La theorie de genre enseignée dès la maternelle

@Jimmyy :

On ne peut pas parler de scientifiques avant la mis eau point de la méthode scientifique.

Newton par exemple n'était pas un scientifique dans le sens moderne du terme. Après avoir fait toutes les découvertes dont on parle encore aujourd'hui avant ses 25 ans, les sujets d'études qu'il a suivi par la suite ont par contre été beaucoup beaucoup plus fantasques. Il se tournait vers l'alchimie, la recherche de la pierre philosophale et une espèce de mélange entre du mysticisme et de la science (sens ancien, pas moderne) parsemé d'un peu de magie et d'energies telluriques mystérieuses.

Stricto sensu, c'était pas un scientifique. Encore moins celui qui affirmait que les noirs n'avait pas d'ame. C'était un débat entre un dominicain et un théologien (La controverse de Valladolid). Un débat religieux donc, aucun rapport avec la science, dans son sens moderne ou ancien.

Et sinon, puisqu'il s'agit d'une controverse, il y a bien quelqu'un qui a réfuté cette idée. C'est juste que ce n'était pas celle qui était intéressante (financièrement) pour l'église.

Et enfin, il n'y a pas de théorie du genre. Il y a des études du genre actuellement menée afin de collecter des faits et des données. Il y aura peut-être une théorie du genre dans l'avenir. Ou peut-être que la conclusion sera qu'il n'y a pas de théorie du genre. Ou Qu'il n'est pas possible de mettre en place une théorie du genre.

C'est pas "quelques" scientifiques qui rejettent la théorie du genre comme correcte scientifiquement. C'est TOUS les scientifiques qui le font. Parce qu'elle n'existe simplement pas en science. Pour affirmer qu'une théorie est cohérente en science, il faut bien plus que les écrits d'une seule philosophe et d'un groupe d'aficionados derrière elle.
 
@Drianke

J'étale pas mon parcours par plaisir. C'est toi qui me dis que tu ne comprends pas que j'ai pu donner des cours à des enfants de maternelles tout en étant prof d'unif. Je t'explique comme cela est possible. Et tu me reproches de répondre à ta propre question ? C'est fort.

Et relis moi. Je n'ai pas dis que j'ai des compétences supérieures dans l'éducation des enfants. J'ai des compétences supérieures, de par ma formation, dans la transmission de savoir. Y a une différence entre enseigner et éduquer. Je suis enseignant, j'ai les compétence pour enseigner. J'ai jamais prétendu éduquer mes enfants mieux que toi les tiens. Tu confonds les deux termes.

Au fait, par quel miracle sais-tu que je ne suis pas croyant ? Et si tu te trompais ? J'ai parlé de mes origines ou du fait que je croyais ou non ? Je ne pense pas. Et dans quel courant religieux je me situe ? Je ne pense pas non plus. J'ai juste précisé que j'étais belge. C'est impossible pour toi d'être croyant et scientifique ? Personnellement, je vis les deux très bien (comme ça tu as un début de réponse).

Et si, je connais les maternelles et les primaires. Tu crois qu'on m'a envoyé comme ca, chez des petits bouts, avec ma pédagogie adaptée à des adolescents ? Quand je travaillais pour l'association, j'ai suivi des remises à niveau sur la didactique spécifique de la maternelle et des primaires (2,5 à 12 ans chez nous). Et je parle pas de deux jours, je parle de cours du soir pendant 6 mois.
 

Ebion

Ça a l'air que je suis l'esclave da partida
VIB
Essaie la littérature érotique arabo-musulmane alors.... : )

La littérature est plus saine effectivement je le pense aussi...

Oui, la littérature érotique est moins bestiale, moins primaire, que la porno, qui représente zéro de QI. Elle permet de rendre compte d'un fait important : le sexe et l'amour prennent place dans un contexte parfois complexe et impliquent la psychologie des personnes.

Elle peut même avoir une certaine classe quand l'auteur est habile. Bien sûr il y a aussi des livres et des sites orduriers sur ce thème aussi...
 
@breakbeat :

Alors je vais être très concret dans mon analogie.

Est-ce que pour toi, une brique est une maison ? Est-ce qu'un tas de briques posé là, en tas, est une maison ?

Et bien une étude n'est pas une théorie. Un tas d'études n'est pas une théorie.

Le rapport brique => maison est le même que le rapport étude => théorie.

C'est pas du tout de la sémantique. La sémantique ce serait de discuter si c'est plutôt une brique ou une briquette.

Pour le moment, on a un petit tas de briques. Qui pourra ptet bien faire une maison. Ou alors la maison va s'effondrer. Ou ca va rester un tas de briques parce qu'on saura rien en faire. Mais on a pas de maison qui s'appelle "la théorie du genre".

Par contre, dans le terrain d'à coté, y en a une qui s'appelle la théorie du genre. Sur le terrain philosophique. Sur le terrain scientifique, y a rien de bati.

Pour le pénis en erection, je parle de deux cas concrets que j'ai connu. Tu veux que je fasses quoi, je te donne les noms ? Les numéros de dossiers chez le juge ? Désolé, je ne peux pas le faire, c'est pas pour rien que ce genre d'affaire se règle en huis clos.
 
@breakbeat :

Alors je vais être très concret dans mon analogie.

Est-ce que pour toi, une brique est une maison ? Est-ce qu'un tas de briques posé là, en tas, est une maison ?

Et bien une étude n'est pas une théorie. Un tas d'études n'est pas une théorie.

Le rapport brique => maison est le même que le rapport étude => théorie.

C'est pas du tout de la sémantique. La sémantique ce serait de discuter si c'est plutôt une brique ou une briquette.

Pour le moment, on a un petit tas de briques. Qui pourra ptet bien faire une maison. Ou alors la maison va s'effondrer. Ou ca va rester un tas de briques parce qu'on saura rien en faire. Mais on a pas de maison qui s'appelle "la théorie du genre".

