Feuilleton : pour tester mon amour, elle m'a fait croire qu'elle était dans le coma

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Après s’être excusé, le couple allaient s’installer dans le bus, presque vide à cette heure-ci, il passait devant la jeune mère battue et ses enfants, ils disaient bonjour au petit garçon qui leur répondait, parfois la vieille femme lui tendait une friandise, l’enfant la prenait en la remerciant. Avant ils saluaient également sa mère qui gênée et en inclinant légèrement la tête répondait à leur salut. Mais depuis quelques semaines, ce n’était plus le cas.

Le couple d’un certain âge casse parfois sa routine pour rester parler avec Kamel. Le chauffeur aime beaucoup ces conversations, il le manifeste mais malgré cela il ressent que le couple craint de l’ennuyer en lui parlant.

En plus de prendre le bus tous les matins, le couple d’un certain âge le prends aussi de façon plus irrégulière dans l’après-midi, ils sont alors accompagné d’un cadi, ils descendent alors non plus à la station menant au parc mais à une station proche d’un petit supermarché. Il s’agit du genre de supermarché qui a tendance à disparaître face à l’installation des grands centres commerciaux appartenant aux géants de l’industrie agro-alimentaire. Mais dans cette ville qui se voulait « résistante » refusant en conséquence d’accueillir de grands centres commerciaux et de grandes enseignes afin de conserver son côté petit village et ses commerces de proximité, ce supermarché connaissait une pérennité certaine.

C’est lors de l’une de leur après-midi de course que Kamel appris qu’un matin, alors qu’ils descendaient à la station du parc comme la jeune mère et les enfants, le couple avait tenté de discuter avec celle-ci, de voir s’il pouvait l’aider, apparemment elle aurait très mal réagit et l’échange d’étant mal terminé a mis fin aux habituels salutations de politesses matinales.

C’est à l’occasion de leur discussion que Kamel en appris plus sur le vieux couple.

L’homme, Antoine, grand gaillard usé aux yeux azurs et aux cheveux gris, avait eu plusieurs commerces de vêtement et d’alimentation. Certains étaient hérités de ses parents, pour d’autres, ils les avaient ouvert lui-même.
Il avait énormément travaillé dans sa vie, et s’était imaginé travailler toujours même au-delà de la retraite. Pour un forçat comme lui, il était inimaginable de cesser son activité, il avait horreur qu’on lui parle d’une possible retraite, celle-ci qui faisait pourtant rêver tant de travailleurs, lui, le répugnait. Il répondait alors « La retraite ? Mais que vais-je faire après ? ».

Même à un âge avancé, il se projetait en train de courir de boutique en boutique. Mais se projeter, ce n’est ni plus, ni moins que de la spéculation, et la vie étant la plus grande des farceuse en avait décidé autrement.
Avant même d’atteindre l’âge de la retraite, cette vie de travail intense avait fini par faire ses premiers effets, et le corps commença à tomber en ruine, chaque geste et chaque tâche devenait de plus en plus pénible, et Antoine, premier surpris de ce phénomène, ne pouvait plus que se demander quand et pourquoi sans s’en rendre compte il avait perdu la vigueur de sa jeunesse.

Il a longtemps tenté de nié cette état de fait, l’évidence qu’il n’avait pas la force de ses prétentieux, et il continua un moment à vouloir travailler au même rythme qu’autrefois durant comme il les appelait « ses belles années ». Il n’acceptait pas de se sentir diminuer, prisonnier de ce corps qui le trahissait, lui qui aux dires de tous ceux qui avaient pu le connaitre avait une « énergie hors du commun, surhumaine ».

Sa femme et ses enfants essaient de lui faire comprendre qu’il devait se ménager et prendre du repos, mais seul l’annonce de la maladie le fit finalement renoncer à ce rythme de vie endiablé.

Cette annonce, un coup de massue, lui fit réaliser qu’il était grand temps désormais de se consacrer à lui et aux siens.

Finalement, ils avaient vendu la plupart de ces boutiques et la grande maison familiale pour acheter une autre maison de plein pied quasiment dans le même quartier qu’il avait aménagé à « leur futur situation », comprendre à la dépendance.

Ils avaient également effectué de nombreux voyages, « pendant qu’il en est encore temps » disaient-ils, avec les fruits de cette vente, dont un tour du monde et vivait désormais de leur économie et des revenus de la location des commerces qu’ils n’avaient pas vendus.
 
