Somewhere between strategy and friendship...

Bon moi j'ai pas aimé les 2 derniers parties, trop de détails, pas de rebondissement, j'ai repris le fil une fois que Miss Brutus a été évoquée...
Tu ne nous tiens pas en haleine comme tu as su le faire auparavant ( enfin pour ma part)

Merci pour ton feedback! C’est vrai et c’est quelque part volontaire. La première partie fait un état des lieux de plusieurs années, il y a forcément un énorme résumé!

Sur les deux dernières, je focalise sur quelques heures de la journée parce que j’avais envie de pouvoir me remémorer certaines choses à l’avenir, j’écris aussi pour moi. Dans ces deux dernières parties, certains détails sont essentiels pour comprendre la psychologie des personnages mais cela n’intéresse sûrement pas tout le monde.

Je suis curieuse de savoir ce que tu penseras des prochaines :)
 
Merci pour ton feedback! C’est vrai et c’est quelque part volontaire. La première partie fait un état des lieux de plusieurs années, il y a forcément un énorme résumé!

Sur les deux dernières, je focalise sur quelques heures de la journée parce que j’avais envie de pouvoir me remémorer certaines choses à l’avenir, j’écris aussi pour moi. Dans ces deux dernières parties, certains détails sont essentiels pour comprendre la psychologie des personnages mais cela n’intéresse sûrement pas tout le monde.

Je suis curieuse de savoir ce que tu penseras des prochaines :)
Top tu prends bien la critique ;)
J'ai hâte de découvrir la suite, pimentes nous tous ça! Mais sans equation à 2 inconnus hein 😆
Mets nous de l'action, de la jalousie ( bon yen à déjà Allah ihfad), des sentiments 🥰
Bref mets nous ça 🤩
 
@TheNeuroGirl

Si ça peut t’aider

Après méfie toi. Y’a des cultures d’entreprises où les RH recrutent le même genre de profil psychologique. Qui se ressemble s’assemble et ça fait des entreprises pleines de tocards qui svt ont une haute idée d’eux mêmes mais sont aidés par une armée de presta pigeon pour combler leur faille narcissique et de compétences.

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@TheNeuroGirl

Si ça peut t’aider

Après méfie toi. Y’a des cultures d’entreprises où les RH recrutent le même genre de profil psychologique. Qui se ressemble s’assemble et ça fait des entreprises pleines de tocards qui svt ont une haute idée d’eux mêmes mais sont aidés par une armée de presta pigeon pour combler leur faille narcissique et de compétences.

++

Tu comprends l’anglais et tu me fais tout un flan pour une phrase?! 😬

C’est un bon modèle! Je suis totalement d’accord avec ce qu’il dit. Étrangement, je ne trouve personne dans mon environnement en qui je puisse avoir confiance. C’est franchement usant mais j’ai pas le choix et je fais avec 🤷🏻‍♀️
 
Tu comprends l’anglais et tu me fais tout un flan pour une phrase?! 😬

C’est un bon modèle! Je suis totalement d’accord avec ce qu’il dit. Étrangement, je ne trouve personne dans mon environnement en qui je puisse avoir confiance. C’est franchement usant mais j’ai pas le choix et je fais avec 🤷🏻‍♀️

Il te fait la critique d'utiliser une phrase en anglais mais lui il nous met une vidéo tout en anglais.. 😂

C'est la raison pour laquelle les critiques qu'on peut recevoir ici ne valent rien.. faut pas chercher à les comprendre.

(Nb : j'ai pas encore lu la suite, j'ai hâte dès que j'ai plus de temps)
 
Tu comprends l’anglais et tu me fais tout un flan pour une phrase?! 😬

C’est un bon modèle! Je suis totalement d’accord avec ce qu’il dit. Étrangement, je ne trouve personne dans mon environnement en qui je puisse avoir confiance. C’est franchement usant mais j’ai pas le choix et je fais avec 🤷🏻‍♀️

Un flan ? Lawa Raibi Jamila. Je pense aux autres. Et puis, on est sur un forum francophone. Ya une section English. Je comprends parfaitement l'Anglais no worries. Et 3 autres langues en plus si tu veux mais je ne suis pas le centre du monde non plus.