Par contre, dans le terrain d'à coté, y en a une qui s'appelle la théorie du genre. Sur le terrain philosophique. Sur le terrain scientifique, y a rien de bati.

Pour faire court :

Théorie scientifique ou philosophique c'est simple : ON EST CONTRE !

Voila.
 
A

AncienBladinaute

Non connecté
@sempro :

Et bien je te laisse jouer au troll tout seul du coup. Si tu n'as pas envie de discuter clairement de cela avec moi, pourquoi venir m'en parler ? Juste pour la provoc' ? C'est un poil puéril quand même.
t'es pas sérieux quand tu dis faire du bénévolat en donnant de ta personne et de ton temps pour garder ton boulot? franchement

c'est ce que chacun fait, même le docteur
 
@sempro :

Ce que tu n'as pas compris, c'est que je ne le fais pas pour garder mon job. Je n'ai pas besoin de garder mon job.

Je quitte mon job demain, j'ai un boulot lundi. Tous les mois j'ai des offres de chasseurs de têtes qui recherchent un profil similaire au mien : Master en info, trilingue, expérimenté en tant qu'administrateur réseau. Y a 20 000 informaticiens manquant dans mon tout petit pays. Ils se jettent sur les jeunes avant même qu'ils aient fini leur études pour déjà leur faire signer un contrat. Ils sont pas diplomés qu'ils ont déjà un job.

Ce que je t'expliques c'est que j'avais le choix et que je l'ai toujours. Je peux travailler moins, gagner beaucoup plus d'argent, avoir de plus gros avantages fiscaux et en nature. Me suffit juste de démissionner et de signer un contrat jsute après.

Et je ne pense pas qu'il y ait beaucoup de personnes qui fassent ce choix-là, de travailler plus pour gagner moins. Et c'est le cas pour tous les autres profils de profs dans les sciences, les math, l'informatique et l'économie.

C'est pour ça que je dis que je ne fais pas ce boulot pour l'argent. Parce que si l'argent était mon seul moteur, je serais déjà dans le privé. Et je sais bien que c'est une chance inouïe, surtout en temps de crise économique, de pouvoir dire "demain, si je veux, je m'en vais et j'aurais plein de pognon en plus". J'en suis bien conscient, je ne suis pas enfermé dans ma tour d'ivoire.

Je fais ce boulot parce que j'aime sincèrement ce boulot. Que je travaille aux cotés d'esprits fascinants qui ont accès à des connaissances que je n'aurais jamais. Et que pour ça, je suis prêt à gagner moins et même à payer une partie de mon salaire pour le faire.

Par contre, c'est certain, si j'étais un jeunot qui venait de démarrer, je ne le ferais pas. Parce qu'il me serait impossible de simplement vivre correctement avec un salaire de prof débutant dans le contexte économique actuel. Je partirais vers le privé de suite.
 
A

AncienBladinaute

Non connecté
@sempro :

Ce que tu n'as pas compris, c'est que je ne le fais pas pour garder mon job. Je n'ai pas besoin de garder mon job.

Je quitte mon job demain, j'ai un boulot lundi. Tous les mois j'ai des offres de chasseurs de têtes qui recherchent un profil similaire au mien : Master en info, trilingue, expérimenté en tant qu'administrateur réseau. Y a 20 000 informaticiens manquant dans mon tout petit pays. Ils se jettent sur les jeunes avant même qu'ils aient fini leur études pour déjà leur faire signer un contrat. Ils sont pas diplomés qu'ils ont déjà un job.

Ce que je t'expliques c'est que j'avais le choix et que je l'ai toujours. Je peux travailler moins, gagner beaucoup plus d'argent, avoir de plus gros avantages fiscaux et en nature. Me suffit juste de démissionner et de signer un contrat jsute après.

Et je ne pense pas qu'il y ait beaucoup de personnes qui fassent ce choix-là, de travailler plus pour gagner moins. Et c'est le cas pour tous les autres profils de profs dans les sciences, les math, l'informatique et l'économie.

C'est pour ça que je dis que je ne fais pas ce boulot pour l'argent. Parce que si l'argent était mon seul moteur, je serais déjà dans le privé. Et je sais bien que c'est une chance inouïe, surtout en temps de crise économique, de pouvoir dire "demain, si je veux, je m'en vais et j'aurais plein de pognon en plus". J'en suis bien conscient, je ne suis pas enfermé dans ma tour d'ivoire.

de toute façon c'est pas le sujet, je parlais des profs en général... t'as entendu parlé de la sexbox suisse?
 
@sempro :

Ce n'est pas le sujet, effectivement. Mais c'est toi qui est venu dessus.

Quand à la sexbox, ce que j'en ai vu, c'est des images sans explications. Des articles sur une pétition qui a été lancée. Et rien d'autre.

J'ai cherché, namilux aussi d'ailleurs, à trouver des documents officiels qui en parlait, j'ai rien trouvé. J'ai cherché des articles de presse qui parlait précisément de la démarche du gouvernement, rien trouvé non plus.

la presse a relaté la pétition et c'est pratiquement tout ce qu'elle a fait. Y compris la presse suisse.

Si c'est vrai, et uniquement si c'est une vraie initiative telle que la décrit la pétition, c'est une idée foireuse. Un schéma simplifié aurait largement suffit.

Mais je ne peux pas dire, honnêtement, si c'est vrai ou si c'est juste un simple hoax. Tous les autres sites qui en parlait était des sites destinés à faire de la propagande et ne disait jamais la même chose sur ce qui allait se passer, sur comment les cours seraient donnés ou si c'était bien les supports pédagogiques des enfants de maternelle.

