Le problème est avant tout le manque voire labsence d'éducation.
Un témoignage qui reflète la réalité dans un quartier devenu "difficile" de la grande couronne parisienne .
" un quartier où les autres habitants hésitent à s'aventurer, de crainte de se faire insulter, « caillasser », dévisager. Un ras-le-bol né de la dégradation des bâtiments, des injures, des vols de voitures, des agressions sonores provoquées par les Mobylettes quads et voitures pétaradants, des rivalités entre bandes.
Crayonnées dans une cage d'immeuble déglinguée, ces rimes vengeresses, rappeuses et truffées de fautes d'orthographe traduisent à la lettre la colère d'adolescents désoeuvrés, nés en France et issus pourla plupart de l'immigration récente.
En matière de sécurité, en particulier, la réalité se révèle beaucoup plus complexe qu'il n'y paraît en raison des différences culturelles des populations et du barrage de la langue pour les parents immigrés. Ne parlant pas français, ils s'avèrent souvent incapables de lire un bulletin scolaire et plus encore d'aider leur progéniture à faire les devoirs. Quant à la tenir à la maison... Sans parler du chômage endémique
Une partie de la population, nous échappe totalement. Elle a ses propres règles ou pas de règles du tout. C'est la loi de la jungle.
Dans le quartier qui compte 25 000 habitants, des mineurs témoignent, issus de familles de sept enfants, A. et H. Leur classe, avec douze enfants noirs, huit arabes, deux asiatiques et quatre européens (français, espagnols, portugais), reflète le choc des cultures que connaissent les établissements scolaires de la cité, avec 1 300 élèves . Instituteurs et professeurs sont confrontés à de sérieux problèmes. « 20 % des enfants ne parlent pas un mot de français. C'est là une difficulté majeure .
« Quand j'avais 9 ans, j'étais dehors jusqu'à minuit et demi avec mes copins.H, aussi, rentrait rarement avant 23 heures les veilles d'école. « Pendant les vacances, il m'est arrivé de rentrer à 1 heure du matin avec mes cousins. Je ne vois pas ce qu'il y a de mal à sortir jusqu'à minuit quand on a 12 ans ! »
Ces derniers mois, deux faits divers deux morts brutales d'adolescents de la cité ont embrasé le quartier, avant même que les circonstances soient déterminées. L'un, de 17 ans, a été tué au cours d'une rixe consécutive à la chute d'une moto en stationnement. Sous prétexte que les secours avaient été trop lents, les jeunes se sont déchaînés. Certains ont mis le feu à la pharmacie du centre commercial. L'autre adolescent est décédé une dizaine de jours plus tard. Deux jeunes garçons jouaient avec une arme à feu, le coup est parti, tuant l'un d'eux. Là encore, le quartier a flambé et le poste de police a été incendié avec une voiture tranformée en torche.
Jusqu'au tout début des années 80, les barres HLM de cinq étages étaient occupées presque exclusivement par des français employés des chemins de fer, des fonctionnaires, des salariés , des ouvriers de l'usine mécanique . Puis, approchant de la retraite, ces locataires modèles ont contracté des emprunts pour se faire construire un petit pavillon. La France était alors prospère.
Lors de la réaffectation des logements, dans les années 80 , l'office HLM a « additionné les critères sociaux ,la population est maintenant presque entièrement d'origine immigrée. Aujourd'hui, un millier d'appartements sont libres . Mais les demandeurs refusent d'y emménager. "
Un témoignage qui reflète la réalité dans un quartier devenu "difficile" de la grande couronne parisienne .
" un quartier où les autres habitants hésitent à s'aventurer, de crainte de se faire insulter, « caillasser », dévisager. Un ras-le-bol né de la dégradation des bâtiments, des injures, des vols de voitures, des agressions sonores provoquées par les Mobylettes quads et voitures pétaradants, des rivalités entre bandes.
Crayonnées dans une cage d'immeuble déglinguée, ces rimes vengeresses, rappeuses et truffées de fautes d'orthographe traduisent à la lettre la colère d'adolescents désoeuvrés, nés en France et issus pourla plupart de l'immigration récente.
En matière de sécurité, en particulier, la réalité se révèle beaucoup plus complexe qu'il n'y paraît en raison des différences culturelles des populations et du barrage de la langue pour les parents immigrés. Ne parlant pas français, ils s'avèrent souvent incapables de lire un bulletin scolaire et plus encore d'aider leur progéniture à faire les devoirs. Quant à la tenir à la maison... Sans parler du chômage endémique
Une partie de la population, nous échappe totalement. Elle a ses propres règles ou pas de règles du tout. C'est la loi de la jungle.
Dans le quartier qui compte 25 000 habitants, des mineurs témoignent, issus de familles de sept enfants, A. et H. Leur classe, avec douze enfants noirs, huit arabes, deux asiatiques et quatre européens (français, espagnols, portugais), reflète le choc des cultures que connaissent les établissements scolaires de la cité, avec 1 300 élèves . Instituteurs et professeurs sont confrontés à de sérieux problèmes. « 20 % des enfants ne parlent pas un mot de français. C'est là une difficulté majeure .
« Quand j'avais 9 ans, j'étais dehors jusqu'à minuit et demi avec mes copins.H, aussi, rentrait rarement avant 23 heures les veilles d'école. « Pendant les vacances, il m'est arrivé de rentrer à 1 heure du matin avec mes cousins. Je ne vois pas ce qu'il y a de mal à sortir jusqu'à minuit quand on a 12 ans ! »
Ces derniers mois, deux faits divers deux morts brutales d'adolescents de la cité ont embrasé le quartier, avant même que les circonstances soient déterminées. L'un, de 17 ans, a été tué au cours d'une rixe consécutive à la chute d'une moto en stationnement. Sous prétexte que les secours avaient été trop lents, les jeunes se sont déchaînés. Certains ont mis le feu à la pharmacie du centre commercial. L'autre adolescent est décédé une dizaine de jours plus tard. Deux jeunes garçons jouaient avec une arme à feu, le coup est parti, tuant l'un d'eux. Là encore, le quartier a flambé et le poste de police a été incendié avec une voiture tranformée en torche.
Jusqu'au tout début des années 80, les barres HLM de cinq étages étaient occupées presque exclusivement par des français employés des chemins de fer, des fonctionnaires, des salariés , des ouvriers de l'usine mécanique . Puis, approchant de la retraite, ces locataires modèles ont contracté des emprunts pour se faire construire un petit pavillon. La France était alors prospère.
Lors de la réaffectation des logements, dans les années 80 , l'office HLM a « additionné les critères sociaux ,la population est maintenant presque entièrement d'origine immigrée. Aujourd'hui, un millier d'appartements sont libres . Mais les demandeurs refusent d'y emménager. "