Je coupe pour les 3000 caractères.
idéologiquement neutre aussi. Pas issu d'une association.
La plupart des association sur ce sujet particulier sont neutres. Elles sont composées, pour celles que je connais et dans lesquelles j'ai été bénévole, de médecins, de psy, de profs, etc... de toute confession religieuse et politique. Et les cours / activités / ateliers proposés sont tous le plus neutre possible (et en général, passent par différents comités pour être accepté).
Donc il faut attendre qu'il pose la question.
L'avantage du cerveau humain, c'est qu'arrivé à un certain age (sauf retard mental), la question est venue chez tous les enfants. D'où l'idée de programmer ces cours assez tard dans le cursus scolaire par rapport aux questionnement "moyen". Il s'agit juste d'une courbe de Gauss. C'est très "mécanique" un cerveau humain, on passe tous par les mêmes phases (qu'on vit différement) et on apprend (au niveau fondamental en tout cas) de la même manière.
J'ai juste dit qu'il ne fallait pas devancer la question, pas plus. Or, introduire délibérément un ...comment appeler ça d'ailleurs? Ce n'est pas un enseignement, c'est quoi? Parce qu'ici, on parle de primaire. D'enfants de 10 ans ou moins.
A 11 ans, les enfants ont déjà posé de nombreuses questions. Ils se sont, tous, déjà masturbé (inconsciemment la plupart du temps). Les questions de différenciation sexuelle commencent vers 6-7 ans. Les questions de sexualité commencent vers 10-11 ans. Je parle des prémices hein, pas de "M'sieur, comment on pratique la ******* dites ?".
Régulièrement, on tombent sur des enfants qui n'ont pas eu les savoirs minimums par leurs parents. Je suis intervenu dans une école où des enfants (garçons et filles) de 11-12 ans se touchaient les uns les autres dans les toilettes. Entre garçons, entre filles et entre garçons et filles. Et pour avoir discuter avec eux longuement, aucun d'entre eux ne savaient réellement ce qu'ils faisaient. Ils avaient juste constater que c'était très agréable, que personne leur en avait parlé et qu'en plus ça semblait très tabous à la maison (donc, très attractif). Ca se limitait à cela.
J'ai donc du faire avec eux ce que je faisais à l'époque avec mon gamin de 3 ans : lui expliquer que si c'est très agréable, à leur âge, il s'agissait surtout de quelque chose qu'on ne partageait pas avec les autres. Que ce partage viendrait plus tard et que pour le moment, ce temps n'était pas encore venu. Avec, évidement, des explications au niveau biologique en plus.
PS : Quand je mets "je", il s'agit en fait de l'équipe que j'avais intégré à l'époque. Il ne s'agit nullement d'un "je" type "moi, prof qui sait tout sur tout", c'est juste pour simplifier la lecture.
