Dis donc, c'est pas très sympa tout cela.
Décider à l'avance qu'un type est damné... et bien. Je pensais dans ma naïveté qu'on avait jusqu'à la fin de sa vie pour se convertir.
Il est pas marrant le Coran...
Finalement tu crois en quoi ?
-en Allah le Dieu vindicatif qui condamne à l'avance à l'enfer un pauvre homme dont le seul défaut a été de s'opposer à Mahomet et à sa révélation. Mais après tout, n'avons nous pas notre liberté de conscience ? Abou Lahab n'avait-il pas le droit de refuser l'islam? Ne sommes nous pas libres ?
-en Yahvé le Dieu bon, créateur du bien et de la liberté. Yahvé a laissé les hommes libres de leur religion et ne les met pas en enfer par refus de croire en Lui.
Les circonstances de la révélation de cette sourate
D'après Ibn 'Abbâs (رضي الله عنه
: Lorsque fut révélé ce verset : {Et avertis les gens qui te sont les plus proches} le Prophète (paix et bénédiction d'Allah soient sur lui) se dirigea vers le mont As-Safâ et l'escalada, puis poussa un cri d'avertissement. Les gens se demandèrent alors qui appelait ainsi. Connaissant que c'était Muhammad, ils allèrent le retrouver.
- Hé! les Banû untel! Hé! les Banû untel! Hé! les Banû untel! Hé les Banû 'Abd Manâf! Hé! les Banû 'Abd Al-Muttalib. Quand ils s'étaient tous assemblés, le Prophète leur dit : "Eh bien! Figurez-vous que je vous annonce qu'il y a au pied de cette montagne des cavaliers qui veulent vous attaquer, me croiriez-vous?".
- "Certes oui, répondirent-ils, car, tu n'as jamais menti".
- "Eh bien! reprit-il, je vous avertis que vous êtes menacés d'un châtiment terrible".
- "Que tu périsses!, s'écria Abou Lahab, est-ce pour cela que tu nous as rassemblés?".
C'est alors que fut révélé ce verset : {Que périssent les deux mains de Abou Lahab}, et en fait, il périt. (Mouslim n°307)
2. Sa fortune ne lui sert à rien, ni ce qu'il a acquis
Quand l'Envoyé appela son peuple à croire en Allah, Abu Lahab a dit : "Si ce que dit mon neveu est vrai, le Jour de la résurrection je donne en rançon ma fortune et ma progéniture pour éviter le châtiment." Alors Allâh fit descendre ce verset.
4. de même sa femme, la porteuse de bois
d'après Ibn Abbas : "A la suite de la révélaton de : Que périssent les deux mains d' Aboû Lahab et que lui-même périsse.», la femme d'Abou Lahab vint alors qu'Abou Bakr était assis aux côtés du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) Abou Bakr dit à ce dernier : si tu t'écartais un peu afin qu'elle ne puisse te nuire,ô Messager d'Allâh .
"On s'interposera entre elle et moi .",fit remarquer le Prophète Quand elle arriva près d'Abou Bakr, elle lui dit :
- "Ton compagnon nous a dénigré , ô Abou Bakr
- "Non, au nom de cet édifice, il n'est pas un poète et n'essaie pas de s'y exercer."
- Toi, tu le crois."
Quand elle repartit, Abou Bakr (رضي الله عنه
dit au Prophète :
- "N'a -t-elle pas vu?"
- Non, un ange n'avait cessé de me cacher jusqu'à son départ." (al-Bazzar dans son Mousnad 1/68. Il en dit : sa chaîne de transmission est "belle". Ce que confirme Ibn Hajar dans Fath al-Bari 8/958)
Elle ne faisait que médire (Mujâhid, Ikrima)
elle jetait des épines sur le chemin de l'Envoyé (Ibn Abbâs, ad-Dahhâk)