Un agriculteur sur trois gagne moins de 350 euros par mois

mam80

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la rose et le réséda
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Appels au secours, explosion des demandes de primes d'activité: la sinistrose s'étend chaque semaine un peu plus dans le monde paysan français, selon la sécurité sociale des agriculteurs. Au premier semestre, la permanence de prévention du suicide a reçu 1700 appels.


Quelques centaines d'euros. Selon la Mutualité sociale agricole (MSA), un agriculteur sur trois, soit 131 450 exploitants, gagne moins de 354 euros par mois en 2015.

En 2014, ils n'étaient que 18% dans cette situation. Dans le cas des salariés, le nombre de contrats de travail en cours est lui aussi en recul de 1,6%. "Le régime agricole n'avait pas connu une telle baisse depuis 2010", souligne la MSA.

Les explications? "Une conjonction de problèmes sanitaires (grippe aviaire, fièvre catarrhale ovine, pollutions chimiques), d'événements climatiques exceptionnels et de crises de marché", explique l'organisme de protection sociale. Effondrement des prix et chute de revenus sont les conséquences "graves, et parfois dramatiques", selon la MSA.
"Découragement, repli sur soi, dévalorisation" L'explosion de la demande de primes d'activité, le nouveau dispositif pour les travailleurs à revenu modeste qui a remplacé le RSA activité, est un autre signe de la situation catastrophique dans laquelle se trouvent beaucoup d'agriculteurs.

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mam80

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la rose et le réséda
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suite et fin

Alors que la MSA attendait 60 000 demandes pour l'ensemble de 2016, elle en compte déjà 200 000 depuis le début de l'année.
La MSA pointe la détresse psychologique du monde paysan.

Dans les exploitations, cette situation entraîne "découragement, repli sur soi, sentiment de dévalorisation et culpabilité". Le nombre d'appels au secours d'agriculteurs ou de leur entourage à la Agri'écoutes, la permanence de prévention des suicides, "a explosé en début d'année", selon Pascal Cormery, président de la MSA. "Il y a une interrogation dans les campagnes sur le sens de notre métier: on est là pour faire quoi?", ajoute-t-il.

Plus de 1700 appels reçus au premier semestre

Lors du premier semestre de cette année, Agri'écoutes a reçu trois fois plus d'appels qu'en 2015. Plus de 1700 ont été passés, soit près de 300 par mois.

La MSA note que ce sont désormais le plus souvent les épouses qui contactent Agri'écoutes, "par rapport au désarroi de leur mari".
"Les hommes ont sans doute plus de pudeur, ou de fierté. Il est très difficile de s'avouer qu'on est en échec professionnel", explique Michel Brault, directeur général de la MSA.
"Lorsqu'il n'y a plus de revenus qui rentrent, un fort endettement, l'homme n'ose plus appeler. Il se réfugie dans le travail, ne s'occupe plus des papiers, des échéances. C'est le conjoint qui est confronté à cela", ajoute-t-il.

La gouvernement a annoncé des mesures de soutien pour les agriculteurs. Après des manifestations en 2015, les plus en difficulté ont bénéficié de 140 millions d'euros d'allègement de cotisations sociales.

http://news.lexpress.fr/un-agriculteur-sur-trois-gagne-moins-de-350-euros-par-mois-31251

mam

ps voir aussi http://vosmedias.actualites.bourse....l/Figaro/Bourse/2016/10/12/57fe0aac5962b.html
 
UNIVERSAL

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---lcdcjve---
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mam80 à dit:
Appels au secours, explosion des demandes de primes d'activité: la sinistrose s'étend chaque semaine un peu plus dans le monde paysan français, selon la sécurité sociale des agriculteurs. Au premier semestre, la permanence de prévention du suicide a reçu 1700 appels.


Quelques centaines d'euros. Selon la Mutualité sociale agricole (MSA), un agriculteur sur trois, soit 131 450 exploitants, gagne moins de 354 euros par mois en 2015.

En 2014, ils n'étaient que 18% dans cette situation. Dans le cas des salariés, le nombre de contrats de travail en cours est lui aussi en recul de 1,6%. "Le régime agricole n'avait pas connu une telle baisse depuis 2010", souligne la MSA.

Les explications? "Une conjonction de problèmes sanitaires (grippe aviaire, fièvre catarrhale ovine, pollutions chimiques), d'événements climatiques exceptionnels et de crises de marché", explique l'organisme de protection sociale. Effondrement des prix et chute de revenus sont les conséquences "graves, et parfois dramatiques", selon la MSA.
"Découragement, repli sur soi, dévalorisation" L'explosion de la demande de primes d'activité, le nouveau dispositif pour les travailleurs à revenu modeste qui a remplacé le RSA activité, est un autre signe de la situation catastrophique dans laquelle se trouvent beaucoup d'agriculteurs.

