@
breakbeat :
T'as une drole de conception du monde scientifique. Une étude n'est pas reliée à une théorie.
Il y a d'abord une question. Ici : Qu'est-ce que le genre ? Et pas de façon philosophique, il s'agit d'étudier la biologie. Et quand on pose la question, on ne sait même pas si on pourra y répondre. On se contente de poser la question. Et la conclusion sera peut-être "la science ne peut pas répondre à cette question".
Sur base de cette question, on met en place des milliers d'études. Dans le but de collecter des données et de répondre à des micro questions. De type très très spécifiques. Par exemple, quel est le role du prion PrP sur la détermination du genre ? (Celle-ci, j'avoue, c'est moi qui l'ai inventé). Ou quel est l'influence de l'épigénétique entre les 3 et 9ème semaine du fœtus sur la détermination du genre de l'individu (ca par contre, c'est une vraie question, avec une vrai étude).
Une fois qu'on a collecté suffisamment de données, peut-être qu'on a de quoi faire une théorie. Ou peut-être pas. Peut-être qu'on ne pourra jamais. Et peu importe le cas de figure, on l'annoncera. Que ce soit un échec ou non.
Quand on dit études du genre, c'est un raccourci. Le nom complet devrait être quelque chose du type : Etudes sur la détermination du genre d'un individu par la génétique. A coté de ça, t'as le sétudes sur la détermination du genre d'un individu par l'épigénétique. Par les prions. Et par tous les facteurs possibles et inimaginables qui peuvent, ou non, avoir une influence. En gros, on parcourt tout le spectre de la biologie connue jusqu'à aujourd'hui.
T'avoueras que devoir les lister toutes, c'est un peu long, y a un paquet de subdivisions dans la biologie.. Donc, on parle d'études du genre.
Pour ta question suivante, savoir qu'un pénis entre en erection chez un adulte a permis à des momes de pouvoir parler de ce qu'ils avaient subi par la suite. J'ai deux exemples concrets de mon coté. Je suppose que d'autres intervenants en ont aussi. Donc, oui, ca aide. C'est pas une solution miracle, c'est pas LA solution, c'est un outil parmi d'autres.
Par contre, la contraception, je t'ai déjà répondu. On en parle pas à des enfants non pubères. C'est inutile.
Et dans mon message que tu cites et ici, je ne fais pas de la rhétorique. Je parle de situation concrète. Réelle. Qui sont arrivée. Et quand je parle de science, c'est pas non plus rhétorique, c'est comme cela que ca marche.
J'admets volontiers vulgariser. Parce que c'est suffisamment complexe comme cela. Je ne cherche pas à convaincre, je décris des faits. Ce dont je parle, c'est une réalité existante.