Et comme j'ai dit, si t'as des sources sur ca, un truc fiable, je prends. Et je peux pas signer la pétition, n'étant pas suisse, mais je l'aurait fait si c'était bien comme cela que l'OFPS le présentait.
 
oui, il y a des éléments positifs , comme par exemple, orienter les filles et les garçons vers des filières qui jusqu'à présent étaient réservées soit aux filles ( bep sanitaires et social) ou aux garçon ( filières scientifiques) ; je schématise, leur ouvrir l'esprit et lutter contre TOUTES les formes de discriminations ( les attaques faites sur les homosexuels, mais aussi sur les étrangers; les pauvres et les roumains par exemple dont personne ne veut dans les écoles !
Après, non, pour ne pas tout mélanger et penser au complot pédophile ! mais ce qui me dérange le plus, c'est que ça se fait un peu dans le dos des parents et qu'on veuille nous imposer une façon de faire ou de dire les choses avec nos enfants. Comme tu l'as dit @Drianke , tu ne vas pas la juger en tant que mère et je ne te jugerai pas non plus en tant que parent, quelque soit l'éducation que tu voudras donner à ton fils ou ta fille. Il me semble , et je le répète, que en tant que parent nous sommes les mieux placés pour parler de ces choses là à nos enfants et surtout nous sommes libres de leur inculquer les valeurs que nous souhaitons.
Est -ce que c'est mieux de dire à nos enfants que l'homosexualité c'est mal ?
Est - ce que le mieux c'est de dire que c'est bien ?
As-t-on besoin de le leur dire ? Ils le sauront bien assez tôt . Si des parents souhaitent en parler , qu'ils le fassent et pour les autres, qu'ils ne le fassent pas !!! Mais pourquoi ça devrait être absolument une obligation à l'école . En faisant cela, on condamne systématiquement tous parents qui feront preuve de moins d'ouverture d'esprit que les autres. Comme ils n'en parlent pas avec leurs enfants, l'éducation nationale sous -entend qu'ils ne sont pas de "bons "parents et donc les stigmatisent dans une catégorie inconfortable ! on minimise le rôle des parents par cette occasion ! Alors comment être crédible quand on parle d'égalilté, alors que le principe même de ce discours est de mettre "à part" les parents qui n'abordent pas certains sujets avec leurs enfants ! il y a quelque chose qui ne va pas ?
Oui, on doit accepter de vivre avec des homosexuels, des trans , des étrangers etc.... mais oui, on doit accepter de vivre avec des personnes qui inculquent des valeurs différentes à leurs enfants

C'est un peu comme le racisme.
Doit on considérer que tout etre humain doit au moins avoir une base concernant le racisme ?
Que l'etat doit faire un minimum pour que la haine ne perdure pas, ou que les enfants puisse reflechir sur cela, à savoir l'egalité malgré les différence.

pour moi racisme et homophobie ainsi que sexisme sont equivalent, ce sont des fléaux qui doivent etre jugulés.
pourquoi dirait on que le racisme c'est mal et que cela doit etre combattu y compris à l'ecole, mais pas l'homophobie ou le sexisme ?
sur quel critere fait on le distingo.

parce que sinon y a de sparents qui te diront qu'il ne veulent pas que leurs enfants ai l'esprit poluer par les antiracistes, que pour eux les noirs sont des sous hommes et que l'ecole n'a aps le croit de dire l'inverse à leur enfants, sinon cela les fera passer pour quoi ? des racistes ?
 
le devoir que j'exerce en tant que parent est celui d'éduquer correctement mon enfant ( selon mes principes, ma perception, mes valeurs , mon ouverture d'esprit) et je ne délèguerais en aucun cas à un étranger, un enseignant, l'éducation nationale et encore moins l'état !

Donc tu n'enverras pas ton enfant à l'ecole ?
 
A

AncienBladinaute

Non connecté
@sempro :

Ce n'est pas le sujet, effectivement. Mais c'est toi qui est venu dessus.

Quand à la sexbox, ce que j'en ai vu, c'est des images sans explications. Des articles sur une pétition qui a été lancée. Et rien d'autre.

J'ai cherché, namilux aussi d'ailleurs, à trouver des documents officiels qui en parlait, j'ai rien trouvé. J'ai cherché des articles de presse qui parlait précisément de la démarche du gouvernement, rien trouvé non plus.

la presse a relaté la pétition et c'est pratiquement tout ce qu'elle a fait. Y compris la presse suisse.

Si c'est vrai, et uniquement si c'est une vraie initiative telle que la décrit la pétition, c'est une idée foireuse. Un schéma simplifié aurait largement suffit.

Mais je ne peux pas dire, honnêtement, si c'est vrai ou si c'est juste un simple hoax. Tous les autres sites qui en parlait était des sites destinés à faire de la propagande et ne disait jamais la même chose sur ce qui allait se passer, sur comment les cours seraient donnés ou si c'était bien les supports pédagogiques des enfants de maternelle.

Et comme j'ai dit, si t'as des sources sur ca, un truc fiable, je prends. Et je peux pas signer la pétition, n'étant pas suisse, mais je l'aurait fait si c'était bien comme cela que l'OFPS le présentait.
non, je n'ai trouver aucune source fiable... mais si c'est vrai, celui qui l'a proposé mérite la prison

comment ca un schéma simplifié ?
 
Il me semble que jusqu'à présent les sociétés ne s'en sont pas mal sorties sur ce point sans pour autant qu'il n'y ait de cours d'éducation sexuelle à l'école. Au contraire, il semblerait plutôt qu'à l'aune d'une époque où l'état intervient de plus en plus dans les valeurs familiales et dans l'éducation des enfants, nous connaissons un pic en terme d'avortements, de frustrés sexuels, d'obsédés du sexe etc...

Les gens n'ont jamais eu besoin de cours pour savoir se démener. Ils n'ont pas attendu la gauche de 2012 pour enfin se sentir apaiser dans l'évocation ou les pratiques dans ce domaine (sexuel).

Et quesque tu en sait ?
avant une periode recente le sexe etait tabou, on en parlait pas, alors comment tu peux connaitre l'apaissement sexuel des personnes qui vivaient à cette epoque ?