Son épouse, Lucie, était quant à elle, femme au foyer, cela étant la norme à cette époque.
Elle avait toujours assisté et aider son époux dans ses affaires. On voyait tout de suite qu’elle avait été une très belle femme, une beauté que l’on devinait naturel et sans artifice, et malgré son âge, elle avait toujours une grande élégance et une grâce rare, elle était grande et élancé, des traits fins, et une forme digne d’une adolescente, le genre de personne qui vous faisait dire « J’espère que je serais pareil à son âge ». Le genre de super mamie moderne que l’on aime nous vendre dans les publicités. Son dynamisme contrastait avec le corps usé qui se tenait toujours près d’elle.

Son mari étant très absent pour ses activités, elle avait élevé quasiment seule leurs deux enfants dont une fille qui leur a donné 3 petits-enfants, qui vit à proximité de chez eux et qu’ils voient très régulièrement, et un fils ayant un enfant qui vit désormais en Asie et qu’ils ne peuvent voir que très rarement, ce qui semble beaucoup les peiner.

Cependant ils peuvent lui parler très régulièrement depuis que le boom du numérique a approché les peuple et rendu l’autre bout du monde parfois si ce n’est souvent plus accessible que votre propre voisin. « Mais quand même, ce n’est pas pareil, on préférerait les voir en vrai» lui disait Lucie.

Le couple s’installait toujours au fond du bus quasi-vide à cette heure-ci, toujours à la même place, l’un à côté de l’autre. L’homme asseyait sur le siège de gauche et calait sa canne contre le bus, la femme s’installait ensuite à côté de lui, elle posait alors sa main droite sur la main gauche de son époux qui posait alors sa main droite sur celle de son épouse. Ce geste pourtant si anodin, dégageait tellement d’intimité et d’amour dans ce couple que lorsque les fois où il le voyait, Kamel ne pouvait s’empêcher de rougir et de détourner le regard.

Hormis les quelques fois où le couple restait parler avec Kamel, et où le vieux monsieur devait alors s’accrocher de ses deux mains sur la cabine du chauffeur, son épouse lui tenant sa canne, c’était tous les jours la même scène qui se répétait dans ce bus entre le vieux couple.

L’amour qui se dégageait de ce couple aurait eu dans d’autre circonstance une certaine magnificence, mais dans ce bus partagé tous les jours également par la jeune mère battue, ce geste fait à proximité de celle-ci, laissait un sentiment ambigu, de la nostalgie et un profond sentiment de gâchis s’en dégageait à l’intention de la jeune mère.

Il y a presque un an, le jour du débarquement, Kamel les vu monter dans le bus non pas le matin mais en début d’après-midi. Ils étaient tous les deux très élégants et soignés. Antoine portait plusieurs médailles épinglées avec soin sur son veston marron. Kamel n’aurait pas su dire de quelles médailles ils s’agissaient. Il pensa que malgré l’âge avancé d’Antoine, il restait néanmoins trop jeune pour avoir participer en tant que militaire à cette guerre.
 
C’est plus tard, en lisant ces fameuses revues faites sur la vie de la ville qu’il sut de quoi il en retournait. Cette revue était posée sur l’une des tables de la salle de repos au lieu de dépôt des bus. Il vit une photo d’Antoine, dont le nom, il le découvrit avec cet article était Duval. L’article expliquait comment la famille d’Antoine Duval, dont il était l’unique enfant, avait caché dans leur boutique, des opposants. Antoine avait 11 ans à cette époque. Ses parents appartenaient à la résistance et tenait avec d’autres opposants des réunions secrètes dans les boutiques familiales.

Un jour, les soldats allemands finirent par les arrêter. Ils avaient été dénoncés. Antoine faisait compris du lot des
arrêtés ainsi que toutes les personnes réfugiés dans leur boutique. Lorsque Kamel lui l’article, il imagina Antoine jeune dans les caves de leur boutiques en train d’observer les adultes mener la résistance, bizarrement, il imaginait la scène en noir et blanc. L’article ne disait pas ce qu’il était advenu d’eux après l’arrestation, quel avait été le sort des parents mais surtout d’Antoine après cela, et Kamel ne demanda jamais plus de précision à Antoine.

Antoine et Lucie lui avait parlé de beaucoup de chose, de leur enfant, du travail d’Antoine, de leur rencontre quand Lucie avait 17 ans et Antoine 21 ans, de leur voyage, de la maladie, du temps qui passe mais jamais il n’avait évoqué cette épisode de la vie d’Antoine, et Kamel le comprenait. Il se souvint qu’un que quand Antoine lui avait parlé de la vente de ses boutiques, il lui avait dit qu’il n’avait pas vendu celles hérités de ces parents « celle que j’ai eu de mes parents, je ne pourrais jamais les vendre » lui avait-il dit, après cette découverte, cela prenait un sens tout particulier.