D'ailleurs, je note tjrs un trait égotique et narcissique. Il y a une fascination homosexuelle quand on cherche son alter égo chez l'autre. Son miroir. Son propre genre. Fascination homosexuelle refoulée. Pay attention dear :D

Tu dois être dans un environnement hyper compétitif et scientifique. A la base, ce genre de secteur est déjà plein de personnes à l'égo surdimensionné. A force de dire aux gens qu'ils sont l'élite parce qu'ils ont un QI qui dépasse 140, ils finissent par y croire. Pourtant, ils mangent, boivent, ont des pbs de santé et connaissent des déceptions sentimentales comme tout le monde.

Sinon, je fais un lien avec ton amourette et je me dis que compte tenu que tu sois en UK, ton idylle était avec un indien. Tu nous fais un remake Bollywood avec ras al hanout.

1669367006869.gif

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PS : le kamasutra est indien et de l'aveu même de grands érotologues arabes des premiers siècles post islam, on a tout à apprendre de leur hachakisme. Tu es sur la pente glissante du Gange ...
 
Il te fait la critique d'utiliser une phrase en anglais mais lui il nous met une vidéo tout en anglais.. 😂

C'est la raison pour laquelle les critiques qu'on peut recevoir ici ne valent rien.. faut pas chercher à les comprendre.

(Nb : j'ai pas encore lu la suite, j'ai hâte dès que j'ai plus de temps)

Pourquoi tu cherches la petite bête pour rien en mode messmouma KKS ?

Je ne mets pas une vidéo en Anglais pour tous mais pour elle qui est anglophone. Tu vois la nuance ? Il me semble avoir mis @TheNeuroGirl donc je m'adresse à elle ; pas à toi.

"Les comprendre" ? C'est qui "les" ? Ca fait conspirationniste et je pense que tu l'es non ? En mode anti vax and co.

Apaise ton cœur et expurge le de la rancune et le jugement. Joumou3a moubaraka oukhti.

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Un flan ? Lawa Raibi Jamila. Je pense aux autres. Et puis, on est sur un forum francophone. Ya une section English. Je comprends parfaitement l'Anglais no worries. Et 3 autres langues en plus si tu veux mais je ne suis pas le centre du monde non plus.

D'ailleurs, je note tjrs un trait égotique et narcissique. Il y a une fascination homosexuelle quand on cherche son alter égo chez l'autre. Son miroir. Son propre genre. Fascination homosexuelle refoulée. Pay attention dear :D

Tu dois être dans un environnement hyper compétitif et scientifique. A la base, ce genre de secteur est déjà plein de personnes à l'égo surdimensionné. A force de dire aux gens qu'ils sont l'élite parce qu'ils ont un QI qui dépasse 140, ils finissent par y croire. Pourtant, ils mangent, boivent, ont des pbs de santé et connaissent des déceptions sentimentales comme tout le monde.

Sinon, je fais un lien avec ton amourette et je me dis que compte tenu que tu sois en UK, ton idylle était avec un indien. Tu nous fais un remake Bollywood avec ras al hanout.

Regarde la pièce jointe 337153

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PS : le kamasutra est indien et de l'aveu même de grands érotologues arabes des premiers siècles post islam, on a tout à apprendre de leur hachakisme. Tu es sur la pente glissante du Gange ...

Oulaaaa faut sérieusement penser à aller consulter mon vieux!

Petit un: le forum est un espace d’expression libre donc si j’avais eu envie d’écrire tout mon post en anglais, libre à moi et qu’importe l’avis des autres! Tel n’est pas le cas et personne ne s’en est plaint alors redescends de ton piédestal de pseudo défendeur du peuple.

Petit deux: tu es complètement détraqué dans ta tête. Je n’ai jamais eu de penchant homosexuel et de toute façon mon orientation sexuelle ne regarde que moi. Encore une fois, là n’est pas la question alors trace ta route avec tes obsessions de vieux pervers!

Petit trois: sache qu’il n’y a pas besoin d’avoir un QI supérieur à la moyenne pour faire de la science. Je n’ai jamais clamé une telle chose.

Petit quatre: une énième preuve de ta vision complètement erronée des choses est qu’il n’y a pas non plus besoin d’être au Royaume-Uni pour parler anglais au quotidien. C’est le cas dans énormément de pays. Ton vieux cliché sur les Indiens fait pitié et il montre, une fois de plus, une vision bien étriquée du monde!

