Oui il faudrait changer ces lois obsolètes, même si les concepts de désuétude et de consensus me paraissent opportuns : )
Sinon à l'inverse, le problème de l'inflation législative
http://fantasiar.over-blog.com/article-13032222.html (je ne cautionne pas spécialement les site, juste je prends l'exemple)
- Le Journal Officiel, qui comptait, en 1980, 15 000 pages, en compte aujourdhui plus de 23 000.
- Le recueil des lois de lAssemblée nationale est passé de 433 pages en 1973 à 3 721 pages en 2004.
- En 2000, on dénombrait 9 000 lois et 120 000 décrets
- Chaque année, ce sont plus de 70 lois, 50 ordonnances et 1 500 décrets qui viennent « enrichir le droit français »
- 15 719 modifications des textes (lois, décrets, arrêtés) opérées en une année en 1993 ; 23 000 en 2005.
- Le code du travail compte plus de 2 000 pages et le code des impôts plus de 2 500.
Pas étonnant que politiques et fonctionnaires ne connaissent pas la loi, et que le "Nul n'est sensé ignorer la loi" sonne un peu absurde.
En supplément
http://fr.wikipedia.org/wiki/Inflation_législative
On voyant ce type de groupe, on comprends quand même bien que ce qui est visé par la classe politique n'est pas tant la liberté vestimentaire, à mon avis, que le fait de donner un signal : malgré le fait que nous sommes en démocratie, avec beaucoup de libertés, il y a quand même des idéologies, qui dépassent largement le cadre d'un vêtement, que la France n'est pas prête à relativisées.
Le pire c'est que plus ça va, moins les lois sont bien écrites.
Les rédacteurs d'aujourd'hui sont très loin de posséder le talent d'écriture des rédacteurs d'antan, qui, en une phrases, réussissaient à englober toutes les situations visées par la loi de manière extrêmement claire.
Aujourd'hui, ce sont de longues phrases tortueuses, des énumérations maladroites, bref des mines d'or pour les juristes qui peuvent en forcer l'interprétation contraire et les manier un peu comme ils veulent, en bafouant parfois l'esprit de la loi.