Comment tu peux parler d'un pic d'avortement vu qu'avant c'etait illegal donc sans statistiques ?
qui te dis que les gens n'ont pas toujours ete obsede du sexe, mais devaient le cacher par pudibonderie de la société ?
 
Et pourtant leurs enfants sont aussi bien portants que l'homme le plus averti en ce domaine. Il ne me semble pas qu'il y ait besoin d'avoir les connaissances d'un acteur pornographiques pour réussir à faire des enfants ou pour donner du plaisir à son partenaire.

tiens donc, et tu peux prouver ces prejugés ?
parce que bizarrement tous les etre humains etant différent faire uen telle generalité sur le plaisir du partenaire, en l'absence de tout argument est plutot risible.
 
Il serait fort heureux que tous deux puissions constater qu'ici nous sommes dans le royaume de la subjectivité. Nous ne pouvons que constater l'évolution des rôles, fonction des sexes, historiquement parlant (encore que l'histoire est une science profondément interprétative) et par la suite effectuer des choix idéologiques fonction de nos perceptions.

Ta perception n'est pas plus éclairée que celle de n'importe qui (pas plus que la mienne ne l'est). L'on dit qu'on voit le monde à travers le prisme de nos émotions. Ici nos schèmes de perception nous font trancher sur le sujet mais de façon bien entendu subjective dans la combinaison de plusieurs formes de rationalité (cognitive, axiologique et instrumentale).

Lorsque tu exprimes ton avis, il ne s'agit que d'une vision, d'une interprétation de la réalité. Cette dernière est d'ailleurs indépendante du statut social. Un enseignant, un scientifique n'est pas plus enclin à dire la vérité qu'une personne lambda. N'importe qui peut aller à contre-courant de toute une palette d'universitaires tout en se situant malgré tout dans la vérité. Il ne faut pas tomber dans des sophismes et se complaire à s'imaginer porteur d'une parole universelle vérifiée et validée.

Il n'y a rien de validé dans ce domaine. Lorsque nous faisons des affirmations sur l'état de notre société ou sur les rôles des hommes et des femmes, l'on ne fait qu'exprimer un idéal-type que l'on perçoit.

J'espère ainsi répondre à ta dernière question. Et c'est d'ailleurs ce que j'aimerais voir intégré dans les consciences des gens. A savoir qu'il s'agit là de choix idéologiques et non scientifiques (dans l'acceptation que l'on peut spontanément accolée à ce terme, à savoir "une vérité incontestable").

Tous deux faisons donc des constatations personnelles et affirmons en conséquence. La seule différence se situant dans le fait que je ne souhaite propager mes visions qu'auprès de mes enfants et pas auprès de ceux des autres (comme l'entend l'état et les gens qui défendent ces mesures). Ceci relève du domaine parental et personne n'a le droit d'imposer aux enfants des autres ses propres choix idéologiques dans ce domaine.

que de tchate pour cacher le fait que non, tu n'as rien pour etayer tes dires...
 
@sempro :

Si tu ne l'as pas lu, beaucoup de messages ici, j'ai donné ces cours, en Belgique, où ils ont lieu depuis un moment. Dans le cadre d'u projet bénévole sous la tutelle de la communauté française qui est le "patron" de l'enseignement coté francophone. Peut-être pas exactement sous la forme que le gouvernement français veut mettre en place, ça, je ne peux pas le dire. Je peux juste dire ce que je faisais et supposer que c'est ce qui sera fait.

J'espère parce que je n'ai eu aucun retour négatif, y compris de parents très croyants et très traditionnels, pas convaincus de l'idée mais qui sont venus assister aux cours (ils en avaient le droit et tant mieux). Je donne pas mon jugement sur ces parents hein. Je veux être très clair ici. C'était des gens franchement très biens mais qui vivaient leur religion différemment de comment moi je la vis. Leurs tabous étaient plus fort que les miens et cela pouvait poser problème (pas été le cas, mais ça aurait pu).

Lorsque je devais expliquer la sexualité à des enfants très jeunes, je me servais d'images et de schémas. Je ne parle absolument pas d'image pornographique hein. Pas question de montrer l'acte sexuel à des enfants de cet age.

Au cours de la journée où l'équipe était présente, y avait de nombreux ateliers de "travail". Dont un avec des images en coupe simplifié d'un enfant. Ce qui en soit n'a rien de choquant, tous les mômes ont vu leurs petits copains nus à un moment. La piscine, les toilettes, ce genre de chose. Les réactions étaient plus "Eyh, c'est comme moi ça" qu'étonnées.

Ensuite, par le jeu, on leur faisait identifier les parties de leur corps. Eux-mêmes. Et sur le schéma bien sur, pas sur eux (et encore moins nous qui les touchions). Et ca ne tournait pas autour du sexe. Le corps entier y passait, pieds, mains, cheveux, nez, bras, etc... On leur faisait aussi identifier leur sexe, au milieu du reste du corps. Je parle pas de termes technique hein. Le gamin pointait le doigt et disait "Ca, c'est un zizi". Et voilà, fini, terminé, au passe à la partie suivante du corps.

Les peluches que j'ai vu et la sexbox, c'était des sexes adultes. Ils en avaient toutes les caractéristiques en tout cas. Il n'est pas question de montrer un adulte nu non plus à de jeunes enfants. Déjà, parce que dans certaines familles, ca ne se fait tout simplement pas. Croyante ou non d'ailleurs. Y a des athées qui ont une vraie pudeur bien ancrée et qui n'envisage pas de se montrer nu devant leurs enfants

Et ensuite, ca n'a aucun sens. Un enfant ne peut pas associer et découvrir son corps sur un modèle qui n'est pas un peu similaire à lui. Pour être un peu plus "trash", c'est pas en montrant un mec nu de 30 ans, poilu comme un singe et avec tous les attributs d'un homme adulte qu'un petit garçon de 5 ans est capable de comprendre son corps qui ne ressemble en rien à cela.

