La theorie de genre enseignée dès la maternelle

@Drianke :

6 mois de formation avec des psy, des médecins, des pédagogues spécialisés dans chaque tranche d'age.

Et tant mieux que tes parents t'ai donné une éducation sexuelle. Ce n'est pas le cas de tout le monde. Loin de là. Comme je l'ai dit, selon les classes, entre 5 et 15%.

Le racisme est illégal il me semble. Ce ne sont donc pas mes valeurs propres mais celle de la société. Pareil pour les théories des races supérieures (façon, depuis quand il y a des races dans l'espèce humaine ?).

Tu parles de mes codes mais tu n'as aucune idée de mes valeurs. Tu n'as aucune idée des tabous que j'ai, de ce que je considère comme moral ou non. Par contre, tu présupposes beaucoup sur quelqu'un que tu ne connais absolument pas.

Est-ce que tu veux bien indiquer un seul de mes messages où j'ai dit que la ******* était une pratique que je trouvais parfaitement morale ? Je spécifie juste une réalité : elle n'est pas illégale. est-ce que j'ai dit que je l'approuvais par contre ?
 

BlackShadow

Activiste passif
VIB
Vos normes sexuelles ne sont pas celles de l'Europe mais d'une minorité athée et soi disante scientifique qui veulent changer nos codes-socios culturels et il faut passer par la sexualité car c'est un moteur puissant et celà peut aussi détruire une nation quand elle a la tête dans le derrière elle l'a pas ailleurs et deviens alors un mouton! ce principe a été appliqué lors de l'esclavage occidentale et de la colonisation, l'occident a voulu imposer ses valeurs et ses lumières aux barbares! on se retrouve aujourd'hui avec des complexés, des frustrés, des gens qui ne savent pas d'ou ils viennent, ou ils vont...
La science, elle s'en tape un peu des codes socio culturels. S'il fallait se préoccuper des codes socio culturels pour se dire que 1+1=2, on ne saurait toujours à se demander comment faire.

C'est le besoin qui crée l'outil et c'est le fantasme qui le pervertit.

Maintenant, youpi, après le lobby pédophile, le lobby sioniste, nous voilà face au lobby athée allié pour l'occasion au lobby scientiste, tout ça pour finir dans un manichéisme hollywoodien : les grands méchants athées occidentaux face aux gentils "religieux ? orientaux ?".
 

Nalinux

It's not a bug, it's a feature.
Il n'est pas question de montrer un adulte nu non plus à de jeunes enfants. Déjà, parce que dans certaines familles, ca ne se fait tout simplement pas. Croyante ou non d'ailleurs. Y a des athées qui ont une vraie pudeur bien ancrée et qui n'envisage pas de se montrer nu devant leurs enfants

Et ensuite, ca n'a aucun sens. Un enfant ne peut pas associer et découvrir son corps sur un modèle qui n'est pas un peu similaire à lui. Pour être un peu plus "trash", c'est pas en montrant un mec nu de 30 ans, poilu comme un singe et avec tous les attributs d'un homme adulte qu'un petit garçon de 5 ans est capable de comprendre son corps qui ne ressemble en rien à cela.
Je ne suis pas vraiment d accord sur ce point la. Il me semble évident que dans le contexte de tes sours, tu ne va pas montrer un corps d adulte nu.
Dans l intimité, le contexte est different.
Je suis pudique, mais mes fils m ont tres souvent vu nu. C est justement un choix volontaire de ma part.
Le but est au contraire de leur montrer que nous sommes faits de la meme maniere. Afin de désacraliser leur propre corps. Pas pour les rendre impudiques, mais au contraire pour qu ils se sentent a l aise avec moi pour en parler , de la meme maniere qu on va parler des étoiles, de la lune ou pourquoi les arbres perdent les feuilles.
Il me semble plus sain que ca soit moi en tant que pere qui fasse cette demarche, plutot qu un inconnu, dans des circonstances qui pourrait etre malsaines ...
J adore prendre des bains avec eux, meme si en grandissant il deviens difficile d entrer a 3 dans une baignoire de taille normale :)
C est sur qu ils m ont posé des questions sur la taille des organes et le systeme pileux.
Mais si on leur explique que le corps grandi, et que les poils poussent a partir d un certain age, comme la barbe, sur les jambes et sous les bras, ils integrent l information et on passe a autre chose. Les enfants ne sont pas des idiots, il n y a risque de traumatisme justement que quand on commence a créer un mystere et des tabous autour du corps.
Il est certain que j ai un lien particulier avec eux, ils sont mes enfants, et je n accepterai pas qu un autre homme ai cette proximité avec eux, a l exception de leur grand pere.

