Le truc, c'est qu'on ne peut pas se battre pour stopper l'évolution des choses et préserver des privilèges corporatifs indéfiniment (et on veut tous préserver nos acquis le plus longtemps possible, et on a tous peur du changement, c'est naturel).
Quand les super et hyper marchés sont arrivés, les épiciers et marchés de proximité ont morflé mais c'était moins cher et plus pratique donc les gens ont fait ce choix. Qui d'entre vous va systématiquement tout acheter local ou de proximité pour soutenir les petits commerçants ? Très peu de gens. Tout le monde cherche le moins cher, même les taximen.
Tous les secteurs ont été ou vont être touchés par des disruptions, c'est l'ordre des choses. Vouloir refuser cela, c'est être dans le déni. Le mieux à faire, c'est de s'adapter et de proposer de meilleures services (en prix ou en qualité). C'est les clients les seuls juges. Si ils désertent un service pour un autre, le premier doit se remettre en question.
Y'a aussi le secteur de la restauration qui voit arriver pas mal de nouveaux services et la corporation grince également des dents... Mais que faire ? À part apporter une valeur ajoutée ou au moins une mise à niveau qui fera venir du client, je ne vois pas.
Rien contre les taxis, à part ceux qui cassent des gueules de chauffeur Uber.
C'est une période pas facile pour beaucoup de professions donc courage à tous les honnêtes qui bossent dur. Faut trouver des solutions mais sûrement pas le mutisme, la violence ou l'envie d'être rétrograde.