C'est cela que j'entendais par "schéma simplifié". Quelque chose qui n'est pas différent de quand il se regarde dans le miroir.

Je ne sais pas si les mecs doivent aller en prison. En tout cas, et toujours si c'est vrai, ils n'ont pas à bosser dans cet univers là. Avec des ados, a la limite. Mais surement pas des mômes qui ne sont pas pubères. Ce n'est pas de la pédopornographie, mais c'est clairement une faute dans la connaissance du développement de l'enfant. Pour un pédagogue, si ce sont des pédagogues, c'est une faute professionnelle. Et pour être sur : si c'est vrai.
 
A

AncienBladinaute

Non connecté
@sempro :

Si tu ne l'as pas lu, beaucoup de messages ici, j'ai donné ces cours, en Belgique, où ils ont lieu depuis un moment. Dans le cadre d'u projet bénévole sous la tutelle de la communauté française qui est le "patron" de l'enseignement coté francophone. Peut-être pas exactement sous la forme que le gouvernement français veut mettre en place, ça, je ne peux pas le dire. Je peux juste dire ce que je faisais et supposer que c'est ce qui sera fait.

J'espère parce que je n'ai eu aucun retour négatif, y compris de parents très croyants et très traditionnels, pas convaincus de l'idée mais qui sont venus assister aux cours (ils en avaient le droit et tant mieux). Je donne pas mon jugement sur ces parents hein. Je veux être très clair ici. C'était des gens franchement très biens mais qui vivaient leur religion différemment de comment moi je la vis. Leurs tabous étaient plus fort que les miens et cela pouvait poser problème (pas été le cas, mais ça aurait pu).

Lorsque je devais expliquer la sexualité à des enfants très jeunes, je me servais d'images et de schémas. Je ne parle absolument pas d'image pornographique hein. Pas question de montrer l'acte sexuel à des enfants de cet age.

Au cours de la journée où l'équipe était présente, y avait de nombreux ateliers de "travail". Dont un avec des images en coupe simplifié d'un enfant. Ce qui en soit n'a rien de choquant, tous les mômes ont vu leurs petits copains nus à un moment. La piscine, les toilettes, ce genre de chose. Les réactions étaient plus "Eyh, c'est comme moi ça" qu'étonnées.

Ensuite, par le jeu, on leur faisait identifier les parties de leur corps. Eux-mêmes. Et sur le schéma bien sur, pas sur eux (et encore moins nous qui les touchions). Et ca ne tournait pas autour du sexe. Le corps entier y passait, pieds, mains, cheveux, nez, bras, etc... On leur faisait aussi identifier leur sexe, au milieu du reste du corps. Je parle pas de termes technique hein. Le gamin pointait le doigt et disait "Ca, c'est un zizi". Et voilà, fini, terminé, au passe à la partie suivante du corps.

Les peluches que j'ai vu et la sexbox, c'était des sexes adultes. Ils en avaient toutes les caractéristiques en tout cas. Il n'est pas question de montrer un adulte nu non plus à de jeunes enfants. Déjà, parce que dans certaines familles, ca ne se fait tout simplement pas. Croyante ou non d'ailleurs. Y a des athées qui ont une vraie pudeur bien ancrée et qui n'envisage pas de se montrer nu devant leurs enfants

Et ensuite, ca n'a aucun sens. Un enfant ne peut pas associer et découvrir son corps sur un modèle qui n'est pas un peu similaire à lui. Pour être un peu plus "trash", c'est pas en montrant un mec nu de 30 ans, poilu comme un singe et avec tous les attributs d'un homme adulte qu'un petit garçon de 5 ans est capable de comprendre son corps qui ne ressemble en rien à cela.

C'est cela que j'entendais par "schéma simplifié". Quelque chose qui n'est pas différent de quand il se regarde dans le miroir.

Je ne sais pas si les mecs doivent aller en prison. En tout cas, et toujours si c'est vrai, ils n'ont pas à bosser dans cet univers là. Avec des ados, a la limite. Mais surement pas des mômes qui ne sont pas pubères. Ce n'est pas de la pédopornographie, mais c'est clairement une faute dans la connaissance du développement de l'enfant. Pour un pédagogue, si ce sont des pédagogues, c'est une faute professionnelle. Et pour être sur : si c'est vrai.
expliquer la sexualité en disant "ca c'est un zizi" et ca s'arrête là? tu te moque de qui? ils le savent déjà que "ca c'est un zizi"... pas besoin d'un pédagogue pour leur expliquer ca
 
@sempro :

Je vais pas te faire le cours en entier, tu demandais des explications sur le schéma simplifié, je te les donne.

Et tu serais étonné du nombre de petites filles qui ne le savent pas. Et inversement pour les garçons sur le schéma féminin. Et pour un tas de raisons.

Le cours d'éducation sexuelle, c'est quelque chose qui se donne sur 15 ans. Tu y vas par étapes.

Et non, bien sur que ce n'est pas tout. C'est le second atelier de la journée. Le premier consistait à expliquer qui on était et ce qu'on faisait dans la vie.

Les autres ateliers se concentraient sur d'autre choses. Les comportements par exemple.

Expliquer qu'on ne met pas sa main dans son pantalon ou qu'on ne se frotte pas devant tout le monde.

Expliquer qu'on ne met pas la main dans la culotte des autres, même dans les toilettes. Parce que mine de rien, y en a pas mal qui le font.

Expliquer, par des situations, qui a le droit d'observer / toucher leur intimité et qui n'en a pas le droit.

Du genre, un docteur qui t'examine avec tes parents à coté, c'est oui. Un monsieur que tu connais pas, c'est non. Bon, là, c'est le cas simple, y avait des cas où il y avait plus de doutes.