La jeune mère et ses enfants, ainsi que le couple âgé était les clients réguliers de cette tranche horaire, il avait une jeune fille qui prenait toujours le bus à cette tranche horaire et descendait au niveau de la gare, Kamel ne lui avait jamais parlé et elle ne l’avait jamais particulièrement intéressée. La plupart du temps, si elle ne lisait pas dans le bus, elle gribouillait, dieu sait quoi, sur un cahier tout au long du trajet. Autrement, c’était une clientèle d’achalandage qui prenait son bus, des "non-réguliers". Il semblait bizarre à Kamel d’analyser les choses ainsi concernant ses passagers, comme s’il était un commercial faisant ses statistiques.
 
Ca me rappel un couple agé d'algerien qui prenne le bus avec moi parfois dans ma cité , il se tienne toujours et une fois le monsieur meskine est tombé en montant dans le bus avec sa canne
Ils mont fait pitié, javais les larmes aux yeux .
Cest dur la vie de cité, plein de monde , les transports la ***** , etc cest trop pour les grands parents agés
 
Vas y soit sans pitié

Quand Kamel rencontra Septime le
bellâtre

Parmi les cadres du matin, il avait un homme d’apparence méditerranéenne comprenez un arabe. Il était toujours tiré à 4 épingles. Il devait avoir mon âge. Ces tenues étaient toujours parfaitement assorties. Tout était toujours parfaitement cohérents Sa barbe était toujours parfaitement taillé. Il était parfaitement coiffé. Mais également parfaitement parfumé, parfum dont tout le monde pouvait profiter à son passage. En résumé, c’était Monsieur Parfait.

Chaque pièce de sa tenue étant assortie avec l’autre, il avait même une parfaite cohérence de couleur. Si la miss Cristina truc était dans les passagers, elle se serait surement exclamée « Magifikkkkkkkkk ! C’est parfait mon chériiiiiiii ! » en ouvrant des gros yeux et en agitant les bras dans tous les sens, ce qui m’aurait provoqué des hauts le cœur et probablement même fait vomir.
Je n’aimais pas les hommes qui s’apprêtaient autant et qui faisait autant attention à leur apparence.

Il passait sans doute plus de temps dans sa salle de bain que mes deux sœurs réunis à l’époque où elles vivaient encore avec nous, il passait probablement même plus de temps dans sa salle de bain pour se préparer le matin qu’en passait à l’époque toute ma famille réuni. Ca me paraissait bizarre, que l’on se lève bien plus tôt et que l’on prenne autant de temps juste pour s’apprêter. Moi, ce n’était certainement pas mon truc.

Je me demandais si sa mère ou son père ne finissait pas par venir toquer sur la porte de leur salle de bain en criant « Monsieur Parfait sort maintenant, nous aussi, on a besoin d’utiliser la salle de bain ! On travaille aussi ! »
Je me disais que Monsieur Parfait devait travailler dans un domaine où l’on met son physique en avant, comme vendeur dans une boutique de luxe, ou dans une boutique type Abercrombie.

Sa posture, son style hyper travaillé, sa démarche, tout chez lui criait « Regardez-moi, je suis dans la place ! ». Ca semblait marcher avec certaine femme, pour ma part je me retenais de lever les yeux aux ciels dès que je le voyais.

Parfois, il lançait des jeux de regard avec certaines passagères du bus, quand d’autres fois, certaines le draguaient clairement, il lui arrivait aussi de jouer le séducteur avec certaines passagères.
Déjà qu’il fallait se coltiner « les jeunes », mais fallait aussi les dragouilles et compagnie « des adultes » dont Monsieur Parfait détenait et de très loin le palmarès.

Il voyageait avec les cadres du matin, finalement il était pas du tout vendeur chez Chanel sur la place de la Madeleine, il m’a dit un jour qu’il était banquier, comme si ça pouvait m’intéresser d’autant plus que cette révélation m’a profondément déçu, je me souviens m’être demandé depuis quand les banques recrutaient chez Elite.

En plus, de cela les banquiers et les financiers, je les trouvais aussi pourri que les politiques, non en réalité, ils étaient plus pourris encore attendu qu’ils donnaient les ordres. J’aurais eu plus de considération pour un vendeur à moitié nu d’Abercrombie.

Il a poursuivis la conversation en me demandant si moi aussi je faisais de la musculation sous-entendu « Je fais de la musculation, tu l’as sans doute remarqué ».

Tout le bus l’avait remarqué, en mettant des vêtements à sa taille, il aurait eu des chances qu’on ne le remarque pas mais là, il laissait peu de place à l’imagination.