Ceci dit, je ne suis que un simple autodidacte en matiere d éducation :)
 

Nalinux

It's not a bug, it's a feature.
encore un de plus !

la bouche sert à déféquer aussi?

les fonctions de la bouche sont bien plus vastes que ça ou alors trouve toi une professionnelle!
Sans parler de déféquer, la bouche n est pas un organe génital et donc ne devrait pas non plus servir lors des rapports sexuels.
 

BlackShadow

Activiste passif
VIB
encore un de plus !

la bouche sert à déféquer aussi?

les fonctions de la bouche sont bien plus vastes que ça ou alors trouve toi une professionnelle!
Vous trouvez ça normal qu'une bouche puisse servir à sucer des organes génitaux ?

Vous avez beaucoup plus de chance de vous choper une sale maladie en roulant une pelle à un malade de la grippe tandis que pour choper le vih avec une ******* caoutchouteuse, il va falloir faire fort.
 
@Nalinux :

Je parlais bien dans le contexte de mes cours. Et dans le programme, tout comme dans le rapport de l'OMS il me semble, il est bien question de la découverte de son propre corps et de celui de l'autre (supposé du même age).

Lorsqu'on bati un programme, que ce soit pour un cours qui s'étale sur plusieurs années ou pour une simple intervention ponctuelle, on fixe les objectifs de façon claire et précise. Et le role de l'enseignant est, entre autre, de ne pas trop déborder de ces objectifs de compétences. Les débordements ne sont acceptés que lorsqu'ils poursuivent le renforcement de la compétence ciblée ou l'ouverture à d'autres perspectives.

Un prof de biologie qui me parle de plongée sous-marine et des effets sur le corps humain, c'est pas dans le programme. Mais c'est un débordement accepté puisqu'il y a un but d'élargissement des savoirs. Ce qui est une bonne chose puisque les programmes se concentrent surtout sur l'approfondissement des savoirs.

Dans une classe de tout petits, on pouvait parler des différences évidentes : les seins, la barbe, les caractéristiques visibles au premier coup d'œil et qu'ils avaient tous remarquer évidemment. Et préciser, simplement, pourquoi ces caractéristiques n'étaient pas encore présentes chez eux, ce qui était moins évident pour eux.

Une des caractéristiques principales de cet age, c'est qu'il cherche des réponses. Peu importe la réponse d'ailleurs. Il ne cherche pas une réponse extrêmement détaillée, extrêmement précise, avec tous les mécanismes. Ils se contentent de phrases simples et/ou imagées. C'est à partir de 6-7 ans que les réponses simplistes ne conviennent plus tout à fait. Le but est donc de donner une réponse correcte tout en étant simple.

Après, que le parent décide de prendre les devants, encore une fois, tant mieux. Le parent devrait être le premier acteur dans l'éducation sexuelle de ses enfants, pas le prof. Le problème vient essentiellement de ce "devrait être" qui n'est pas toujours le cas. Et malgré la "libération sexuelle" dans nos sociétés, c'est de moins en moins le cas.

Il y a des tabous qui sont plus fort qu'avant, notamment face aux affaires de pédophilies qui ont explosé médiatiquement parlant. En particulier en Belgique où on a trouvé 10-15% de la population dans la rue il y a une 20aine d'année pour une affaire de pédophilie (entre autre, il y avait d'autres raisons). C'est comme si plus de 6 millions de français descendaient les Champs-Elysées.

