Non, je l'ai juste traité différemment en prenant en compte les nouvelles données : le chien était devenu aveugle, sourd et commençait à devenir sénile. Et son attaque était du à cela.
J'ai donc pris cela en compte et continuer à le traiter comme un membre de ma famille, affaibli mais toujours présent. Comme on le ferait d'une grand-mère qui commencerait à déconner dans les étages supérieurs (même si on ne peut pas entièrement comparer l'animal et l'humain, j'évite l'anthropomorphisme autant que possible mais c'est parfois plus facile à expliquer en l'étant).
D'ailleurs, c'est moi qui ait porté ce chien chez le véto lors de son "grand voyage", quand on ne pouvait plus rien faire. Moi qui m'occupait aussi de réparer les dégâts dus à son incontinence. A le porter quand il n'arrivait plus à monter les escaliers, pour le taper près du radiateur ou devant sa gamelle. Ou dans son panier, pour la nuit.
J'étais pas le seul à le faire, bien sur, la famille s'en est occupé ensemble, chacun donnant ce qu'il pouvait.
Encore aujourd'hui, je continue de donner du temps (moins qu'avant) dans deux associations de protection animale pour tout ce qui concerne la rééducation des chiens, vu que c'est un domaine qui m'a toujours intéressé. Je seconde des professionnels évidemment, je n'en suis pas un. Mais bon, dans ce genre de boulot, même bénévole, il t'arrive parfois de te faire chopper plus ou moins gravement aussi. Même avec de l'expérience. J'ai quelques cicatrices de plus, mais je n'en veux pas toujours pas à la bête.