Pour ma part aussi, il était évident que j’en faisais, bien que mes vêtement eux ne criaient pas la nature de mes activités sportives au monde, mais pour ma part ce n’était pas pour m’aider à draguer comme ça semblait être son cas mais je lui ai répondu que non en espérant qu’il comprendrait le message et qu’il finirait par aller s’asseoir loin de moi de préférence, ainsi il me lâcherait enfin la grappe.

Malheureusement pour moi ce ne fut pas le cas, mais je tenu le coup en me disant que la gare était désormais à moins de 6 minutes. Il s’étonna de ma réponse et me dit que pourtant j’avais l’air d’en faire, me demandant quel sport je faisais du coup. Bordel, allait-t-il finir par s’éloigner de moi ?

 
Il prenait ce bus tous les matins qu’est-ce qu’il lui avait pris d’être soudain si bavard et d’aller au-delà de son simple bonjour matinale ? En plus de cela il me tutoyait, je me souvenais pourtant pas qu’on avait été pote.

Je me mis à prier et à implorer qu’au prochain arrêt une femme mignonne monte, en espérant que ça détournerait son intention ! Malheureusement ma prière ne fit pas entendue. Je lui ai donc répondu que je faisais de la boxe. Il m’a alors demandé si je faisais de la boxe en salle. Bon sang, comme quoi les études ne vous accordent pas forcément la plus grande des cohérences. Du coup j’ai décidé de lui répondre « Non, je fais des combats de rue ».

J’ai compris à son regard et son air hésitant qu’il commençait à se demander si je ne me foutais pas de lui, en tout cas, il ne semblait pas savoir quoi répondre, du coup, j’ai poursuivi en lui disant « Ca rapporte beaucoup ». J’ai eu le droit à un « Ah » de sa part mais surtout à la vision de la gare, enfin dans 30 secondes il allait descendre.
 
Quand Kamel rencontra Septime le
bellâtre

Parmi les cadres du matin, il avait un homme d’apparence méditerranéenne comprenez un arabe. Il était toujours tiré à 4 épingles. Il devait avoir mon âge. Ces tenues étaient toujours parfaitement assorties. Tout était toujours parfaitement cohérents Sa barbe était toujours parfaitement taillé. Il était parfaitement coiffé. Mais également parfaitement parfumé, parfum dont tout le monde pouvait profiter à son passage. En résumé, c’était Monsieur Parfait.

Chaque pièce de sa tenue étant assortie avec l’autre, il avait même une parfaite cohérence de couleur. Si la miss Cristina truc était dans les passagers, elle se serait surement exclamée « Magifikkkkkkkkk ! C’est parfait mon chériiiiiiii ! » en ouvrant des gros yeux et en agitant les bras dans tous les sens, ce qui m’aurait provoqué des hauts le cœur et probablement même fait vomir.
Je n’aimais pas les hommes qui s’apprêtaient autant et qui faisait autant attention à leur apparence.

Il passait sans doute plus de temps dans sa salle de bain que mes deux sœurs réunis à l’époque où elles vivaient encore avec nous, il passait probablement même plus de temps dans sa salle de bain pour se préparer le matin qu’en passait à l’époque toute ma famille réuni. Ca me paraissait bizarre, que l’on se lève bien plus tôt et que l’on prenne autant de temps juste pour s’apprêter. Moi, ce n’était certainement pas mon truc.

Je me demandais si sa mère ou son père ne finissait pas par venir toquer sur la porte de leur salle de bain en criant « Monsieur Parfait sort maintenant, nous aussi, on a besoin d’utiliser la salle de bain ! On travaille aussi ! »
Je me disais que Monsieur Parfait devait travailler dans un domaine où l’on met son physique en avant, comme vendeur dans une boutique de luxe, ou dans une boutique type Abercrombie.

Sa posture, son style hyper travaillé, sa démarche, tout chez lui criait « Regardez-moi, je suis dans la place ! ». Ca semblait marcher avec certaine femme, pour ma part je me retenais de lever les yeux aux ciels dès que je le voyais.

Parfois, il lançait des jeux de regard avec certaines passagères du bus, quand d’autres fois, certaines le draguaient clairement, il lui arrivait aussi de jouer le séducteur avec certaines passagères.
Déjà qu’il fallait se coltiner « les jeunes », mais fallait aussi les dragouilles et compagnie « des adultes » dont Monsieur Parfait détenait et de très loin le palmarès.