Et les médecins qui nous donnaient cours nous ont annoncé que des jeunes parents n'osaient parfois plus toucher à l'intimité de leur enfant pour des gestes anodins comme la toilette parce qu'ils avaient peur de cela. Ce qui était naturel pour ma génération est devenu, pour certains, suspects. Ils surveillaient leurs propres gestes comme si, d'un coup, ils pouvaient devenir pédophile juste pour avoir laver leur enfant. Oui, ce sont des cas plutôt extrêmes, mais ils existent aussi.

Et enfin, le dernier atelier qui était toujours le plus long consistait simplement à répondre aux questions des gosses. Quand ils sont petits, avec peu d'inhibitions, cela se fait en groupe. Plus grand, on prévoit du temps en face à face. C'est en général là que se faisaient les déclics (ce que j'appelle un moment Eureka) sur ce qu'on avait expliquer auparavant. Ca ne sert à rien de balancer la matière et d'espérer que le môme comprenne tout et tout de suite. On laissait décanter un peu et ensuite on reprenait en leur donnant la parole. Et comme je l'ai déjà dit, en restant parfois beaucoup plus tard que ce qui était prévu, s'il le fallait.

Edit :

Personnellement, j'aimais avoir les parents avec moi pendant ce cours. Du moins, avant que les enfants soient pubères, ensuite, ca se discute. Et une fois atteint 16 ans, je pense (juste mon avis) que leur présence devient une gêne plus qu'autre chose. Mais dans le cadre des très jeunes, je pense qu'il est important qu'ils soient présents.

Ca permet d'ouvrir le dialogue. Ca leur permet aussi de poser des questions sur ce que nous pensions mieux pour tel ou tel sujet. Et surtout, facteur essentiel, ça permettaient de pallier à ce que l'article de dalyyy énonçait : l'absence de continuité dans cette éducation.
 
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Nalinux

It's not a bug, it's a feature.
@Docours,
J ai eu des profs comme ton "prof de plongée".
Ca met de la vie dans les cours, au lieu de concepts abstraits.

Effectivement, donner des réponses vraies et simples est parfois tres difficile. Pour ma part, c est meme un jeu. Ca implique souvent de remettre en question son propre cheminement de pensée, c est personnellement enrichissant.

Les affaires de pédophilies sont un vrai probleme pour les gens sains .... Sur un autre site, on m a accusé d etre pédophile, insultes et menaces a la clé, parce que j avais écrit que j aime voir mes enfants de 2 et 3 ans courrir nus l été dans le gazon ... Je ne serai pas surpris que ca arrive ici aussi apres avoir déclaré prendre des bains avec eux :)

Pour info, je vis au Québec, et dans l ensemble les gens sont bien moins reservés et pudiques quant a la sexualité, le respect des LGBT, etc.
Il y a de plus un énorme effort de fait par rapport aux risques de pédophilie. Pour avoir simplement pris des photos de mes propres enfants dans la cour d école, j ai été immédiatement "dénoncé" par des gamins et j ai du rendre des explications a la directrice d école ...
Comme quoi, accepter les homos et les lesbiennes dans une société n incite certainement pas a la pédophilie ...
Ici, les garcons n ont pas de "zizi". Ils ont un "pénis", ce qui me semble plus proche de la réalité comme terme :)
 
ma fille croit que les bebes ca nait dans la terre apres avoir planté une graine comme dans les barbapapas elle a le temps de comprendre que la realité est tout autre. je vois pas l'interet d'une education sexuelle d'un enfant entre 3 et 5 ans. de plus cette phrase a la *** on ne né pas fille ou garcon mais on le devient mais qui a pondu cette connerie
 
Dernière édition:
@Carotroka :

A 3 ans, les enfants commencent à poser des questions sur ce sujet. C'est donc à ce moment-là qu'il faut leur répondre.

Plus un acquis est obtenu tôt, plus il est difficile de s'en défaire. Autant donner les réponses correctes dès le départ ET adaptées à leur age.
 

BlackShadow

Activiste passif
VIB
@Carotroka :

A 3 ans, les enfants commencent à poser des questions sur ce sujet. C'est donc à ce moment-là qu'il faut leur répondre.

