je te partage un texte que je trouve complet qui répond à ta question :
Tout d’abord il faut rappeler que le principe en Islam est que les animaux ont une dignité comme les humains et qu’on n’a pas le droit de porter atteinte à leur intégrité physique à moins d’une « utilité» (Maslaha) reconnue par la Shari’â.
Il faut rappeler aussi que le principe est qu’il est interdit de changer la création d’Allah (taghyir Khalqillah) et la nature (fitra) de l’animal qui est de procréer, et cette opération concerne certainement ce qu’on vient de dire.
Nous allons donc voir dans quel cas il est permis d’y recourir.
Cette « Maslaha =utilité» pour en donner un exemple se trouve dans la pratique faite par les éleveurs d’Ovins qui exercent la « castration » pour engraisser leur troupeaux.
Ceci est permis par les quatre écoles Juridiques, avec quelques précisions chez chacune d’elles, comme le fait que les Malikites précisent que c’est permis pour l’animal dont la viande se mange.
Pour les Chats, il faut déterminer la « Maslaha=l’utilité » et ça c’est à la personne concernée de le déterminer de façon sincère.
Si cet animal (le Chat) est pris pour une utilité dans la maison, comme chasser les souris et autres bestioles et sa présence est vraiment utile, et que par contre si on ne faisait pas cette opération de castration ou stérilisation (selon qu’il soit mâle ou femelle) il s’en suivrait des désagréments assez gênants.
Alors oui, au regard de cette utilité et ce désagrément, il est permis d’effectuer cette opération, à condition que l’opération ne comporte aucune douleur pour l’animal ni causer (al halak) sa mort ou des conséquences de santé grave pour lui.
Par contre s’il s’agit juste d’avoir un animal de compagnie qui nous amuse et pour jouer, ensuite on veut le castrer ou le stériliser, là cette opération est interdite pour l’absence de la « Maslaha=utilité » reconnue par la Shari’â, car dans ce cas là le Musulman pouvait éviter à la base de prendre un chat chez lui, pour ensuite se trouver dans la situation de devoir lui faire subir cette opération.
Wallahou a’âlame