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Au cours de la guerre à Gaza, des femmes et des filles palestiniennes ont été victimes de viols de guerre de la part des soldats des forces de défense israéliennes. Deux femmes palestiniennes déclarent notamment avoir été violées par des soldats israéliens lors de leur détention.
L'armée israélienne est accusée d'avoir commis des actes de violence sexiste, des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité, conformément à la reconnaissance par la Cour pénale internationale (CPI) selon laquelle la violence sexuelle est un crime de guerre et un crime contre l'humanité.
Des Palestiniens, hommes et femmes, auraient été victimes de violences sexuelles et de tortures de la part des soldats de Tsahal.
L'ONU condamne les actes présumés de viol et de violences sexuelles commis par l'armée israélienne.
Le 19 février 2024, un groupe de rapporteurs spéciaux des Nations Unies publie un rapport indiquant que « des experts en droits humains appellent à une enquête sur les violations contre les femmes et les filles palestiniennes ». Selon le rapport, pendant la guerre entre Israël et le Hamas, des preuves de violences sexuelles en temps de guerre existent à l'encontre des femmes et les filles palestiniennes[9]. Selon ces allégations, des femmes et des filles palestiniennes ont également été soumises à des traitements inhumains et dégradants de la part des FDI, se voyant par exemple refuser des serviettes hygiéniques, de la nourriture et des médicaments, et ont été sévèrement battues, violées, menacées ou agressées, et soumis à de multiples formes d’autres agressions sexuelles. Des femmes et des filles palestiniennes ont également été déshabillées et fouillées par des officiers masculins de l’armée israélienne[10],[11],[12],[13],[14]. Le HCDH déclare que les troupes israéliennes ont photographié des détenues dans des « circonstances dégradantes », des photos ayant été mises en ligne[15],[1].
Le rapport de l'ONU indique : « les femmes et les filles palestiniennes en détention ont également été soumises à de multiples formes d'agression sexuelle, comme être déshabillées et fouillées par des officiers masculins de l'armée israélienne.
Au moins deux détenues palestiniennes auraient été violées »[15],[1]. Selon Reem Alsalem, les réserves concernant le signalement des violences sexuelles sont courantes en raison de préoccupations en matière de représailles. Depuis les attaques du 7 octobre, les femmes et les filles détenues en Israël sont confrontées à une attitude de plus en plus permissive de la part des autorités israéliennes à l'égard des agressions sexuelles[9].
Selon Middle East Eye, de nombreux événements restent non enregistrés, car les victimes redoutent la stigmatisation et les répercussions associées au fait de dénoncer les abus sexuels dans « une société patriarcale réticente à s'attaquer à de telles atrocités »[16].
Les rapporteurs spéciaux font également part de leurs préoccupations concernant la disparition d'un certain nombre de femmes et d'enfants palestiniens, des informations faisant état de séparations d'enfants de leurs parents. Dans un cas, une petite fille aurait été transférée de force en Israël par les FDI[17]. En réponse à ce rapport, un porte-parole du Département d'État américain déclare : « Les civils et les détenus doivent être traités avec humanité et conformément au droit humanitaire international »[18]. Physicians for Human Rights-Israël décrit également l'humiliation sexuelle des détenus, y compris les insultes sexuelles et la miction sur les prisonniers[19]. Des hommes ont été soumis à de nombreuses agressions sexuelles, notamment des tentatives de viol et des fouilles à nu[20].
En mars 2024, des femmes palestiniennes affirment à l'Associated Press avoir maltraitées pendant leur détention par Israël. Selon une femme, les soldats israéliens effectuent des fouilles à nu et pendant la détention, si « nous levions la tête ou prononcions des mots, ils nous frappaient à la tête [...] Musique forte, cris et intimidations – ils voulaient nous humilier.
Nous étions menottés, nous avions les yeux bandés et nos pieds étaient enchaînés » ; une autre femme affirme qu'un soldat israélien lui a fracassé le visage contre un mur après avoir refusé d'embrasser le drapeau israélien[21].
Wikipedia
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