Petit cinq: on n’en a rien à cirer de ton kamasutra, encore une fois, va assouvir tes pulsions ailleurs!

Et pour finir: laisse @DuneDuRif tranquille va! Elle n’a fait que souligner le paradoxe dans ta remarque, tout comme je l’ai fait d’ailleurs. Tu t’es senti piqué, relativise et trace ta route comme un grand, ça nous fera des vacances ;) À ce stade, c’est plutôt à toi d’aller apaiser ton coeur de toute sa perversité ;)
 
1. Le refoulé homosexuel est inconscient. Ta réaction épidermique en dit long
2. Je note que tu m’infirmes pas la thèse curryesque 😜
3. Les S sont très souvent froids, cassants et croient que les comportements humains sont dictés par la rationalité et l’équilibre mathématique
4. Tu es frontale et si ça peut te faire du bien, continue. On sent qd même une faille et ça je n’en démordrai pas quelle que soit ton côté vindicatif
5. T’as semble t il ton fan club. Tu protèges notre Dunedurif mais il n’y a pas de dunes dans le Rif. Intriguant. Je n’ai fait que souligner son côté rancunier après un post où je soulignais sa propension à moraliser autour de la religion les actes de gens qui même s’ils sont marocains ne sont pas forcément musulmans et si musulmans pas nécessairement parfaitement pratiquants. Ni elle, ni toi, ni moi, et personne.

Je note que la pimbecherie est à la mode. Nettoyez vos cœurs de la médisance (Ghiba) maladie typique KKS.

Si puis je me permettre, allège ton écriture. Elle est trop chargée et on a l’impression que tu veux tout dire mais tu perds ton fan club dans une forêt de propos qui font perdre le fil d’ariane.

Enfin, pour le kamasutra c’était pour la référence indienne mais comme il y avait du sang dans les yeux ça a dû couler sur l’émulateur clavier de ton smartphone.

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Dernière édition:
5. T’as semble t il ton fan club. Tu protèges notre Dunedurif mais il n’y a pas de dunes dans le Rif. Intriguant.

Stupidity Are You Stupid GIF
 
Oyé! Oyé! Amis Gaulois, amis Romains, très chers compatriotes et amis du peuple!
Approchez! Approchez et prêtez-moi l'oreille! Je viens-là, sur les planches bladinautiques, pour vous conter ma dernière chronique.


Partie I

Cette histoire, mes amis, se déroule sur la scène internationale. Il y a quelques années de cela, la petite scientifique en herbe que j'étais, effectuait son doctorat dans un laboratoire de recherche français. Quel ne fût pas mon périple! Si la recherche fondamentale se cantonnait à de la réflexion autour de questions biologiques, de la mise en place d'expériences permettant de vérifier ou d'invalider certaines hypothèses puis à l'écriture d'articles scientifiques, les prouesses techniques et grandes découvertes se seraient effectuées à pas de géants! Mais, que nenni!

J'ai toujours affectionné l'adage selon lequel "seul on va vite, mais à plusieurs, on va plus loin". Il représente l'essence-même du travail d'équipe et l'inestimable valeur ajoutée qui en découle! D’ailleurs, nul autre que l’illustre Isaac Newton n’a su mieux le formuler : « If I have seen further, it is by standing on the shoulders of Giants (Si je suis parvenu à voir plus loin, c’est parce que je me suis juché sur les épaules de Géants) ». Cela dit, les choses ne sont jamais totalement noires ou blanches. Il est des zones brumeuses, que l’on explore, parfois malgré nous, et qui nous apprennent bien vite que certains cavaliers ne font autre qu’escorter un cheval de Troie vers nos contrées…

Bref. Revenons-en au 21ème siècle. Mon cheval de Troie à moi, c’est Miss Brutus qui me l’a gracieusement offert, alors-même que nous étions toutes les deux en thèse. Brillante scientifiquement parlant, parfois intellectuellement paresseuse mais ô combien fourbe et manipulatrice. Elle me précédait de quelques années, deux, trois tout au plus, et m’avait tendu un nombre incalculable de pièges. D’ailleurs, l’une de ses fourberies s’était terminée devant mon chef. Alors que j’espérais faire table rase du passé en remettant les compteurs à zéro proprement, elle avait menti et il avait bu ses paroles, comme à son habitude. J’avais été marquée au fer rouge.