Plus un acquis est obtenu tôt, plus il est difficile de s'en défaire. Autant donner les réponses correctes dès le départ ET adaptées à leur age.
Ouais, peut être. Mais moi, je sais pas si à cet âge, je n'aurais pas préféré rester dans mes rêves de cigognes plutôt que d'imaginer des copulations humides avec des échanges de fluides gluants et des introductions de truc turgescent dans des trous dégoulinants, le tout accompagné de soupirs et de cris rauques.
Faut tout de même avouer que ça fait un peu beurk tout de même après avoir regardé Cendrillon.

Même Cendrillon est une histoire horrible à bien y regarder : une blondasse un peu ***** sur les bords se fait exploiter par sa famille qui la fait travailler au noir dans des postures dégradantes et humiliantes.
 
Que de bla bla bla !

Il y a tout de même des priorités pour l'éducation nationale et " la théorie du genre" n'est pas l'une d'elle selon moi.

Les enseignants n'ont déjà pas le temps de terminer le programme et des enfants sont de plus en plus en échec scolaires : le niveau ne cesse de baisser et les réformes se suivent sans pour autant hausser le niveau.

Il serait temps de passer au choses sérieuses.
 
@BlackShadow :

Pour ca que je parlais d'adaptation à l'age. On ne parle pas de cela avant les 6-7 ans. Et encore, en version épurée.

Sinon, Cendrillon, avant l'adaptation par Perrault, les frères Grimm et Walt Disney était en fait un conte érotique. Comme un paquet des contes des frères Grimm d'ailleurs.

Dans la version originale, il est question d'enfiler une pantoufle de vair. Une erreur de retranscription a donné "en verre" qui est une homophonie.
Une pantoufle de fourrure en somme. Je te laisse donc deviner quel type de pantoufle de fourrure le prince venait visiter lorsqu'il rencontrait les jeunes filles de la ville.

La belle aux bois dormant est un conte sur la vertu de l'abstinence. Puisque la jeune fille "s'endort" lors de son premier sang versé et se réveille, au bout d'un long moment, lorsque son prince arrive.

Y a une double lecture existante dans pratiquement chaque conte issu de la culture populaire du moyen-âge et repris, entre autre, par les Grimm.

Les contes ont commencé à changer de structure plus tard. Lorsque le héros ne réussit pas du premier coup à tuer le dragon mais meurt tout simplement. Et c'est son frère ou un ami à lui qui prend le relais et meurt aussi. Et enfin, le dernier arrive (puisque 3 est un chiffre "mystique" dans l'occident), a appris des erreurs de ses ainés et réussit finalement en usant tant de son physique, de son intelligence que de ce que ses prédécesseurs lui ont laissés.

Bref, où on apprend à l'enfant que ce n'est plus la chance, une aide magique extérieure, le statut (puisque les autres héros étaient autrefois princes) ou les armes qui résolvent les problèmes posés mais la persévérance et l'apprentissage des erreurs passées. Ce qui correspond à peu près à l'époque où les découvertes ne se faisaient plus par intuition mais en suivant des expériences qui rataient et qu'on recommençait en apprenant de son échec.
 

Nalinux

It's not a bug, it's a feature.
@Docours, d ou la phrase infaillible pour conclure une soirée :
"Vous prendrez bien un dernier vair ?"

Tu fait référence a quelle histoire concernant les 3 frères et le dragon ?
Ca ressemble bcp aux 3 petits cochons.
 
@Nanilux :

J'avoue que celle-là est un souvenir d'enfance un peu floue. Par contre, les trois petits cochons, c'est tout à fait dans cette veine en effet. Et ca date du 18ème ou ptet début 19ème il me semble.

Le dernier petit cochon anticipe l'attaque du loup en prenant en compte l'expérience de ses deux prédécesseurs qui ont fini dans la gamelle (ce qui n'est pas le cas dans la version Disney). Le plus intéressant, à mon sens, c'est que le deuxième petit cochon présente lui aussi une nouvelle idée, meilleure que celle de son propre prédécesseur. Mais qui échoue quand même.