Il voyageait avec les cadres du matin, finalement il était pas du tout vendeur chez Chanel sur la place de la Madeleine, il m’a dit un jour qu’il était banquier, comme si ça pouvait m’intéresser d’autant plus que cette révélation m’a profondément déçu, je me souviens m’être demandé depuis quand les banques recrutaient chez Elite.

En plus, de cela les banquiers et les financiers, je les trouvais aussi pourri que les politiques, non en réalité, ils étaient plus pourris encore attendu qu’ils donnaient les ordres. J’aurais eu plus de considération pour un vendeur à moitié nu d’Abercrombie.

Il a poursuivis la conversation en me demandant si moi aussi je faisais de la musculation sous-entendu « Je fais de la musculation, tu l’as sans doute remarqué ».

Tout le bus l’avait remarqué, en mettant des vêtements à sa taille, il aurait eu des chances qu’on ne le remarque pas mais là, il laissait peu de place à l’imagination.

Pour ma part aussi, il était évident que j’en faisais, bien que mes vêtement eux ne criaient pas la nature de mes activités sportives au monde, mais pour ma part ce n’était pas pour m’aider à draguer comme ça semblait être son cas mais je lui ai répondu que non en espérant qu’il comprendrait le message et qu’il finirait par aller s’asseoir loin de moi de préférence, ainsi il me lâcherait enfin la grappe.

Malheureusement pour moi ce ne fut pas le cas, mais je tenu le coup en me disant que la gare était désormais à moins de 6 minutes. Il s’étonna de ma réponse et me dit que pourtant j’avais l’air d’en faire, me demandant quel sport je faisais du coup. Bordel, allait-t-il finir par s’éloigner de moi ?

Je l'aime bien se kamel, il est .....attachant
 
Suite (du message 285)

Après ce trajet, il avait une pause, et ne reprenait « ses affaires » qu’à l’heure du déjeuner, une heure qui lui permettait à nouveau d’avoir l’immense plaisir de côtoyer « ses jeunes ».

Il déjeunait juste avant de reprendre le travail. Il mangeait ce que contenait la gamelle que lui avait préparé sa mère dans une salle spécialement dédiée au lieu du dépôt des bus.
Avant lui déjà celle-ci restait éveillé après avoir prié fajr pour préparait quotidiennement la gamelle de son père, quand Kamel commença à travailler, elle se mit donc à en préparer deux, avant de venir à une seule préparation après le décès du patriarche.
Avant de manger, pendant qu'il était encore en pause, il discutait parfois avec les collègues présents ou lisait les journaux, il détestait la presse télévisée, les BFM, TF1 & compagnie, alors pour savoir un semblant d’information sur le monde qui l’entourait il se contentait des journaux qu’il trouvait au dépôt.

Au moment de reprendre le business, il remontait dans son bus. Quand il approchait du prestigieux collège/lycée, il devait lutter contre son envie de faire demi-tour ou tout simplement d’ignorer l’existence d'une station de bus à cet endroit, finalement résigné, il se garait puis ouvrait les portes laissant ainsi entrer le flot de passagers âgés pour la plupart de 11 à 18 ans.

Il vit immédiatement que l’un des couples qu’il transportait était en froid. La petite pouf blonde et son ptit *** de brun à la mèche interminable qui le contraignait à régulièrement secouer la tête pour arranger ses cheveux et dégager sa vue semblaient ne plus se parler. Ils n’étaient pas collés l’un à l’autre comme à l’accoutumé et ne se donnaient plus la main. Ils étaient chacun avec leur groupe d’amis et ne se regardait même plus.

Eux qui en temps habituel descendait à la même station afin de déjeuner ensemble chez l’un ou chez l’autre, étaient cette fois descendus au lieu de leur domicile réciproque. Visiblement aujourd’hui on faisait table à part.
Surtout, et Kamel leur en était reconnaissant, ils n’offrirent pas l’habituel spectacle de leur intimité comprenez vulgarité à qui voudrait bien regarder dans leur direction dans le bus. C'était à croire que si ces deux-là osaient ne plus être collés l’un à l’autre, ils risquaient de sombrer dans une mort imminente.

Kamel, du plus profond de son être et de son âme, formula l’espoir que ces deux-là ne se réconcilient jamais.

C’est aussi à cette station qu’il récupéra un autre lycéen blond, Damien alias le facho.
 
Suite du message 298 (je crois que je vais faire comme Septime un post avec tous les posts regroupés :/)

Damien était le fils d’un célèbre député FN, et vu que le FN se transmet de génération en génération, Kamel avait un jour pu voir dans le journal que ce jeune passager de 17 ans était l’un des leaders et des dirigeants de FNJ soit FN Jeunesse que Kamel renommait plus justement à son sens J2HF, Jeunesse Hitlérienne et Haineuse de France.