Oui, c'est du basique. Oui, y a déjà plein de parents qui le font. Je ne doute pas de cela. Mais ce n'est pas le cas de TOUS les parents. Y en a qui n'osent pas ou qui ne savent pas comment expliquer. Et c'est bien plus courant que ce qu'on croit. ca représente un nombre assez significatif que pour ce genre de cours soit nécessaire.
 
Dernière édition:
A

AncienBladinaute

Non connecté
@sempro :

Je vais pas te faire le cours en entier, tu demandais des explications sur le schéma simplifié, je te les donne.

Et tu serais étonné du nombre de petites filles qui ne le savent pas. Et inversement pour les garçons sur le schéma féminin. Et pour un tas de raisons.

Le cours d'éducation sexuelle, c'est quelque chose qui se donne sur 15 ans. Tu y vas par étapes.

Et non, bien sur que ce n'est pas tout. C'est le second atelier de la journée. Le premier consistait à expliquer qui on était et ce qu'on faisait dans la vie.
et il se passe quoi pendant "le second atelier" ?
 
@sempro :

Et tu penses pas que c'est l'objet de tous les autres cours qui se donnent à l'école ? Ces difficultés autre que le sexe ? Comment les résoudre ou aider à les résoudre ?

C'est quand même le rôle de l'école de former les apprenants jusqu'à en faire des jeunes adultes aptes à évoluer dans la société actuelle. A avoir des acquis, des compétences qui leur permettront soit d'avoir les bases d'un métier soit de continuer des études dans la voie qu'ils auront choisie, ça aussi. A avoir une ouverture d'esprit sur le monde qui les entoure et à être curieux de ce qui les entoure, afin de se forger leurs propres opinions sur tout cela, un autre point.

Est-ce que le système est parfait ? Non. Surement pas même. Et il est très probable que je sois capable de citer bien plus de problèmes lié à l'école qu'un parent qui y a mis son enfant. Ce qui est normal d'ailleurs. Y a des trucs qu'un parent ne soupçonne pas parce qu'il ne sait pas tout sur le fonctionnement d'une école, assez logique.

Mais ce n'est pas le sujet ici.

Il y a des jeunes et des moins jeunes qui rencontrent des difficultés avec la sexualité, de façon générale. Avec l'idée qu'ils se font de la sexualité. Et enfin avec leur propre sexualité.

Certains ont beaucoup de questions. Jeunes et moins jeunes. Quand ils sont jeunes, certains parents ne savent pas comment répondre à ces questions. Pas tous hein, certains. Et du coup, les questions restent sans réponse. Alors que c'est justement quand la question est posée qu'il faut y répondre, en adéquation avec l'age de l'enfant (surtout ca qui bloque certains parents : quoi lui dire et jusqu'où aller ?).

Pour les moins jeunes, il y a le rapport aux parents. Tout n'es pas merveilleux. Certaines familles sont déchirées et ont d'autres choses en tête que de s'occuper de leur gamin. Certains n'osent pas aller vers leurs parents parce qu'il y a des tabous très fort entre eux. Et certains parents n'iront pas vers leurs enfants pour la même raison.

Du coup, tous ces jeunes qui ont des problèmes avec la sexualité, des questions sans réponses, des choses qui les préoccupent énormément, on en fait quoi ? On les mets de coté ? On laisse leurs copains faire leur éducation sexuelle, eux qui ne sont souvent pas plus au courant que celui qui a des questions ?

Tu me diras : "le père ou la mère n'a qu'à l'envoyer chez le médecin". Et oui, pourquoi pas, c'est une bonne idée. Dans l'assoc' où j'étais, y avait toujours un médecin avec nous. Mais certains parents n'imaginent même pas qu'il soit possible d'envoyer son enfant chez le médecin pour en parler. Ils ne le savent tout simplement pas. A leur époque, ca ne se faisait pas. Ou ils ont pas été élevé comme ca. Ou ils sont simplement pas au courant.

Et y a les cas intermédiaires. Les parents ont eu des discussions avec leur enfant. Et l'enfant s'est senti gêné. Il n'a pas osé poser des question, par tabou ou simple gêne. Les parents ont expliqué l'acte sexuel de façon "classique". Mais l'ado n'a pas forcément des questions classiques. Sur des pratiques qu'il sait que ses parents interdisent. Ou que sa religion interdit. Ou que ses valeurs interdisent. Mais c'est pas parce que c'est interdit qu'il ne cherche pas à savoir ce que c'est. L'interdit, c'est attrayant. On veut savoir même si c'est mal. Ca veut pas dire qu'il le pratiquera hein. C'est juste que puisque personne lui en parle, ben, il se demande ce que c'est.

Pour ces gamins là, et d'expérience ils sont plus nombreux que l'image collective s'en fait, il n'y a que deux solutions :

- Les copains et les sources peu fiables, genre, le porno. Et t'admettra que le porno, pour apprendre la sexualité, c'est pas un bon matériel pédagogique.

- Les cours d'éduc sexuelle où des professionnels interviennent. Et surtout répondent aux question. Que ce soit en groupe ou seul. Et je parle pas d'encourager les pratiques. Y a un monde entre expliquer et encourager.


Tiens, un exemple concret. J'ai eu une question sur la *******, un ado de 17 ans qui me demandait si une fille pouvait tomber enceinte s'il pratiquait la ******* avec elle. J'ai répondu que non, ce n'est pas possible et explique pourquoi. Et il m'a répondu "Alors, c'est pas pour se reproduire". Non, ca ne l'est pas. "Alors j'ai pas le droit de le faire, je voulais être sur". Fin de la conversation, il a eu sa réponse, il voulait rien de plus. Et j'ai rien dit ou demandé de plus.

Est-ce que tu trouves ce que je viens de décrire dans mon exemple comme étant malsain ? Je parle pas de l'acte, ça, c'est à chacun de le déterminer. Je te parle simplement de la façon dont ça s'est déroulé ?
 