Dans le conte, ils ne sont que trois. Pour la symbolique du chiffre déjà. Et ensuite, on manque de matériau de construction pour en faire plus (et les gamins s'ennuieraient bien avant le 18ème petit cochon qui a une nouvelle idée). Dans la réalité, trouver quelque chose qui fonctionne en trois essais, c'est un score plutôt exceptionnel.
 
@Carotroka :

A 3 ans, les enfants commencent à poser des questions sur ce sujet. C'est donc à ce moment-là qu'il faut leur répondre.

Plus un acquis est obtenu tôt, plus il est difficile de s'en défaire. Autant donner les réponses correctes dès le départ ET adaptées à leur age.
lol a 3 ans un enfant ne pose pas de question sur la sexualité. vers 2 ans ils font bien la distinction entre une fille et un garcon mais la sexualité c'est tout autre.chose un enfant avant 5 ans il est dans l'imaginaire quel interet de lui parler de chose aussi concrete que le sexe. et de plus c'est le role des parents d'eduquer leurs enfants la dessus à l'age qu'ils souhaitent. c'est du grand n'importe quoi. etant moi meme diplomee de la petite.enfance ca me choque ce genre de delire.c'est le role des parents pas de l'ecole. l'education doit revenir aux parents et l'enseignement à l'ecole. chacun son role
 
@Carotroka :

Et comme je l'ai déjà dit, j'ai donné ces cours (dans un autre pays, c'est vrai). Et il n'est pas question de parler des études de genre comme on le dit ici (les études, pas la théorie du genre qui n'existe pas). Il n'en est pas question non plus dans le rapport de l'OMS

Et si tu es diplômée en petite enfance, tu sais très bien que les enfants de 3 à 5 ans se retrouvent dans les toilettes pour observer comment est "construit" l'autre. Qu'ils s'intéressent tant à leur corps, puisque oui c'est un acquis +/- bien ancré, qu'à celui de l'autre.

Donc, venir dire qu'ils ne s'intéressent pas à la sexualité...

Et oui, encore une fois, c'est les parents qui sont les acteurs majeurs dans l'éducation sexuelle de leurs enfants. Sauf que certains n'en parlent jamais. Ou a moitié, vite fait, en pensant avoir eu une "bonne" conversation. Alors que l'enfant en sort avec plus de questions que de réponses.

Je ne dis pas non plus que tous les parents n'éduquent pas leurs enfants, je dis qu'une partie significative des parents ne le font pas. Assez que pour justifier ces cours. Sans oublier que les cours étaient ouverts aux parents et que, à quelques occasions, c'étaient eux qui posaient plus de questions que leurs enfants. Notamment sur la manière d'aborder les choses, sur ce qui peut ou ne peut pas être compris à cet age là, etc...

Tous les parents n'ont pas un instinct magique qui ferait qu'ils arrivent à expliquer correctement la sexualité, surtout en adéquation avec l'ag de l'enfant. Tous les parents ne savent pas qu'un pédiatre ou un medecin peut le faire, en tout ou en partie, pour les aider.

Y a pas de formation pour être parent. Et y aucune honte ou désaveu du parent lorsqu'on propose une aide extérieure. Y a des tas de parents qui sont largués, à différents niveaux.
Y a pas si longtemps, un des pédiatres de ma famille s'est vu demandé, à propos d'un nourrisson tout juste né "Et ça mange quoi, ça, docteur ?". Oui, des parents largués à ce point-là, ca existe. En Europe, pas au Yémen comme j'ai pu le lire ici.

Faudrait arrêter de voir le monde de façon manichéenne. Il n'y a pas de tout blanc et de tout noir. Il est question de travailler dans une multitude de nuance de gris et de tirer, doucement, vers un gris plus clair.
 
@Carotroka :

Et comme je l'ai déjà dit, j'ai donné ces cours (dans un autre pays, c'est vrai). Et il n'est pas question de parler des études de genre comme on le dit ici (les études, pas la théorie du genre qui n'existe pas). Il n'en est pas question non plus dans le rapport de l'OMS

Et si tu es diplômée en petite enfance, tu sais très bien que les enfants de 3 à 5 ans se retrouvent dans les toilettes pour observer comment est "construit" l'autre. Qu'ils s'intéressent tant à leur corps, puisque oui c'est un acquis +/- bien ancré, qu'à celui de l'autre.

