Tout ça pour en arriver là... Je te rappelle que tu devais me donner une traduction de Al Lah... C'est pour ça qu'on discute en fait...
en fait ce n'est pas a la porté de tout le monde de parler de la nature en tant que créatrice, c'est pour ça qu'on ne parle plus que d'Allah/Dieu ou le hasard ...
mais la nature a aussi sa place et seul les philosophe en parle...
mais bon, maintenant qu'on à la nature , Allah et le hasard on peut commencer a comparer avec des textes philosophiques antique pour voir si on parle toujours de la même chose ...
tu te souviens que j'avis commencer par traduire Allah par le Démiurge, mais ce nom ne pouvait pas être la traduction d'Allah puisque démo c'est le peuple ou le plus grand nombre ...
ensuite je suis passé a Artisan et là ça commençais a prendre forme, puisque pharaon avaient des artisans et non des divinités pour faire ses travaux ...
mais le mot artisan me paraissait encore trop limité, puisque etre un artisan ce n'est pas créer une science ...
ensuite j'ai tout mis de coté et je me suis concentré sur les œuvres de "Platon"
j'en parlerais une autre fois, mais pour le moment je vais répondre a vos questions sur la traduction du nom AL LAH
d'ailleurs je ne vais même pas le traduire, je vais vous laisser faire le remplacement vous même.
L’ATHÉNIEN. Il est question d’une opinion qui passe aux yeux de bien des gens pour la plus sage de toutes.
CLINIAS. Développe-nous ceci davantage.
L’ATHÉNIEN. Quelques uns prétendent que toutes les choses qui existent, qui existeront ou qui ont existé, doivent leur origine, les unes à la nature, d’autres à l’art, d’autres au hasard.
CLINIAS. N’ont-ils pas raison?
L’ATHÉNIEN. Il est du moins vraisemblable que des sages ne se trompent point. Suivons-les cependant à la trace, et voyons où ils arrivent en partant de ce principe.
CLINIAS. Je le veux bien.
L’ATHÉNIEN. Il y a toute apparence, disent-ils ^ que la nature et le hasard sont les auteurs de ce qu’il y a de plus grand et de plus beau dans l’univers, et que les objets inférieurs en grandeur et en beauté sont le produit de l’art, qui recevant des mains de la nature les premiers et les principaux ouvrages, s’en sert pour en former et fabriquer de moins parfaits, que nous nommons artificiels.
CLINIAS. Comment dis-tu?
L’ATHÉNIEN. Je vais m’expliquer encore plus clairement. Selon eux, le feu, l’eau, la terre et l’air sont les productions de la nature et du hasard, et l’art n’y a aucune part: c’est de ces éléments entièrement privés de vie qu’ont été formés ensuite ces autres grands corps, le globe terrestre, le soleil, la lune, tous les astres; ces premiers éléments, poussés çà et là au hasard chacun selon ses propriétés, étant venus à se rencontrer et à s’arranger ensemble, conformément à leur nature, le chaud avec le froid, le sec avec l’humide, le mou avec le dur; et en général les contraires s’étant mêlés au hasard suivant les lois de la nécessité, c’est de ce mélange que se sont formées toutes les choses que nous voyons, le ciel entier avec tous les corps célestes, les animaux et les plantes, avec l’ordre des saisons que cette combinaison a fait éclore: le tout, disent-ils, non en vertu d’une intelligence, ni d’aucune divinité, ni des règles de l’art, mais uniquement par nature et par hasard. Né tardivement de tout cela, fils d’êtres mortels et mortel lui-même, l’art a donné longtemps après naissance à ces vains jouets qui ont à peine quelques traits de la vérité, et ne sont que des simulacres n’ayant de ressemblance qu’avec eux-mêmes: tels que les ouvrages qu’enfantent la peinture, la musique, et les autres arts qui concourent au même but. S’il est certains arts dont les productions soient plus sérieuses, ce sont ceux qui joignent leur action à celle de la nature, comme la médecine, l’agriculture et la gymnastique. La politique elle-même a très peu de chose de commun avec la nature et tient presque tout de l’art; par cette raison la législation ne vient pas de la nature, mais de l’art, dont les ouvrages n’ont rien de vrai.
à vous de comprendre ...