Question : Beaucoup de travailleurs retardent la prière du Dhuhr et du ‘Asr jusqu’à la nuit, expliquant cela par le fait qu’ils sont occupés par leur travail, ou que leurs habits sont impurs ou sales. Comment pouvez-vous les orienter ?
Réponse : Il n’est pas permis au musulman et à la musulmane de retarder la prière obligatoire en dehors de son heure. Au contraire, il est obligatoire à tout musulman et musulmane pubère (responsable) d’accomplir la prière à son heure en fonction de ses moyens.
Et le travail n’est pas une excuse pour la retarder, de même que l’impureté du vêtement ou le fait qu’il soit sale, tout ceci n’est pas une excuse.
Et les heures de prières obligent à stopper le travail, et le travailleur doit, à l’heure de la prière, laver ses vêtements de toute impureté ou en changer pour des vêtements propres. Quant à la souillure, elle n’empêche pas d’accomplir la prière, si elle ne contient pas d’impureté (urine, selle…) ou qu’elle n’exhale pas une odeur fétide qui touche le prieur. Et si cette souillure touche le prieur ou son odeur, il est obligatoire au musulman de se purifier avant d’accomplir la prière, ou d’en changer pour un autre vêtement propre, afin qu’il puisse accomplir la prière avec le groupe.
Et il est permis pour celui qui est excusé légalement comme le malade ou le voyageur, de regrouper le Dhuhr et le ‘Asr à l’heure d’une des deux prières, et de regrouper le Maghrib et le ‘Ishâ à l’heure d’une des deux prières, comme il a été authentifié dans la sunna d’après le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam). De même, le regroupement est permis en cas de pluie et de boue qui pose des difficultés aux gens.
Question : Celui qui a délaissé volontairement la prière doit-il la compenser si Allah lui permet de se repentir, qu’il l’ait abandonnée une seule fois ou plus ?
Réponse : La compensation n’est pas obligatoire, s’il abandonne volontairement la prière d’après l’avis le plus authentique des savants, car son abandon volontaire le fait sortir de l’islam et le met parmi les mécréants. Et on n’exige pas de l’impie de compensation pour ce qu’il a abandonné pendant sa mécréance, d’après la parole du Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) : « Entre l’homme et la mécréance et le polythéisme, il y a l’abandon de la prière. » (Muslim). Et sa parole : « Le pacte entre nous et eux est la prière. Quiconque la délaisse aura mécru. » (Ahmad)
Aussi parce que le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) n’a pas ordonné aux mécréants qui se sont convertis de compenser ce qu’ils ont laissé, de même ses Compagnons n’ont pas ordonné à ceux qui se sont revenus à l’islam de compenser. Et si celui qui l’a délaissée compense, sans voir cela comme une obligation, il n’y pas de mal à cela, par précaution, pour sortir de la divergence avec ceux qui disent qu’il n’est pas mécréant s’il ne nie pas son obligation, ce qui est l’avis de la plupart des savants. Et Allah est le détenteur du succès.
(Ibn Bâz)
Source : Fatâwâ As-Salât (question 15 et 18).
Réponse : Il n’est pas permis au musulman et à la musulmane de retarder la prière obligatoire en dehors de son heure. Au contraire, il est obligatoire à tout musulman et musulmane pubère (responsable) d’accomplir la prière à son heure en fonction de ses moyens.
Et le travail n’est pas une excuse pour la retarder, de même que l’impureté du vêtement ou le fait qu’il soit sale, tout ceci n’est pas une excuse.
Et les heures de prières obligent à stopper le travail, et le travailleur doit, à l’heure de la prière, laver ses vêtements de toute impureté ou en changer pour des vêtements propres. Quant à la souillure, elle n’empêche pas d’accomplir la prière, si elle ne contient pas d’impureté (urine, selle…) ou qu’elle n’exhale pas une odeur fétide qui touche le prieur. Et si cette souillure touche le prieur ou son odeur, il est obligatoire au musulman de se purifier avant d’accomplir la prière, ou d’en changer pour un autre vêtement propre, afin qu’il puisse accomplir la prière avec le groupe.
Et il est permis pour celui qui est excusé légalement comme le malade ou le voyageur, de regrouper le Dhuhr et le ‘Asr à l’heure d’une des deux prières, et de regrouper le Maghrib et le ‘Ishâ à l’heure d’une des deux prières, comme il a été authentifié dans la sunna d’après le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam). De même, le regroupement est permis en cas de pluie et de boue qui pose des difficultés aux gens.
Question : Celui qui a délaissé volontairement la prière doit-il la compenser si Allah lui permet de se repentir, qu’il l’ait abandonnée une seule fois ou plus ?
Réponse : La compensation n’est pas obligatoire, s’il abandonne volontairement la prière d’après l’avis le plus authentique des savants, car son abandon volontaire le fait sortir de l’islam et le met parmi les mécréants. Et on n’exige pas de l’impie de compensation pour ce qu’il a abandonné pendant sa mécréance, d’après la parole du Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) : « Entre l’homme et la mécréance et le polythéisme, il y a l’abandon de la prière. » (Muslim). Et sa parole : « Le pacte entre nous et eux est la prière. Quiconque la délaisse aura mécru. » (Ahmad)
Aussi parce que le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) n’a pas ordonné aux mécréants qui se sont convertis de compenser ce qu’ils ont laissé, de même ses Compagnons n’ont pas ordonné à ceux qui se sont revenus à l’islam de compenser. Et si celui qui l’a délaissée compense, sans voir cela comme une obligation, il n’y pas de mal à cela, par précaution, pour sortir de la divergence avec ceux qui disent qu’il n’est pas mécréant s’il ne nie pas son obligation, ce qui est l’avis de la plupart des savants. Et Allah est le détenteur du succès.
(Ibn Bâz)
Source : Fatâwâ As-Salât (question 15 et 18).