Mon environnement scientifique était devenu toxique. Il me fallait survivre à mes années de thèse en prenant mon mal en patience. J’avais décidé de ne plus y penser, de me concentrer sur la Science, ma véritable passion. Pour ce faire, j’avais tenté de lui « pardonner », pour moi et non pour elle. Je souhaitais me libérer de toute négativité et entrepris de maintenir des relations cordiales. Bien évidemment, lorsque l’on n’est pas blond(e) aux yeux bleus, il faut prouver ses intentions à maintes et maintes reprises. Pour l’énième et ultime fois où j’acceptais de « faire mes preuves » aux yeux de mon équipe, j’avais accepté d’endosser la responsabilité d’organiser une grande partie des préparatifs de sa cérémonie de thèse ! Je souhaitais tirer un trait sur ces histoires et aller de l’avant pour ne plus jamais y penser. Mon finish serait plus que clean et je ne la reverrais plus jamais. J’avais rempli ma part du contrat, l’évènement était un succès.

Nous revoilà pratiquement quatre années plus tard. Je travaille à l’étranger. Et, Miss Brutus est aussi expatriée. Deux villes, à moins d’une heure de train l’une de l’autre et deux chefs qui sont meilleurs amis. Voilà bientôt un an et demi que nous collaborons. Nous nous sommes revues plusieurs fois. Je l’ai même invitée chez moi, pensant laisser les enfantillages et vieilles rivalités derrière nous mais, Grand Dieu, qu’est-ce que j’étais naïve !

À chaque fois que je choisissais de passer l’éponge, Miss Brutus me tendait un nouveau piège, allant jusqu’à se rapprocher de mon chef ! Il était, dorénavant, comme un mentor pour elle. Il lui avait même écrit une lettre de recommandation pendant que moi je vomissais de la fausseté de ces relations. Elle et moi avions discuté à maintes reprises de l’enfer que nous faisaient vivre nos chefs respectifs. Elle en avait fait fi car il était nettement plus avantageux pour elle d’être dans les petits papiers de mon chef. Moi ? J’avais du mal à faire semblant d’apprécier sa chef. J’avais décidé de rester cordiale et de ne pas devenir hypocrite. Mais, dans mon domaine, on joue la partie ou on quitte la partie. Tel était mon dilemme. Avais-je envie d’entacher mes principes ? Combien de coups supplémentaires étais-je prête à encaisser et combien de temps allais-je tenir pieds et poings liés ? Telle était la question…​


A suivre…
j'ai l'impression que c'est encore une histoire de jalousie féminine..
 
Partie VI

Au fond de moi, je le savais bien, je ne détournais jamais la tête face aux défis que je me fixais. Quelque part, je n’avais rien à perdre. Au mieux, ma stratégie allait fonctionner et me permettrait de remettre les compteurs à zéro voire de marquer des points face à Miss Brutus, au pire, ce serait un flop et je ne le reverrais jamais. Sans plus attendre, je décidais de tenter mon coup de poker !

Je regardai l’Australien qui se trouvait à ma gauche et entamai la conversation en l’interpellant par son prénom : « Alors l’Australien, tu travailles sur quoi précisément ? ».

-Ohh j’enregistre juste l’activité électrique des neurones, me répondit-il en citant le nom de la technique qu’il employait, chose que je savais déjà et qui n’était rien d’autre qu’une réponse de Normand.
-Sans blague ?! T’as peur de de dire ce sur quoi tu travailles ? ».

Je le regardais d’un air mi-rieur mi-défieur pour souligner le ridicule de sa réponse. Compte tenu de nos spécialisations différentes, il était impossible pour moi de lui jouer un mauvais tour en me lançant sur les mêmes pistes de recherche. Tout comme il n’était pas possible pour lui de se lancer sur la même chose que moi. Ou du moins, il nous faudrait à chacun pas mal de temps avant de pouvoir atteindre le même avancement que l’autre.