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Les petits agriculteurs, paysans, sont les vrais laissés pour compte. Et pas seulement en France, au Maroc aussi :(
 
farid_h

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UNIVERSAL à dit:
Les petits agriculteurs, paysans, sont les vrais laissés pour compte. Et pas seulement en France, au Maroc aussi :(
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Ils doivent moderniser leur production pour rester competitifs... mais pour ca, il leur faut du capital. Seulement voila, les banques n'ont pas d'argent a leur preter a des taux raisonnables en ces temps de taux d'interets super eleves... oh, wait! :D
 
UNIVERSAL

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farid_h à dit:
Ils doivent moderniser leur production pour rester competitifs... mais pour ca, il leur faut du capital. Seulement voila, les banques n'ont pas d'argent a leur preter a des taux raisonnables en ces temps de taux d'interets super eleves... oh, wait! :D
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Salam farid,
Il faut réduire les intermédiaires et mettre au pas les grosses centrales d'achat (réduire leurs marges par ex). Et aussi responsabiliser les consommateurs.
Il n'y a aucune raison pour que seul les gros survivent :)
 
Annoushka

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L idéal serait de n acheter qu au marché ou se déplacer dans des ptites fermes à proximité pour acheter direct aux producteurs. Court circuiter les escrocs empoisonneurs des grandes surfaces. J essaie au max depuis un moment mais c pas facile du tout quand on est citadin occupé crevé pr y consacrer même un dimanche par mois .. c est trop triste et on est tous un peu responsables de ça à se taire et à acheter à ceux qui les dépouillent pourtant on trouve à manger grâce à eux.
 
UNIVERSAL

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harounlwad à dit:
C'est vrai,ceux qui ont 200 hectares touchent plus.Ce que je constate c'est que ni les FARMERS ni les BAUERS ni les GRANJEROS ne se plaignent sauf nos paysans.
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Je fais parti des privilégiés....mais je connais assez bien la situation des petits producteurs. Ils triment pour une misère et surtout pour engraisser les centrales d'achats et les banquiers.

Hibou57 à dit:
Tu es en Europe ou au Maroc ?
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Salam Hibou57,
Je suis au Maroc....à l'époque je faisais dans l'export (banane et un peu de tomate) ensuite j'ai fait des olives et des agrumes puis des vaches à lait et un peu d’apiculture. Aujourd'hui je travail sur un projet pour produire de l'huile essentiel pour la cosmétique.
 
mam80

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Paularno à dit:
Non mais ce n'est pas grave, le principal c'est qu'il nous reste suffisamment de sous pour verser le RSA (530€) aux terroristes.
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le RSA n'est pas aussi élevé que ça !!!
tu peux donner tes sources (je me souviens avoir lu qq chose là-dessus) mais je ne sais plus où....

mam

voilà :love: @Hibou57 et @UNIVERSAL viennent d'y répondre
 
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Annoushka à dit:
L idéal serait de n acheter qu au marché ou se déplacer dans des ptites fermes à proximité pour acheter direct aux producteurs. Court circuiter les escrocs empoisonneurs des grandes surfaces. J essaie au max depuis un moment mais c pas facile du tout quand on est citadin occupé crevé pr y consacrer même un dimanche par mois .. c est trop triste et on est tous un peu responsables de ça à se taire et à acheter à ceux qui les dépouillent pourtant on trouve à manger grâce à eux.
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Le probleme est que le marche local n'est ni pratique, ni bon marche.

La ou j'habite en Allemagne, les agriculteurs offrent leurs produits sur la place du marche Mercredi entre 7:00 et 15:00 et Samedi entre 8:00 et 13:00. Mercredi, c'est a la limite possible pour les retraites, chomeurs etc, et Samedi, les gens qui travaillent doivent faire les courses normales (seul jour de la semaine ou t'as vraiment le temps), donc pas vraiment de temps pour passer par la. Donc deja les horaires du marche sont user-unfriendly, compare aux horaires 8:00-21:00 ou 8:00-22:00 Lundi-Samedi d'Aldi, Lidl etc.

Ensuite, les produits offerts au marche sont chers! Faut pas se leurrer. A moins d'avoir un budget bien fourni, c'est hors de portee pour la plupart des gens. Normalement, t'achetes 95% des produits alimentaires aux grandes surfaces, et un petit luxe de 5% de temps en temps au marche. Des fans du bio vont acheter plus souvent au marche, ainsi que des retraites blindes (y-en a encore, mais de moins en moins); mais la population normale fait un grand detour autour de ces marches.

Donc, malgre le court-circuitage des reseaux de distribution, les prix du marche local ne sont non seulement pas competitifs et profitent aux agriculteurs... ils sont trop hauts. Apparament, ces agriculteurs devraient s'organiser en cooperatives, pooler leurs resources, et devenir plus efficients. Ils doivent aussi devenir beaucoup plus "commerciaux", i.e. consumer-friendly avec de meilleurs horaires pour leurs ventes/marches etc.; sinon, ils n'auront aucune chance contre le commerce traditionnel des discounters et grandes surfaces.
 
Hibou57

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
farid_h à dit:
[…]

Ensuite, les produits offerts au marche sont chers! Faut pas se leurrer. […]
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C’est même pour ça que ça fait longtemps que je n’y suis pas allé. Je pensais y aller samedi dernier, pour de la farine, mais je n’y suis pas allé, sachant qu’elle est quasiment deux fois plus chère au marché qu’en grande surface.
 
harounlwad

harounlwad

UNIVERSAL à dit:
Je suis au Maroc....à l'époque je faisais dans l'export (banane et un peu de tomate) ensuite j'ai fait des olives et des agrumes puis des vaches à lait et un peu d’apiculture. Aujourd'hui je travail sur un projet pour produire de l'huile essentiel pour la cosmétique.
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Ah la cosmétique,C'est un marché très porteur.Je me demande si je ne vais pas m'y mettre.Pendant que j'étais en activité,j'ai emmené de l'huile d’argan dans les cinq continents.Et ça part comme du petit blé.Il faut juste la bonne qualité,celui des coopératives.
 
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