S’il pouvait concevoir que certaines personnes dites issues de la « France profonde » peu cultivées et avec un statut social misérable se laissent tenter par la haine et par le parti d’extrême droite qui leur fournissait des coupables tout désignés pour expliquer leur malheur, il comprenait bien moins les motivations d'un jeune petit bourgeois blanc.

Les personnes appartenant à la classe dite populaire avaient au moins le mérite d’avoir des raisons d’être en colère, mais quelles étaient les raisons de Damien ?
Pour quelles raisons une personne qui avait tout, absolument tout, qui n’avait jamais manqué de rien, jamais connu aucune misère, qui avait vécu dans le plus grand des conforts, qui était éduquée et avait accès à la culture à sa guise, pourquoi et comment une telle personne pouvait-elle se laisser tenter par un parti prônant la division, la stigmatisation et passant son temps à attaquer une population qu'elle estimait trop faible pour se défendre, la cible facile.

Cela était incompréhensible.

Il savait que le petit facho allait descendre à la station des Olympes et qu’il allait trouver sur la table un déjeuner fait par « l’arabo-musulmane », c’est sans doute le terme politiquement correct, qui l’avait élevé.

C’était son collègue Youssef qui lui avait parlé de cette femme, il lui avait dit qu’il avait un député FN qui vivait dans la ville que leur bus desservait et qu’une des personnes qui travaillait pour eux était la belle-sœur de l’un de ses amis, qu’elle avait quasiment élevé les enfants et qu’elle continuait de travailler pour la famille.

Youssef lui dit que Kamel l’avait sans doute croisée un matin très tôt, à l’heure où parfois le personnel de ces grandes maisons prenait le bus.

D’ailleurs, c’était drôle, même dans son bus le personnel ne croisait jamais l'employeur. Celui-ci n'était jamais là au heures de pointes du matin ou de début de soirée, pas plus qu'il n'était là à l'heure du déjeuner.

C’était deux mondes qui cohabitaient sans jamais se croiser, les transports reflétant juste ce qu'il se passait dans les entreprises telles qu'elles soient, qu’elle soit petite ou grande, qu’il s’agisse de la plus petite des agences bancaires jusqu’à la tour occupée siège social de cette banque, ce personnel, souvent sous-traité, travaillant tard le soir ou très tôt le matin, ne voyaient jamais les personnes qui occupaient les locaux qu'ils entretenaient.

Kamel ne comprenait pas comment la femme pouvait travailler pour eux. Si c'était lui, il se retiendrait sans doute à chaque instant de tout faire voler en éclat dans leur belle maison. Il aurait besoin d'être bâillonné pour ne pas leur hurler sa colère et de leur cracher au visage leurs idées immondes et celle de leur parti sous couvert de leur apparence de gens biens.

C’était peut-être la nécessité qui la tenait, après tout la contrainte économique, c’est ce qui tient plus ou moins tout le monde dans nos sociétés modernes.

D'ailleurs, le fameux revenu universel il existait déjà et c'était le revenu de la plupart des travailleurs. Jamais assez pour s'en satisfaire mais tout juste assez pour retourner au travail le lendemain. C’est sans doute ce qui maintien l'homme à son post malgré le ras-le-bol, l'ennuie, la lassitude et même la haine. Le fric nous tient tous, si en plus on doit assurer la subsistance de nos proches alors il devient une prison.

C'est fou que l'on définisse l'esclave par le fait que celui-ci travaille sans être payé alors qu'aujourd'hui l'esclave semble être celui qui travaille en étant tout juste payé.

Kamel ne pouvait pas vraiment lui jeté la pierre à cette femme, après tout, il était comme tout elle, comme tout le monde, il aurait bien aimé attraper le facho par les cheveux le traîner sur tout le couloir du bus pour finir par le jeter dehors à coup de pied, ça l’aurait sans doute soulagé. Mais lui aussi avait besoin de ce poste.
 
Suite du message 298 (je crois que je vais faire comme Septime un post avec tous les posts regroupés :/)

Damien était le fils d’un célèbre député FN, et vu que le FN se transmet de génération en génération, Kamel avait un jour pu voir dans le journal que ce jeune passager de 17 ans était l’un des leaders et des dirigeants de FNJ soit FN Jeunesse que Kamel renommait plus justement à son sens J2HF, Jeunesse Hitlérienne et Haineuse de France.

S’il pouvait concevoir que certaines personnes dites issues de la « France profonde » peu cultivées et avec un statut social misérable se laissent tenter par la haine et par le parti d’extrême droite qui leur fournissait des coupables tout désignés pour expliquer leur malheur, il comprenait bien moins les motivations d'un jeune petit bourgeois blanc.

