaître de près
Les examiner et les comprendre
Elle choisit une petite grotte sacrée
Pour les approcher et apprendre

Elle créa des jeux, raconta des histoires
Elle était drôle sans le vouloir
Perdant son temps en s'évadant
fuyant le présent en s'amusant

Les habitants commençaient à l’apprécier
sans lui faire confiance ou s'en fier
Elle rendait leur vie vivante
Néanmoins, elle restait différente


Un habitant de loin l'observa
Attiré par son mystère, la contempla
Il portait plusieurs masques à la fois
Dissimulés sous un sourire adroit

Il maitrisait la langue de molière
Un peu malin, avec des manières
De nulle part, il déboucha
Avec éloquence et l'approcha
 
Il l'a suivi partout dans son voyage
L'encourageant dans son apprentissage
Apportant son aide, son éclairage
Lui montrant le chemin et passages

Avant, était-elle forte et indépendante
S'aimant et aimant les choses marrantes
Croyant que nul ne pourra la comprendre
ni qu'elle pourra un jour en dépendre

Elle se rendit compte de sa présence
Trouva qu'il a une certaine élégance
Admira ses paroles et sa pertinence
S'impressionna des ses talents immenses

Ils riaient, s'amusaient chaque instants
Se créaient des souvenirs palpitants
Oubliant leurs soucis égrotants
retrouvant un espoir exaltant

Elle s'attacha rapidement s'en s'apercevoir
Oubliant sa grotte et ses petites histoires
Laissant son âme par son sort captive
L'aimant de la façon la plus naïve

Les jours passaient et le masque tomba
et dans un silence profond, il succomba
Sans l'aviser, à son pays, il retourna
Sans un mot, dans le brouillard se dissipa
 
A ceux qui considèrent les migrants comme du bétail : n'oubliez pas que vous n'êtes pas les bergers...Mais juste un autre troupeau

Et ceux qui appellent les refugiers des "Migrants" se laisse avoir par les media.

Car ces deux termes n'ont rien a voir l'un avec l'autre :)
 
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