Donc, venir dire qu'ils ne s'intéressent pas à la sexualité...

Et oui, encore une fois, c'est les parents qui sont les acteurs majeurs dans l'éducation sexuelle de leurs enfants. Sauf que certains n'en parlent jamais. Ou a moitié, vite fait, en pensant avoir eu une "bonne" conversation. Alors que l'enfant en sort avec plus de questions que de réponses.

Je ne dis pas non plus que tous les parents n'éduquent pas leurs enfants, je dis qu'une partie significative des parents ne le font pas. Assez que pour justifier ces cours. Sans oublier que les cours étaient ouverts aux parents et que, à quelques occasions, c'étaient eux qui posaient plus de questions que leurs enfants. Notamment sur la manière d'aborder les choses, sur ce qui peut ou ne peut pas être compris à cet age là, etc...

Tous les parents n'ont pas un instinct magique qui ferait qu'ils arrivent à expliquer correctement la sexualité, surtout en adéquation avec l'ag de l'enfant. Tous les parents ne savent pas qu'un pédiatre ou un medecin peut le faire, en tout ou en partie, pour les aider.

Y a pas de formation pour être parent. Et y aucune honte ou désaveu du parent lorsqu'on propose une aide extérieure. Y a des tas de parents qui sont largués, à différents niveaux.
Y a pas si longtemps, un des pédiatres de ma famille s'est vu demandé, à propos d'un nourrisson tout juste né "Et ça mange quoi, ça, docteur ?". Oui, des parents largués à ce point-là, ca existe. En Europe, pas au Yémen comme j'ai pu le lire ici.

Faudrait arrêter de voir le monde de façon manichéenne. Il n'y a pas de tout blanc et de tout noir. Il est question de travailler dans une multitude de nuance de gris et de tirer, doucement, vers un gris plus clair.
oui en effet il s'observe et distingue les garcons des filles mais tout ce qui a atrait a la sexualité ou plutot si tu preferes "le sexe" les enfants n'en ont completement rien a foutre. ;)
 

Nalinux

It's not a bug, it's a feature.
@Docours, mon ex et moi avions de gros problèmes de relation avec son gamin.
Il faut dire que il en avait avec tout le monde ...
Je ne pense pas que ni elle ni moi soyons fermés d esprit ni totalement idiots, mais nous avons participé a quelques réunions données par des spécialistes de l enfance et de la communication. Je ne sais plus leur titre exact.

Ça a été une merveille ! Ça n a pas résolu tous les problèmes de manière magique, mais nous a fait prendre conscience de certains besoins des enfants, et de quelques techniques pour les tracas de la vie quotidienne qui nous servent encore 9 ans plus tard pour les 2 suivants.
Si l occasion se présente, j invite tous les parents a participer a ce genre de réunion.
 
@Carotroka :

Alors pourquoi posent-ils la question, à cet age, "comment fait-on les bébés" ?

La question du sexe, en tant qu'acte, leur est totalement étranger. Mais pas la question de leur origine, qui est une question qui persiste dans le monde adulte aussi, sous une forme différente qu'on appelle spiritualité. Ou religion. Ou l'un ou l'autre mot que nous utilisons (puisque les mots sont si limités en soi).

Il y a quelque chose sur laquelle tout pédagogue est d'accord, peu importe le courant qu'il a choisi de "prêcher". Un acquis obtenu à un jeune âge est un acquis qui persiste. Cela fonctionne tant sur les acquis abstrait (ce dont nous parlons ici) que sur tout ce qui est mémoire musculaire par exemple.

Et cela s'explique même par la biologie puisque c'est lorsque nous sommes jeunes que notre réseau synaptique se forme à grande vitesse (et continue de le faire, "morceau" par "morceau" jusqu'à nos 20 ans, en gros). Suffit de voir les travaux des behavioristes, mêmes si honnêtement, je suis loin d'accepter leurs méthodes et l'entièreté de leurs théories. Si on peut "créer" une phobie dans l'esprit d'un enfant, il nous est aussi possible d'y inclure une erreur.

