Allah nous pousses t-il a la réflexion

Pourquoi tu pense danger ? moi, je pensais t'enlever un peu de fatigue...
L'idée est peut être simplement l’élément de la réflexion, et j'ajouterais qu'une idée est aussi floue que précaire, elle est à moitié esprit et à moitié cœur...
 
Oui, Allah nous pousse a la réflexion.

Les sunnites quant à eux, non.
Ils préfèrent te dire "Tais-toi, tu n'as pas la sagesse des savants, tu n'as pas 20 ans d'études islamiques derrière toi, tu n'es pas apte à discuter. Écoute donc les savants. Et n'oublie pas, le doute est l’œuvre du dididididiable !"
 

compassion

il y a, un 3aflite dans chaque bougie
VIB
Oui, Allah nous pousse a la réflexion.

Les sunnites quant à eux, non.
Ils préfèrent te dire "Tais-toi, tu n'as pas la sagesse des savants, tu n'as pas 20 ans d'études islamiques derrière toi, tu n'es pas apte à discuter. Écoute donc les savants. Et n'oublie pas, le doute est l’œuvre du dididididiable !"
Toi arrête de faire du HS s'il te plait :)
 
@insouciants, @madalena
Ainsi, cet homme dur et sévère, cachait un cœur plein de compassion et de douceur qui s'attendrissait jusque sur le sort de ses sujets non-musulmans.

On rapporte qu'un jour, alors qu'il se promenait dans les rues de Médine, pour s'enquérir de la situation des sujets de l'état, il vit un vieil homme aveugle en train de mendier. Il s'approcha alors de lui, et lui demanda : « De quelle religion es-tu ? » Le vieil homme répondit : « Je suis juif ! »'Umar lui dit : « Qu'est-ce qui t'a poussé à mendier ? »Il lui répondit : « C'est pour pouvoir payer l'impôt (jizya), car je suis vieux et sans ressources ! »

Ému, le Calife le conduisit chez lui et demanda à son épouse de lui donner à manger. Ensuite, il l'envoya au bayt al-mâl (le trésor public) avec des instructions quant à sa prise en charge avec tous ceux qui sont dans le même cas que lui. Le vieil homme, une fois parti, 'Umar s'exclama devant ceux qui étaient près de lui :

« Par Dieu ! Il serait injuste qu'après avoir usé sa jeunesse - en lui faisant payer la jizya – nous le négligions dans sa vieillesse. » Il ordonna alors de ne plus faire payer les gens du Livre se trouvant dans sa situation.

Au sein de son foyer, 'Umar était d'une tendresse extraordinaire . C’était un très bon père de famille plein de compassion pour ses enfants.

Il avait l'habitude de dire : « J'aime que l'homme soit avec les siens tel un enfant, mais dès que l'on a besoin de lui, qu'il soit un homme ! »

Pourtant, il était sévère avec ses enfants lorsqu'il s'agissait de leur faire prendre conscience de leurs responsabilités. Il leur disait :

« J'ai ordonné aux musulmans d'éviter telle ou telle chose, ils ont les yeux braqués sur vous. Si vous ne respectez pas mes ordres, et si vous tombez dans la désobéissance, ils en feront de même. Mais si vous obéissez aux lois instaurées, ils en feront de même aussi. Aussi, je jure par Dieu que si l'un de vous transgresse la loi, je lui doublerai son châtiment, à cause de son lien de parenté avec moi. Maintenant, que celui qui veut enfreindre la loi le fasse, et que celui qui veut la respecter le fasse ! »
 
@insouciants, @madalena
'Umar avait épousé plusieurs femmes qui lui ont donné de nombreux enfants. Les plus célèbres d'entre eux furent son fils 'Abdallah, l'illustre compagnon et l'un des premiers commentateurs du Coran ainsi que Hafsa qui deviendra l'épouse du Prophète .

Nous avons vu comment il s'était converti à l'islam.

Avant sa conversion, 'Umar n'était pas aveuglé par sa haine contre le Prophète , et son coeur n'était pas insensible au Coran, d'autant plus qu'il était lettré et savait apprécier le sens et la beauté des mots. Seulement, son attachement à la solidarité tribale et aux croyances des ancêtres qui assuraient plus ou moins une certaine cohésion des tribus, le poussaient à voir dans le Prophète un diviseur.

On rapporte, que lorsque les premiers musulmans émigrèrent en Abyssinie, 'Umar devint fou de rage.

Il s'exclama : « Tout cela est arrivé par la faute de Muhammad ! Il sème la division entre le fils et le père et entre les frères eux-mêmes. Il n'y a pas de doute ! C'est Muhammad la cause de ce malheur, et il faut mettre fin à cette agitation ! »

Sa conversion fut une bénédiction divine pour les musulmans. Ainsi, Ibn Abbâs a rapporté que lorsque 'Umar s'est converti, les païens de Quraysh ont dit : « Aujourd'hui, ces gens ont pris une revanche sur nous ! » Alors Dieu fit révéler le verset suivant :

« Ô prophète ! Il te suffit d'avoir (avec toi) Dieu et ceux des croyants qui t'ont suivi. »
[ Sourate 8 - Verset 64 ]
 
Dernière édition:
@insouciants, @madalena
Après que 'Umar eut embrassé l'islam, il demanda au Prophète

« Ô Envoyé de Dieu ! Sommes-nous sur la juste voie ? »

Le Prophète répondit : « Assurément ! »

'Umar lui dit : « Dans ce cas, pourquoi devons-nous nous cacher. »

Il ajouta ensuite : « Nous sommes sortis, alors, Hamza et moi, chacun à la tête d'un groupe, et nous nous sommes dirigés vers l'enceinte de la Ka'ba. Les dignitaires qurayshites étaient assis là. J'ai regardé vers eux, et j'ai aperçu sur leurs visages une tristesse, comme je n'en ai jamais vu de semblable. Ce jour-là, l'Envoyé de Dieu m'a surnommé al-fârûq ! »

Ibn Mas'ûd a dit, quant à lui :

« La conversion de 'Umar fut comme une conquête pour nous, son émigration une victoire, et son règne une bénédiction ! Si vous aviez vu notre situation avant qu'il ne se convertisse !
On ne pouvait même pas prier dans l'enceinte de la Ka'ba ! Une fois celui-ci devenu musulman, nous avons pu enfin faire front et repousser les exactions que nous subissions, et nous avons pu accomplir la prière dans l'enceinte de la Ka'ba ! »

'Umar avait alors vingt-six ans.

C'était un homme plein de force et de vigueur. Ses contemporains l'ont décrit comme étant : « Un homme de grande taille, d'une forte carrure et chauve. Sa peau était blanche. Le blanc de ses yeux était rouge. Il avait une moustache dégarnie au milieu, mais touffue et de couleur rousse aux extrémités. »

Il était d'un courage exemplaire. Nous verrons plus loin des exemples à ce sujet. 'Umar était le quarantième homme à se convertir à l'islam, mais il en sera l'un des plus célèbres et l'un de ceux qui marqueront le plus l'histoire.

Son dévouement pour l'islam ne se démentira jamais. Il en fut l'un des piliers les plus solides avant et après la disparition du Prophète . Il avait parfaitement conscience de sa vocation et du rôle que l'islam avait dévolu aux arabes de Quraysh.

Il avait l'habitude de dire : « Nous étions avilis et l'islam nous a honorés. »Ainsi, dès que Dieu l'honora par l'islam, il ne voulait plus se cacher pour Le remercier et rendre le culte qui Lui revenait à Lui seul !
 
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