Il regarda l’Indien puis se retourna vers moi : « Non, pas du tout. Je te l’ai dit, j’enregistre l’activité électrique des neurones dans la moelle épinière ». Encore une fois, il était plus qu’évident pour moi qu’il travaillait sur la moelle épinière. Je ne comprenais pas l’intérêt de rester mystérieux dans ce genre de contexte professionnel puisque cela ne faisait que rendre la conversation gênante. Il ajouta alors : « Et, toi, tu travailles sur quoi ?
-Bof, j’utilise un scanner pour étudier l’anat’ et certaines fonctions cérébrales…
-Aha, tu vois, toi non plus tu ne dis pas ce sur quoi tu travailles, me dit-il en s’esclaffant ».

Je ris, puis surenchéris « Je ne suis pas née hier, je connais les règles du jeu !». Notre conversation avait pris une allure plutôt marrante, un peu comme une partie de tennis de table. Il ne voulait pas donner de détails sur son travail et j’en faisais de même. Je regardais l’Indien pour lui dire que son copain avait des réactions démesurées à de simples questions lorsque je fus rejointe par une autre étudiante de l’équipe. J’entendis l’Australien dire à l’Indien qu’il ne comprenait pas pourquoi j’avais dit cela. Je fis les présentations entre l’étudiante et nos deux collaborateurs. Pour rire, j’ajoutai : « Demande-lui sur quoi il travaille ». L’Australien leva les yeux au ciel et plongea ensuite ses pupilles dans les miennes :​

-Bon voilà, j’étudie telle et telle sous-populations de neurones, dans tel contexte. Personne n’a pensé à y jeter un œil.
-Ben voilà, c’était pas si compliqué que ça ! Je trouve que c’est vachement intéressant en plus ! »

Je scrutais son visage pour y lire ses réactions en me basant sur ses expressions. Ses prunelles étaient d’un noir de jais qui me compliquait la tâche mais son sourire me fit bien vite comprendre qu’il ne s’attendait pas à ce que je le complimente. Je trouvais réellement son sujet intéressant mais j’avais, quelque peu, exagéré dans mes réactions. En voyant l’effet que cela avait produit, j’avais compris que mon petit jeu commençait à fonctionner. C’était presque trop facile ! Pendant un bon moment, j’avais poursuivi de faire celle qui s’intéressait à son travail, en lui faisant presque du rentre-dedans et en priant le ciel pour qu’il ne s’imagine pas que j’étais amoureuse de lui. Encore une fois, tout était à double tranchant. Il avait commencé à se livrer et, quelque part, moi aussi, un tantinet.​
 
Partie VII

J’utilisais toujours l’humour noir, c’est ce qui me faisait le plus rire. Après une blague (dont je ne me souviens, malheureusement plus), j’ajoutai « Je plaisante, bien évidemment ! Ne le prends pas mal ». Il rit puis me répondit qu’il utilisait aussi énormément le sarcasme, ce à quoi je répondis : « J’ai l’impression qu’ils ne comprennent pas ce genre d’humour dans ce pays, je suis tout le temps en train de préciser que je plaisante à la fin de mes blagues, ce qui n’en devient absolument plus drôle.​

-Moi aussi ! Mais tu sais, ça ne se voit pas mais, en réalité, je suis plutôt de nature introvertie.
-Ah ! Je te comprends totalement, je suis pareille ! Les gens ne me croient jamais lorsque je dis que je suis timide. Ils ne se rendent pas compte que j’ai énormément travaillé là-dessus. Du coup, ça ne se voit pas et, pourtant, j’y travaille encore !
-Toi et moi, on est vraiment très similaires ! Moi, au laboratoire, je suis plutôt du genre à mettre toute mon énergie pour motiver les troupes et semer de la bonne humeur sauf qu’après, ça me draine complètement de mon énergie ».

Sur ce coup-là, j’avais du mal à le croire. J’avais encore en tête ce que Miss Brutus m’avait dit. Il y avait clairement des incohérences dans leurs discours et les descriptions qu’elle m’avait faites. L’un des deux mentait à coup sûr et il était impossible pour moi d’identifier le menteur en question. Je ne disposais pas de suffisamment d’éléments ni de recul pour cela. J’acquiesçai en faisant mine de le comprendre. Je commençais à me lasser de cet évènement. J’avais l’impression que mon petit jeu avait pris et j’avais envie de rentrer. Je ne voulais pas trop en faire au risque de tout gâcher. Puis la journée du lendemain allait être longue et je tenais à être en forme.