Et j'ai pu l'observer quelques fois. Sur des choses simples, comme les schémas des corps humains. Lors de l'explication de la circulation sanguine, de façon simplifiée, un élève fait une erreur et présente u schéma du cœur fonctionnant "à l'envers". Le prof le note, mal évidemment, mais sans lui expliquer l'erreur. Il continue sa scolarité et, d'année en année, se voit présenter des schémas de plus en plus complexe. Plus d'organes, plus de noms, plus de détails. Et dans tous les schémas qu'il produit, encore et encore, le système sanguin est présenté en inversé. Et tous les profs qu'il a eu le note mal mais sans jamais corriger son erreur.

Dans cette histoire, vraie au fait, où est l'erreur ? La réponse simple est "l'apprenant n'a rien compris". La vraie réponse est que celui qui est censé le guider sur le chemin du savoir a échoué. Ainsi que tous ceux qui ont suivi. Et pour que l'élève, jamais corrigé, n'arrive enfin à produire un schéma correct, il faudra au prochain prof l'équivalent didactique d'un marteau et d'un burin. Si pas un marteau-piqueur. Histoire de démolir l'édifice qu'il s'est construit et qu'il a renforcé, de schéma en schéma.

Un écrivain et deux scientifiques (profs eux aussi) ont écrit un bouquin il y a quelques temps qui couvre pas mal de sujet. Le thème principal était l'existence des "mensonges-pour-enfants" comme ils appelaient cela. Le mensonge-pour-enfant est le fait de donner à un enfant une petite partie d'un savoir sans l'assommer avec tout le savoir. Et "menteur-pour-enfant" était, toujours selon eux, un métier très honorable que nous avons appeler "enseignant".

Tout l'art de l'enseignant est de transmettre un mensonge-pour-enfant suffisamment proche de la réalité pour que ce même enfant, plus tard, puisse construire quelque chose de plus grand à l'aide d'un autre "menteur-pour-enfant". Parce que ce que nous transmettons n'est PAS la vérité. Nous le savons très bien.

Mais si nous devons mentir, pour le bien de l'enfant, autant le faire correctement.

A 3 ans, ce que l'enfant cherche est une réponse avant un mécanisme. Il se contentera de n'importe quelle réponse. La preuve en est que le coup des abeilles et des fleurs, des choux, des graines dans le sol le satisfait pleinement.

Ma question est, quitte à lui mentir, pourquoi le faire mal ? Se contenter de dire "Les bébés grandissent dans le ventre de leur mère" est suffisant la plupart du temps. S'il pose la question du comment le bébé est arrivé là, là encore, donnons lui un autre mensonge-pour-enfant : le père dépose une graine dans le ventre de la mère. Cette graine se transforme en bébé.

C'est un mensonge, c'est vrai, mais un mensonge qui détient plus de "vérité" que la cigogne ou l'abeille. Intégrer une idée, quelle qu'elle soit, va déjà lui demander un travail énorme, des changements importants au niveau de son cerveau. Pourquoi réimposer ce même travail par la suite pour démolir l'ancien savoir et replacer le nouveau. Alors qu'on peut simplement lui faire tomber les morceaux trop simples pour les remplacer par des morceaux plus complexes, plus solides aussi.
 
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@Nalinux :

C'est pour ça que je dis qu'élever un enfant, l'éduquer, le mener doucement vers l'autonomie et vers un adulte responsable et au plus près de son potentiel n'est pas une chose innée. Loin de là.

Apprendre à élever un enfant, c'est tant un peu d'inné (la sensibilité, l'empathie,...) qu'énormément d'acquis. Nous apprenons à élever nos enfants par ce qui nous entoure, par notre propre enfance aussi. Que ce soit en réaction à celle-ci ou en accord à celle-ci.

Un père violent peut engendrer un père violent mais il peut aussi engendrer, par réaction, un père extrêmement doux, tendre et même maternel.

Suivre un "cours" pour savoir comment fonctionne l'enfant (ou se renseigner par tout autre moyen), comment certains enfants "différents" fonctionnent, c'est pas l'aveu de son échec éducatif. C'est l'aveu de son ignorance et l'aveu de sa volonté de s'améliorer. Y a rien de plus honorable que d'être humble quand l'humilité est sincère. Et y a rien de plus humble que de dire qu'on ne sait pas tout.