A

AncienBladinaute

Non connecté
@sempro :

Et tu penses pas que c'est l'objet de tous les autres cours qui se donnent à l'école ? Ces difficultés autre que le sexe ? Comment les résoudre ou aider à les résoudre ?

C'est quand même le rôle de l'école de former les apprenants jusqu'à en faire des jeunes adultes aptes à évoluer dans la société actuelle. A avoir des acquis, des compétences qui leur permettront soit d'avoir les bases d'un métier soit de continuer des études dans la voie qu'ils auront choisie, ça aussi. A avoir une ouverture d'esprit sur le monde qui les entoure et à être curieux de ce qui les entoure, afin de se forger leurs propres opinions sur tout cela, un autre point.

Est-ce que le système est parfait ? Non. Surement pas même. Et il est très probable que je sois capable de citer bien plus de problèmes lié à l'école qu'un parent qui y a mis son enfant. Ce qui est normal d'ailleurs. Y a des trucs qu'un parent ne soupçonne pas parce qu'il ne sait pas tout sur le fonctionnement d'une école, assez logique.

Mais ce n'est pas le sujet ici.

Il y a des jeunes et des moins jeunes qui rencontrent des difficultés avec la sexualité, de façon générale. Avec l'idée qu'ils se font de la sexualité. Et enfin avec leur propre sexualité.

Certains ont beaucoup de questions. Jeunes et moins jeunes. Quand ils sont jeunes, certains parents ne savent pas comment répondre à ces questions. Pas tous hein, certains. Et du coup, les questions restent sans réponse. Alors que c'est justement quand la question est posée qu'il faut y répondre, en adéquation avec l'age de l'enfant (surtout ca qui bloque certains parents : quoi lui dire et jusqu'où aller ?).

Pour les moins jeunes, il y a le rapport aux parents. Tout n'es pas merveilleux. Certaines familles sont déchirées et ont d'autres choses en tête que de s'occuper de leur gamin. Certains n'osent pas aller vers leurs parents parce qu'il y a des tabous très fort entre eux. Et certains parents n'iront pas vers leurs enfants pour la même raison.

Du coup, tous ces jeunes qui ont des problèmes avec la sexualité, des questions sans réponses, des choses qui les préoccupent énormément, on en fait quoi ? On les mets de coté ? On laisse leurs copains faire leur éducation sexuelle, eux qui ne sont souvent pas plus au courant que celui qui a des questions ?

Tu me diras : "le père ou la mère n'a qu'à l'envoyer chez le médecin". Et oui, pourquoi pas, c'est une bonne idée. Dans l'assoc' où j'étais, y avait toujours un médecin avec nous. Mais certains parents n'imaginent même pas qu'il soit possible d'envoyer son enfant chez le médecin pour en parler. Ils ne le savent tout simplement pas. A leur époque, ca ne se faisait pas. Ou ils ont pas été élevé comme ca. Ou ils sont simplement pas au courant.

Et y a les cas intermédiaires. Les parents ont eu des discussions avec leur enfant. Et l'enfant s'est senti gêné. Il n'a pas osé poser des question, par tabou ou simple gêne. Les parents ont expliqué l'acte sexuel de façon "classique". Mais l'ado n'a pas forcément des questions classiques. Sur des pratiques qu'il sait que ses parents interdisent. Ou que sa religion interdit. Ou que ses valeurs interdisent. Mais c'est pas parce que c'est interdit qu'il ne cherche pas à savoir ce que c'est. L'interdit, c'est attrayant. On veut savoir même si c'est mal. Ca veut pas dire qu'il le pratiquera hein. C'est juste que puisque personne lui en parle, ben, il se demande ce que c'est.

Pour ces gamins là, et d'expérience ils sont plus nombreux que l'image collective s'en fait, il n'y a que deux solutions :

- Les copains et les sources peu fiables, genre, le porno. Et t'admettra que le porno, pour apprendre la sexualité, c'est pas un bon matériel pédagogique.

- Les cours d'éduc sexuelle où des professionnels interviennent. Et surtout répondent aux question. Que ce soit en groupe ou seul. Et je parle pas d'encourager les pratiques. Y a un monde entre expliquer et encourager.


Tiens, un exemple concret. J'ai eu une question sur la *******, un ado de 17 ans qui me demandait si une fille pouvait tomber enceinte s'il pratiquait la ******* avec elle. J'ai répondu que non, ce n'est pas possible et explique pourquoi. Et il m'a répondu "Alors, c'est pas pour se reproduire". Non, ca ne l'est pas. "Alors j'ai pas le droit de le faire, je voulais être sur". Fin de la conversation, il a eu sa réponse, il voulait rien de plus. Et j'ai rien dit ou demandé de plus.

Est-ce que tu trouves ce que je viens de décrire dans mon exemple comme étant malsain ? Je parle pas de l'acte, ça, c'est à chacun de le déterminer. Je te parle simplement de la façon dont ça s'est déroulé ?
l'explication de la sexualité c'est pas le problème de l'éducation national, c'est aux parents et aux professionnelles de la santé qu'incombe cette tache... que tout les enfants sortent de primaire en sachant lire et écrire correctement serait un grand pas en avant... et ca c'est le boulot des profs
 

BlackShadow

Activiste passif
VIB
l'explication de la sexualité c'est pas le problème de l'éducation national, c'est aux parents et aux professionnelles de la santé qu'incombe cette tache... que tout les enfants sortent de primaire en sachant lire et écrire correctement serait un grand pas en avant... et ca c'est le boulot des profs
L'explication de la sexualité, c'est l'origine de la vie. Je ne vois pas pourquoi il faut des professionnelles de la santé pour expliquer que les filles ne naissent pas dans les roses, les garçons dans les choux et que les cigognes s'en foutent. Il faut quand même se rendre compte que les parents sont les premiers fabricants de névrose en tous genres et que ce n'est pas pour rien si certains ( la bible, en premier) continuent d'appeler le sexe "les parties honteuses".

http://djep.hd.free.fr/LaReferenceBiblique/?Livre=5&Chap=25&Vers=11

Bien tôt, il va falloir un psychiatre pour expliquer que le Père Noël, c'est de la foutaise.
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
par le jeu bah voyons, vous savez des pédophiles procèdent aussi comme ça, ils commencent par le jeu...par faire découvrir son corps à un enfant, lui faire découvrir les plaisirs avant de pouvoir lui y prendre du plaisir...le jeu du docteur c'est aussi une méthode d'approche du pédophile, bizarre que vous ne le sachiez pas...

le sex boy est criminel et une incitation, un enfant de 3 ans ou 6 ans on ne lui achète pas un sex boy mais un vélo, une poupée, une dinette, des livres, un camion....

