droitreponse
Initium ut esset homo creatus est
http://www.liberation.fr/societe/2015/05/10/amadou-koume-autopsie-d-une-mort-suspecte_1304857
Diagnostic. Certains témoins affirment qu’Amadou Koumé s’est à nouveau débattu, avant d’être plaqué une seconde fois au sol puis allongé à l’arrière du fourgon, les mains entravées.D’autres assurent qu’il est monté de lui-même, encadré par les policiers. Seule certitude : à minuit et demie, il arrive inanimé au commissariat de l’arrondissement, rue Louis-Blanc, situé à 900 mètres du bar. Le trajet a duré moins de trois minutes. Appelé en urgence, le Samu arrive sur place peu après. Pendant près de deux heures, les secouristes tentent de réanimer Amadou Koumé. En vain. A 2 h 30, son décès est constaté. Huit jours plus tard, le corps est rapatrié au Sénégal, dans le village d’origine des parents d’Amadou Koumé, arrivés en Picardie dans les années 70.
Aussitôt le décès constaté, le 6 mars, une enquête préliminaire est ouverte par le parquet de Paris pour «recherches des causes de la mort», requalifiée en «homicide involontaire». Les premières expertises toxicologiques révèlent qu’Amadou Koumé avait pris de la cocaïne. «Une prise significative et assez proche du décès», souligne le rapport. Mais les experts interrogés par Libération sont formels : si la drogue peut parfaitement expliquer le comportement agité de la victime et ses propos incohérents, elle n’a en revanche aucun lien avec l’œdème pulmonaire à l’origine du décès. En l’absence d’analyses complémentaires, le diagnostic reste donc hypothétique. «Seule la désignation d’un juge d’instruction apportera plus de transparence et de vérité à la famille de M. Koumé, dont la douleur est immense», estime Me Eddy Arneton, l’avocat des proches de la victime. Jessica Lefèvre, sa compagne depuis 2007, confie que le rapport d’autopsie l’a «blessée» : «Je me dis que les policiers l’ont vu mourir, qu’il aurait pu être sauvé. C’est très dur.»
@ienouchka vous en savez désormais sans doute plus que moi .
Diagnostic. Certains témoins affirment qu’Amadou Koumé s’est à nouveau débattu, avant d’être plaqué une seconde fois au sol puis allongé à l’arrière du fourgon, les mains entravées.D’autres assurent qu’il est monté de lui-même, encadré par les policiers. Seule certitude : à minuit et demie, il arrive inanimé au commissariat de l’arrondissement, rue Louis-Blanc, situé à 900 mètres du bar. Le trajet a duré moins de trois minutes. Appelé en urgence, le Samu arrive sur place peu après. Pendant près de deux heures, les secouristes tentent de réanimer Amadou Koumé. En vain. A 2 h 30, son décès est constaté. Huit jours plus tard, le corps est rapatrié au Sénégal, dans le village d’origine des parents d’Amadou Koumé, arrivés en Picardie dans les années 70.
Aussitôt le décès constaté, le 6 mars, une enquête préliminaire est ouverte par le parquet de Paris pour «recherches des causes de la mort», requalifiée en «homicide involontaire». Les premières expertises toxicologiques révèlent qu’Amadou Koumé avait pris de la cocaïne. «Une prise significative et assez proche du décès», souligne le rapport. Mais les experts interrogés par Libération sont formels : si la drogue peut parfaitement expliquer le comportement agité de la victime et ses propos incohérents, elle n’a en revanche aucun lien avec l’œdème pulmonaire à l’origine du décès. En l’absence d’analyses complémentaires, le diagnostic reste donc hypothétique. «Seule la désignation d’un juge d’instruction apportera plus de transparence et de vérité à la famille de M. Koumé, dont la douleur est immense», estime Me Eddy Arneton, l’avocat des proches de la victime. Jessica Lefèvre, sa compagne depuis 2007, confie que le rapport d’autopsie l’a «blessée» : «Je me dis que les policiers l’ont vu mourir, qu’il aurait pu être sauvé. C’est très dur.»
@ienouchka vous en savez désormais sans doute plus que moi .