Même un professionnel ne sait pas tout. Et il en est d'autant plus le cas que son savoir est profond sur son domaine de prédilection (peu importe le sujet d'ailleurs). Y a rien d'étonnant à ce qu'un parent ne sache pas tout. Au moment où l'on devient parent, il n'y a pas une modification radicale dans le cerveau de l'individu qui fait que, d'un coup, il deviendrait apte à éduquer son enfant. Il n'y a pas de processus spéciaux mis en place. Certains instincts chez la mère, c'est sur, pour permettre à l'enfant de rester en vie. Mais pas concernant son éducation.

Le seul aveu d'un échec éducatif est lorsqu'on a usage de la violence, qu'elle soit psychologique ou physique. Et je sais que certains collègues ne seront pas d'accord, mais même cet aveu d'échec n'est pas grave en soi (s'il est contrôlé, modéré évidemment). C'est lorsque la violence obtient le statut d'outil parmi d'autres, lorsque la violence devient une solution éducative, que cela n'est plus de l'éducation. Mais de la coercition.
 
Dernière édition:

Nalinux

It's not a bug, it's a feature.
J ai été formateur.
Je le suis encore.
De maniere autodidacte ou profresionele, peut importe ma vie.

Je pense que tu as parfois de tres belles approches, je suis souvent d accord avec toi.

Mais tu te plante completement qd tu parle aux parents.

Tu as des discours interessants, mais peu sont aptes a les comprendre.

Il m a toujours semblé que l éducation est la vulgarisation. (vaguenent )

Tes dires, de 100 lignes, ne sont pas conformes a la comprehension que un Marocain ou un Algerien pourrait avoir.


M enfin , je dit ca comme ca .
 
@Nalinux

L'enseignement est une vulgarisation la plupart du temps, c'est vrai

Il est sur que lorsque je parle de pédagogie, j'emploie un vocabulaire technique. Tout comme lorsque je parle d'informatique. Et je comprends aussi, sans arrogance particulière, qu'on puisse ne pas suivre ce discours. Comme je suis incapable de suivre un discours technique dans une branche qui n'est pas la mienne.

Mais, sauf erreur de ma part, nous sommes entre adultes. Si un ado comprend qu'il peut poser une question lorsque il ne comprend pas, pourquoi l'adulte ne le pourrait-il pas ?

Enfin, je suis moi-même issus de l'immigration, certes, ni marocaine ni algérienne. Je suis belge uniquement parce que mes parents ont décidé de rester dans ce pays. Qu'ils s'y sont arrêtés après avoir eu la bougeotte pas mal de temps, comme je l'ai eu moi-même étant plus jeune.

Mes origines et ma culture n'ont pas été un frein. Plutôt une force pour partir à la découverte de l'autre.
 
On veut juste formater les gosses avec certaines idées. Ils sont plus réceptifs à cet âge. Au lieu de leur laisser la liberté...

Moi je remarque que justmeent ce sont les partents qui veulent formater leur enfants qui sont les plus virulents contre l'éducation sexuelle.
alors le coup de le bloquer pour offirir plus de liberte aux enfants, fait moi encore rire.
 
lol a 3 ans un enfant ne pose pas de question sur la sexualité. vers 2 ans ils font bien la distinction entre une fille et un garcon mais la sexualité c'est tout autre.chose un enfant avant 5 ans il est dans l'imaginaire quel interet de lui parler de chose aussi concrete que le sexe. et de plus c'est le role des parents d'eduquer leurs enfants la dessus à l'age qu'ils souhaitent. c'est du grand n'importe quoi. etant moi meme diplomee de la petite.enfance ca me choque ce genre de delire.c'est le role des parents pas de l'ecole. l'education doit revenir aux parents et l'enseignement à l'ecole. chacun son role

et les parents démissionnaires, voire pire pervers ?
tu as lu l'estimation qui veux qu'il y ai un enfant victime d'inceste par classe de 24 enfants ?
 
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