@sempro :


Ensuite, par le jeu, on leur faisait identifier les parties de leur corps.

Les peluches que j'ai vu et la sexbox, c'était des sexes adultes.

Je ne sais pas si les mecs doivent aller en prison. En tout cas, et toujours si c'est vrai, ils n'ont pas à bosser dans cet univers là. Avec des ados, a la limite. Mais surement pas des mômes qui ne sont pas pubères. Ce n'est pas de la pédopornographie, mais c'est clairement une faute dans la connaissance du développement de l'enfant. Pour un pédagogue, si ce sont des pédagogues, c'est une faute professionnelle. Et pour être sur : si c'est vrai.
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
justement vous le scientifique comment ça se fait que vous avez failli en expliquant pas que le sexe d'une femme est dans son ventre et pas dans son anus? comment se fait il que vous avez été incapable de lui expliquer que l'anus n'est pas un sexe de femme mais un orifice enfin la fin du tube digestif qui permer de réguler la défécation, la boite à caca quoi...que l'anus n'est pas fait pour qu'on y indroduise un zizi ou un pénis....pourtant le système digestif on l'apprend je ne sais plus peut-être au collège non?

la pédophilie pratique hors norme de la sexualité devient une normalité surtout depuis l'explosion du porno et qu'on met en scène des hommes ensemble, ou alors une femme qui a 3 orifices de plein....on sait très bien pourquoi les sodomites hétérosexuels sont bien souvent proches des homos car pratique sexuelle identique...

vous comprendrez que l'éducation sexuelle revient aux parents et pas à un étranger qui est incapable d'expliquer la fonction d'un anus! à votre avis pourquoi on apprend nous à la maison à ce qu'un adulte ne touche pas à la boite à caca de nos enfants ni le copain, ni la copine, ni le docteur, ni le papa, tonton et qu'à l'école on va leur dire que celà fait partie de la sexualité!

pervers le programme!

@sempro :

Tiens, un exemple concret. J'ai eu une question sur la *******, un ado de 17 ans qui me demandait si une fille pouvait tomber enceinte s'il pratiquait la ******* avec elle. J'ai répondu que non, ce n'est pas possible et explique pourquoi. Et il m'a répondu "Alors, c'est pas pour se reproduire". Non, ca ne l'est pas. "Alors j'ai pas le droit de le faire, je voulais être sur". Fin de la conversation, il a eu sa réponse, il voulait rien de plus. Et j'ai rien dit ou demandé de plus.

Est-ce que tu trouves ce que je viens de décrire dans mon exemple comme étant malsain ? Je parle pas de l'acte, ça, c'est à chacun de le déterminer. Je te parle simplement de la façon dont ça s'est déroulé ?
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
les parents ne sont pas les premiers fabriquants de névrose, c'est culpabiliser les parents ce que cherche à faire l'idéologie dominante, en mettant en avant que les parents sont incapables d'expliquer la sexualité à leurs propres enfants du fait de leur origine, culture, religion on vient introduire dans le système d'enseignement et pas d'éducation des théories à la mors moi le noeud, c'est très pervers le procédé...pourquoi ne pas éduquer les parents? pourquoi ne pas faire des tables rondes enseignants, religieux, pédagogues, psychologues, sexologues afin justement faciliter le travail de transmission des parents SELON leurs valeurs morales, culturelles et religieuses?

oui mais voilà on ne retrouvera pas cette universalité et cette uniformité que l'idéologie dominante veut imposer comme modèle social et familial!

les parties honteuses un faux problème, les parties génitales doivent être couvertes, pas de nudité dans la sphère publique mais ça dérange justement plus qu'on voit de la cuisse et du sein mieux c'est, quand on voit un niqab ou un jilbab on se sent offensé parce qu'on nous prive d'une partie de cette nudité...

pour l'instant les névrosés sont ceux qui veulent s'approprier la place d'émetteur universel et les déviants seraient les récepteurs...

la norme européenne ils disent? quelle norme européenne? la norme athée et une volonté de briser les familles en instaurant une nouvelle norme sexuelle tout est bon dans le cochon et n'aie plus honte de ton zizi et si on te touche l'anus et bien c'est pas grave celà fait partie de la sexualité ...



L'explication de la sexualité, c'est l'origine de la vie. Je ne vois pas pourquoi il faut des professionnelles de la santé pour expliquer que les filles ne naissent pas dans les roses, les garçons dans les choux et que les cigognes s'en foutent. Il faut quand même se rendre compte que les parents sont les premiers fabricants de névrose en tous genres et que ce n'est pas pour rien si certains ( la bible, en premier) continuent d'appeler le sexe "les parties honteuses".

Bien tôt, il va falloir un psychiatre pour expliquer que le Père Noël, c'est de la foutaise.
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
aucun scandale constatation...nous connaissons l'Homme parce que nous sommes humains justement....y'a rien de bien changé en fait juste une boucle qui tourne depuis l'aube des temps...le cercle....on en revient toujours au cercle...

Wow, c'est le scandale du siècle.
 
Haut