Les personnes appartenant à la classe dite populaire avaient au moins le mérite d’avoir des raisons d’être en colère, mais quelles étaient les raisons de Damien ?
Pour quelles raisons une personne qui avait tout, absolument tout, qui n’avait jamais manqué de rien, jamais connu aucune misère, qui avait vécu dans le plus grand des conforts, qui était éduquée et avait accès à la culture à sa guise, pourquoi et comment une telle personne pouvait-elle se laisser tenter par un parti prônant la division, la stigmatisation et passant son temps à attaquer une population qu'elle estimait trop faible pour se défendre, la cible facile.

Cela était incompréhensible.

Il savait que le petit facho allait descendre à la station des Olympes et qu’il allait trouver sur la table un déjeuner fait par « l’arabo-musulmane », c’est sans doute le terme politiquement correct, qui l’avait élevé.

C’était son collègue Youssef qui lui avait parlé de cette femme, il lui avait dit qu’il avait un député FN qui vivait dans la ville que leur bus desservait et qu’une des personnes qui travaillait pour eux était la belle-sœur de l’un de ses amis, qu’elle avait quasiment élevé les enfants et qu’elle continuait de travailler pour la famille.

Youssef lui dit que Kamel l’avait sans doute croisée un matin très tôt, à l’heure où parfois le personnel de ces grandes maisons prenait le bus.

D’ailleurs, c’était drôle, même dans son bus le personnel ne croisait jamais l'employeur. Celui-ci n'était jamais là au heures de pointes du matin ou de début de soirée, pas plus qu'il n'était là à l'heure du déjeuner.

C’était deux mondes qui cohabitaient sans jamais se croiser, les transports reflétant juste ce qu'il se passait dans les entreprises telles qu'elles soient, qu’elle soit petite ou grande, qu’il s’agisse de la plus petite des agences bancaires jusqu’à la tour occupée siège social de cette banque, ce personnel, souvent sous-traité, travaillant tard le soir ou très tôt le matin, ne voyaient jamais les personnes qui occupaient les locaux qu'ils entretenaient.

Kamel ne comprenait pas comment la femme pouvait travailler pour eux. Si c'était lui, il se retiendrait sans doute à chaque instant de tout faire voler en éclat dans leur belle maison. Il aurait besoin d'être bâillonné pour ne pas leur hurler sa colère et de leur cracher au visage leurs idées immondes et celle de leur parti sous couvert de leur apparence de gens biens.

C’était peut-être la nécessité qui la tenait, après tout la contrainte économique, c’est ce qui tient plus ou moins tout le monde dans nos sociétés modernes.

D'ailleurs, le fameux revenu universel il existait déjà et c'était le revenu de la plupart des travailleurs. Jamais assez pour s'en satisfaire mais tout juste assez pour retourner au travail le lendemain. C’est sans doute ce qui maintien l'homme à son post malgré le ras-le-bol, l'ennuie, la lassitude et même la haine. Le fric nous tient tous, si en plus on doit assurer la subsistance de nos proches alors il devient une prison.

C'est fou que l'on définisse l'esclave par le fait que celui-ci travaille sans être payé alors qu'aujourd'hui l'esclave semble être celui qui travaille en étant tout juste payé.

Kamel ne pouvait pas vraiment lui jeté la pierre à cette femme, après tout, il était comme tout elle, comme tout le monde, il aurait bien aimé attraper le facho par les cheveux le traîner sur tout le couloir du bus pour finir par le jeter dehors à coup de pied, ça l’aurait sans doute soulagé. Mais lui aussi avait besoin de ce poste.


Oui s'il te plait. Si tu peux prendre le temps de regrouper tous les postes sous forme de table des matières ce serait cool.
 
Chahdia

Juillet 2000, cet ete , le voyage au bled avec les parents n'est apparement pas prevu .
C'est rare , ce sera donc la premiere fois que chahdia restera seule , personne avec elle, meme son petit frere fera partit du voyage , mais pas elle .
Pourquoi?
Elle n'y pense pas vraiment , sa tete est ailleurs , elle est tres fatiguée , fatiguée par la vie, deja , a 15ans et demi , plus rien ne lui plait , elle est triste , cest tout.
Elle ne se doute pas un seul instant que quelque chose se prepare a son insue .
Qui se douterais?
Apres leur depart, elle alluma la tv .Enfin , le calme, la tv a n'importe quel heure , regarder un film sans se demander si il est adapté a la famille , manger n'importe quoi .
Ce train train commencait deja a l'epuiser au bout d'une petite semaine .
Finalement , une famille ca a du bon.
Cest dur d'etre seule , et surtout quand a 15ans ,tu as encore peur de dormir dans le noir seule.