Je l’informais, ainsi que l’Indien, que j’allais rentrer : « En tous cas, c’était vraiment sympa de discuter avec vous ! ». L’Australien me regarda puis me dit : « Il ne reste plus que deux jours, je n’ai rien de prévu demain soir.​
-C’est vrai qu’on avait prévu d’aller dîner tous ensemble !
-Oui, tu ne nous as pas invités !
-Je suis vraiment désolée, le plan était vachement foireux et j’avais honte de vous faire signe à une heure tardive.
-C’est ça, ouais !
-Si, je t’assure que c’est vrai ! Tiens, tu peux demander à l’étudiante et elle te le confirmera.
-Mouais.
-On a prévu d’aller dîner demain soir de toute manière. Si tu veux, je vous envoie un message une fois qu’on est fixé de notre côté.
-Mouais ça marche !
-T’es sur twitter ?
-Oui, et toi ?
-Aussi! C’est quoi ton twitter ?
-Mon prénom et mon nom ! ».

Je n’avais pas bien compris pourquoi il me demandait mon twitter à ce moment-là. Je me demandais s’il préférait ne pas communiquer son numéro, ce qui était vraiment bizarre. Mais, d’un autre côté, je savais qu’il avait une copine et je craignais qu’il n’ait justement eu l’impression que j’avais entamé un jeu de séduction. Oui, j’avais été avenante mais, non, je n’avais rien dit qui puisse laisser penser que j’attendais plus de lui.

 
Partie VIII

L'Australien me tira de mes pensées en disant : « Je ne te trouve pas, vous êtes trop nombreuses à porter le même prénom. » Je ris, lui pris son portable des mains pour chercher mon compte et répondis : « Non, c’est parce que je ne suis pas célèbre, tiens, voilà mon compte ». Je veillais à ne pas cliquer sur le petit bouton « follow » pour le laisser faire si le cœur lui en disait. Je finis par ajouter : « Je peux t’envoyer un DM pour demain soir si tu préfères !​
-C’est quoi ton numéro ?
-Euh, t’as whatsapp plutôt ? »

Il regarda l’Indien et lui dit : « On a testé n=1 (en parlant de Brutus) et voilà n=2 (en parlant de moi), tout ça parce qu’elles ne veulent pas acheter de carte sim !​
-Ouais, d’ailleurs ça me rappelle quand Brutus a mis la langue de l’ordinateur en français, à cause d’elle, on ne peut plus l’utiliser !».

En les entendant, j’avais éclaté de rire ! Je regardais l’un des doctorants de l’équipe et lui dis en rigolant : « Tiens, je devrais faire la même chose en rentrant. Je mettrai tel ordinateur en français pour que personne ne puisse l’utiliser et que je n’aie plus à faire de réservation ». Il rit aussi et savais que je n’étais pas sérieuse. Dans le fond, je commençais à comprendre pourquoi Miss Brutus avait eu quelques ennuis avec son équipe. Si quelqu’un m’avait fait la même chose, je ne l’aurais vraiment pas apprécié. L’Australien me tira une nouvelle fois de mes pensées : « Alors, ton numéro ? ». J’avais deux portables : un français et un local (que je ne communiquais qu’aux collègues de travail et aux administrations). Je réfléchis un instant au numéro que je préférais lui donner. Mon téléphone local était un vieux motorola que j’avais acheté par dépit en arrivant. Il ne m’avait pas coûté cher et, pour cause, il fonctionnait horriblement mal. Il était donc plus simple pour moi de lui communiquer mon numéro français et de m’assurer de ne pas louper de textos.

