3/11/11
Lundi 31 octobre, le président algérien Abdelaziz Bouteflika a posé la première pierre de la Grande mosquée dAlger, qui deviendra la troisième grande mosquée au monde, après celles de La Mecque et de Médine (Arabie saoudite).
Selon le quotidien algérien La Tribune du 1er novembre, et lagence Algérie presse service (APS), la Djamaâ Al Djazaïr, comme elle se nommera, sera construite dans la commune de Mohammadia, à lest de la capitale, sur une superficie de 445 000 m². Le site a été choisi en raison de sa proximité avec la mer, son caractère central par rapport à la baie dAlger et son orientation favorable vers La Mecque.
Le directeur général de lagence nationale de réalisation et de gestion du projet, Mohamed Lakhdar Alloui, cité par le quotidien algérien, a précisé que le futur édifice sera composé de douze bâtiments indépendants.
« Un symbole de lAlgérie indépendante »
Ce véritable pôle spirituel sera doté dune salle de prière pouvant contenir 120 000 fidèles, dune maison du Coran destinée à accueillir 300 étudiants, dun centre culturel, dun centre dexposition, dune bibliothèque dotée dun million douvrages, dune salle de conférence, dun musée dart et dhistoire islamiques ainsi que dun centre de recherche sur lhistoire de lAlgérie.
Des salles équipées de moyens multimédias, des bâtiments administratifs, un parking de 6 000 places, des espaces verts et des locaux commerciaux y sont également prévus. Le coût du projet Djamaâ El Djazaïr est évalué à plus de 100 milliards de dinars (environ 1 milliard deuros). La durée des travaux est estimée à 4 ans, et ils seront réalisés par une entreprise chinoise, China State Construction.
Les travaux daménagement du site avaient commencé en octobre 2008. Selon ses concepteurs, le projet architectural allie modernité et tradition. Le minaret culminera à 270 mètres de hauteur, ce qui en fera le plus haut du monde. Cest « un projet denvergure qui se présente comme un symbole de lAlgérie indépendante et du recouvrement de la souveraineté nationale », souligne une plaque inaugurale sur le lieu du chantier.
la-croix.com