SEMAINE 2

ELLe tomba malade , une douleur a l'estomac , surement une gastro au vu des betises ingurgitées.
Elle appela donc un medecin d'urgence, vous savez celui du sos.
Un homme vint sonner a la porte , un medecin jeune , surement debutant , blond , l'air simpa.
Chahdia etait vetu de ses fringues habituelles , son pantalon nafnaf pat 'def et un col roulé car elle etait toujours tres tres frileuse .
Elle n'avait plus rien avalé depuis la veille et etait completement patraque .
Le medecin esquiessa un grand sourrir et chahdia lui expliqua la situation .
Elle s'allongea dans le canapé pour que le medecin puisse l'osculter .
Sans faire attention elle lui dit toute naive quelle n'avait rien dans le ventre depuis hier et qu'elle ne pouvait plus rien avaler .
Le medecin , en entendant cette phrase eu un sourrir etrange , on aurait cru qu'il a ete titillé par cette phrase innocente .

Le moment d'ecouter le coeur arriva et elle souleva son pull en fermant les yeux , par epuisement .
Et la le medecin , les joues rosis par la gene lui remit tres vite son pull en place ,rangea son stethoscope dans son sac , et nota ce qui sembla etre une ordonnance , lui adressa un aurevoir tres rapide et s'en alla a la vitesse de l'eclaire.

Elle resta derriere la porte a se demander se qui venait de se passer , et puis la sonnerie du telephone fixe retentit , elle sursauta , elle ne repondit pas .
Cest la qu'elle se rappela qu'elle n'avait meme pas reglé le medecin qui dailleurs n'a vait servit a rien .
Elle hait pendant quelques minutes le fait d'avoir ete eduqué a l'ancienne .
Elle comprenait rien , une vraie idiote , comment n'a t elle pas remarqué que le medecin etait entrain de rougir a la vue de son corps .

Semaine 3
( sber la suite bientot)
 

Oui s'il te plait. Si tu peux prendre le temps de regrouper tous les postes sous forme de table des matières ce serait cool.

Comment fais-tu pour que le lien apparaisse dans un mot comme dans ta table des matières ?

Table des matières :

Préambule
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6


Chapitre 7 : Le sms qui m'a paralysé

Le premier rendez-vous était à la fois magique et désarmant ! J’étais face à cette fille que je trouvais magnifique ! Elle était tellement belle ! Même de près. 10 ans après, je le dis sans sourciller, jamais je n’ai pu retrouver une fille aussi belle.

Toutefois, quelque chose m’avait très vite gêné. Au-delà de sa beauté, je la trouvais commune. Elle n’avait pas beaucoup de discussion et elle me paraissait arrogante. Elle s’adressait à moi en me signifiant que j’étais l’élu, celui qui avait la chance d’être assis face à elle pour partager un café.

Je vous vois venir : qui se ressemble s’assemble ! Peut-être, mais j’ai quand même la naïveté de croire que j’ai de la discussion.

Après notre rendez-vous, nous avons convenu de nous revoir au cinéma quelques jours plus tard. Nous sommes allés voir Wanted avec Angelina Jolie, après quoi nous sommes allés boire un verre en ville. Là, elle s’est mise à me reprocher mon comportement. Selon elle, je n’étais pas entreprenant. Depuis notre premier rendez-vous, c’était toujours elle qui appelait. Elle n’avait pas l’habitude de ça.

La semaine d’après, elle m’appela une après-midi au hasard et a découvert que j’avais posé RTT. Chose tout à fait anodine, vous allez me dire. Pour elle, non. Elle est restée silencieuse au téléphone. Quand elle s’est remise à parler, elle m’a demandé la raison du RTT et elle voulait absolument savoir pourquoi je ne lui ai donc pas proposé de se voir vu que j’étais libre. Là, elle s’est mise à me raconter que ses exs posaient RTT rien que pour avoir la chance de la voir alors que moi, il semblait que je ne mesurais pas la chance d’être avec elle.

Après avoir raccroché, je lui ai envoyé un sms … de rupture. Ce qui l’a rendit folle de rage ! Mais folle de rage ! Elle accepta tout de même la situation.

Jusqu’à ce fameux jour où au bureau j’ai reçu un sms qui me paralysa : « Bonjour à tous, j’écris depuis le portable de Samia pour vous annoncer qu’elle est dans le coma depuis hier soir. Je suis son amie. Priez pour elle. »

A suivre
 
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