L’Australien me vit hésiter entre mes deux portables et il ajouta : « T’as deux portables et tu ne t’en sors déjà plus ! Ou alors, c’est que tu ne veux pas nous inviter et que tu fais semblant ». L’Indien surenchérit : « Oui, d’ailleurs, à Toronto, tu n’étais pas venue assister à ma présentation comme tu l’avais dit, ce fameux vendredi !​

-Je suis vraiment désolée ! J’avais prévu de venir ! Je ne sais plus ce qu’il s’était passé mais j’avais eu un réel contre-temps.
-Ah ben dit comme ça, je ne te crois clairement pas.
-Si ! Je te jure que c’est vrai ! »

Tous deux me taquinaient. J’avais été malade ce jour-là, je n’avais pas envie de donner de détails sur ma santé. Je sortis mon téléphone français et finis par donner mon numéro à l’Australien : « Promis, une fois qu’on est clair sur ce que l’on fait demain, je vous envoie un petit texto pour vous proposer de nous rejoindre !​
-Ça marche, bonne soirée !
-Bonne soirée, à demain ! ».

Je me rendis à l’entrée de l’hôtel pour prendre mon Uber et me rendre à mon hôtel. J’étais plutôt contente de cet échange. D’un côté, j’avais l’impression que l’Australien m’avait réellement appréciée et je me sentais quelque peu coupable de ma première intention. Je me demandais aussi si j’allais me faire prendre à mon propre piège en découvrant tôt ou tard que je l’appréciais réellement. Je repensais au propos de Miss Brutus et me demandais comment il était possible d’apprécier quelqu’un lorsqu’autant de doutes planaient sur son intégrité. J’avais décidé de ne pas prendre parti sur ce qu’il était réellement. J’avais choisi de faire confiance au destin parce que la vérité finissait toujours par se savoir. Tôt ou tard, je finirais par voir clair dans son jeu, il n’y avait qu’à patienter. D’un autre côté, je ne pouvais m’empêcher de me demander si l’Australien n’avait pas joué au même petit jeu que moi. Et si, dans l’espoir de mettre Miss Brutus au tapis, il s’était rapproché de moi « amicalement » ? J’en doutais un peu au vu de ses réactions et à sa façon de me regarder et de me taquiner. Mais, il était trop tôt pour en dire quoi que ce soit. De toute manière, j’allais forcément en savoir davantage le lendemain.

À suivre...
 
Bonjour
En résumé
tu as le 06 de l'indien c'était en prévision de l'appeler pour lui dire l'heure et le lieu du restaurant
Maintenant tu as donné ton 06 à l'Australien c'est pour qu'il t'appelle te dire l'heure ou le lieu du restaurant, et il compte sur toi pour régler l'addition ?.
Mon analyse à chaud :
1: l'indien meskine il a compris que c'est mort pour lui.
2: L'australien devrait jouer "all in" pour lever l'indétermination "est ce qu'il t'interesse ou pas?" T'envoyer un message te proposer de t'inviter en tête à tête au restaurant + after...
A sa place je ferais tout pour savoir si avec toi il y a moyen ou pas?
4. La semeuse de "seum" mis Brutus pique lui son mec et arrange toi pour qu'elle ait l'information= tacle à hauteur de la gorge genre message subliminal "t 'as vu de quoi je suis capable donc tiens toi à carreau t'as pas mon niveau".
5 faire confiance à un Australien pour le restaurant j'ai un doute? tu nous diras...
 
Elle a beau en rajouter encore 20 pages, on en reviendra toujours au même point , la jalousie féminine ...dans le milieu scientifique les hommes n'ont même pas besoin de seduire, il y a une rangé de filles qui viennent à eux et ils s'amusent à les manipulés à souhait car elles sont trop nombreuses les prétendantes.
Appeler une une femme" brutus " alors que c'est sûrement une victime..
 
Ce que j'ai hâte de savoir, c'est à quel point notre héroïne va s'avancer dans son amitié avec l'indien et l'australien.
Et aussi, dans un second temps, comment Brutus va prendre tout ça ! Est ce que Theneurogirl aura sa vengeance ? J'espère que oui!
@TheNeuroGirl , je ne sais plus si tu l'as dit, mais vous travaillez dans la même ville toi et Brutus?

Et rien à voir avec l'histoire, mais est-ce que tu aimes le pays ou tu bosses? Ça été rapide l'adaptation? Quand jetais étudiante, je rêvais de m'expatrier/ aller bosser dans un pays lointain, mais tu sais, des fois on planifie , on planifie mais les plans ne se passent pas toujours comme prévu !
Du coup je vis cette "expatriation" par procuration via tes histoires et tes interventions 😍
 
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