C'est ce que je te disais un peu plus haut, Doudou, mais apparemment tu ne lis plus mes proses, tu ne perds pas grand-chose d'ailleurs !
Relis ce que j'ai mis en gras ! ...............
Ce que tu écris là sur les prêtres ouvriers, et sur l'excellent livre des Pères Godin et Daniel me rappelle des tas de souvenirs d'enfance. Mon père soutenait à fond ces expériences, et j'ai lu "France, pays de mission" dans sa bibliothèque !
Oui, toujours aussi convaincu ! Car pourquoi le Vatican craignait-il des dérives de cette expérience ? Il faut se remettre dans le contexte de la guerre froide d'après-guerre. Le parti communiste français était inféodé au parti communiste soviétique, et quel était le but de ces partis : la révolution rouge pour donner "le pouvoir au peuple, et liquider les religions, opium de ce peuple". Et quelle était la pensée philosophique de ces partis ? le matérialisme dialectique athée de Karl Marx. CQFD.
Oui, Doudou, on peut être croyant et socialiste, mais on ne peut pas être croyant et marxiste.
oui franc, je l'avoue, j'ai buté sur le 1er paragraphe, car il était en opposition avec ce que pensait ma mère qui était très croyante comme je l'ai déjà dit, et son adhésion au marxisme.
donc j'ai fait des recherches à l'instant sur le net et voici ce que j'ai trouvé concernant cette doctrine :
" 2. Pour autant, le marxisme classique n’a pas posé la suppression de la religion comme condition nécessaire et préalable de l’émancipation sociale (le propos du jeune Marx pourrait se lire : afin de pouvoir surmonter les illusions, il faut d’abord mettre fin à la « condition qui a besoin d’illusions »).
En tout état de cause, tout comme pour l’État, pourrait-on dire, il ne s’agit pas d’abolir la religion, mais de créer les conditions de son extinction.
Il n’est pas question de prohiber « l’opium du peuple », et encore moins d’en réprimer les consommateurs.
Il s’agit seulement de mettre fin aux rapports privilégiés qu’entretiennent ceux qui en font commerce avec le pouvoir politique, afin de réduire son emprise sur les esprits.
Trois niveaux d’attitude sont ici à considérer :
• Le marxisme classique, celui des fondateurs, n’a pas requis l’inscription de l’athéisme au programme des mouvements sociaux.
Au contraire, dans sa critique du programme des émigrés blanquistes de la Commune (1874), Engels a raillé leur prétention d’abolir la religion par décret"...
et encore un peu + loin ...
" Dans sa critique du programme de Gotha du parti ouvrier allemand (1875), Marx expliquait que la liberté privée en matière de croyance et de culte doit être définie uniquement comme rejet de l’ingérence étatique.
Il en énonçait ainsi le principe : « chacun doit pouvoir satisfaire ses besoins religieux et corporels, sans que la police y fourre le nez "
http://www.alternatives.ca/article1767.html (ce lien est intéressant à lire si tu as 2mn)
alors tu vois marxisme et religion peuvent etre compatibles. ma mère avait raison.