Le déconfinement...

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AncienMembre

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❖ Pour rappel, l’utilisation du matériel collectif partagé entre élève est proscrite.
❖ Si un matériel doit être transféré à un autre élève, procéder à un nettoyage désinfection (à
l’aide d’une lingette désinfectante par exemple).
❖ Changer le linge dès que nécessaire. Les bavoirs ou serviettes sont individuels et lavés dès qu’ils sont visiblement souillés.
❖ Laver périodiquement les couvertures utilisées dans les dortoirs
Dispositions spécifiques « Elémentaires »
❖ Pour rappel, l’utilisation du matériel collectif partagé entre élève est proscrite.
❖ Si un matériel doit être transféré à un autre élève, procéder à un nettoyage désinfection (à




C'est juste un passage ....en maternelle le matériel ne en devra pas être partagé ou bien nettoyé entre chaque enfant

Ils sont sérieux ? Les puzzles, jeux de construction etc , que les enfants prennent les uns après les autres , il ne y a que ça !!!! L instit ou l atsem vont devoir tout nettoyer toute la journée ?!

Mais c'est infaisable
 
Dernière modification par un modérateur:
Ah oui 72 pages j ai lu les 10 premières j ai laissé tomber....
Qui peut penser qu'un enseignement pourra être donné ds ces conditions ?

On ne recherche pas vraiment cela, mais un mode de garde (c'est aussi le cas habituellement en partie) pour les enfants.

Il faut des solutions pour les parents qui doivent reprendre le chemin du travail et n'ont pas des métiers qui peuvent se faire en télétravail.
 
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AncienMembre

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On ne recherche pas vraiment cela, mais un mode de garde (c'est aussi le cas habituellement en partie) pour les enfants.

Il faut des solutions pour les parents qui doivent reprendre le chemin du travail et n'ont pas des métiers qui peuvent se faire en télétravail.

Mais bien sûr que l'école va être un mode de garde , mais les conditions sont impossibles à tenir ... À m9ins d attacher les enfants sur leurs chaises et aucun contact ou objet pour partagé etc

Déjà en primaire ça va être compliqué, mais en maternelle imagine
 
Mais bien sûr que l'école va être un mode de garde , mais les conditions sont impossibles à tenir ... À m9ins d attacher les enfants sur leurs chaises et aucun contact ou objet pour partagé etc

Déjà en primaire ça va être compliqué, mais en maternelle imagine

Rien d'impossible. Il faudra bien que les enfants apprennent cela. Cette histoire n'est pas finie.

Il faut relativiser, ils devront adapter l'accueil et les enfants s'adapteront...

Rien d'infaisable.

Certes, c'est plus compliqué avec des petits, mais je doute qu'ils en aient beaucoup.

Il y a des parents au foyer, des parents qui télétravaillent...

En bref, des parents qui peuvent garder leurs enfants avec eux et attendre la rentrée de septembre.

Là, on est sur de la transition et de l'adaptation progressive.
 
A

AncienMembre

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Rien d'impossible. Il faudra bien que les enfants apprennent cela. Cette histoire n'est pas finie.

Il faut relativiser, ils devront adapter l'accueil et les enfants s'adapteront...

Rien d'infaisable.

Certes, c'est plus compliqué avec des petits, mais je doute qu'ils en aient beaucoup.

Il y a des parents au foyer, des parents qui télétravaillent...

En bref, des parents qui peuvent garder leurs enfants avec eux et attendre la rentrée de septembre.

Là, on est sur de la transition et de l'adaptation progressive.

Mais comment tu vas occuper des enfants en maternelle par exemple ? Il ne faut pas que les jeux passent de main en main .... en sachant qu ils changent d activité plusieurs fois par demi journée , qu ils changent de table etc

tu vois des petits restés assis chacun leur table comme ça ?
Les tenir éloignés les uns des autres au moment des lavages dès mains répétitifs

il me semble qu ils ont dit 8 enfants maxi en maternelle ´. Tu m étonnés même comme ça ça va être bien compliqué
Et il y a de quoi « traumatiser « ( je voulais un mot moins fort mais je trouve pas ) , les petits de voir leur école avec toutes ces restrictions alors que d habitude c est vivant et plein de contact , partagé etc

on a beau dire ils vont s adapter franchement j en sais rien .... et vla la pression pour les enseignants
 
c'est pas vraiment le sujet..
Les GPSR c'est un peu la BAC du métro ils ont tout les droits d'interventions sauf fouille au corps ils sont assermentés pour contrairement au contrôleurs et personnel de base RATP SNCF

contrôler le port de masque par exemple on est en urgence sanitaire avec des lois et mesure exceptionnel.
 

Sanid

Je ne suis pas là !
VIB
Mais comment tu vas occuper des enfants en maternelle par exemple ? Il ne faut pas que les jeux passent de main en main .... en sachant qu ils changent d activité plusieurs fois par demi journée , qu ils changent de table etc

tu vois des petits restés assis chacun leur table comme ça ?
Les tenir éloignés les uns des autres au moment des lavages dès mains répétitifs

il me semble qu ils ont dit 8 enfants maxi en maternelle ´. Tu m étonnés même comme ça ça va être bien compliqué
Et il y a de quoi « traumatiser « ( je voulais un mot moins fort mais je trouve pas ) , les petits de voir leur école avec toutes ces restrictions alors que d habitude c est vivant et plein de contact , partagé etc

on a beau dire ils vont s adapter franchement j en sais rien .... et vla la pression pour les enseignants
15 enfants max par classe
Mais t’inquiete dans chaque classe un chellal :D
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Mais comment tu vas occuper des enfants en maternelle par exemple ? Il ne faut pas que les jeux passent de main en main .... en sachant qu ils changent d activité plusieurs fois par demi journée , qu ils changent de table etc

tu vois des petits restés assis chacun leur table comme ça ?
Les tenir éloignés les uns des autres au moment des lavages dès mains répétitifs

il me semble qu ils ont dit 8 enfants maxi en maternelle ´. Tu m étonnés même comme ça ça va être bien compliqué
Et il y a de quoi « traumatiser « ( je voulais un mot moins fort mais je trouve pas ) , les petits de voir leur école avec toutes ces restrictions alors que d habitude c est vivant et plein de contact , partagé etc

on a beau dire ils vont s adapter franchement j en sais rien .... et vla la pression pour les enseignants

Un enfant s'adapte beaucoup plus facilement qu'un adulte.

J'ose espérer que les parents ont déjà rempli leur partie du travail. En principe, cela devrait être le cas.

Si ce n'est pas le cas, alors oui, cela va les chambouler peut-être un peu.

Pour les activités, certains enseignants se sont déjà bien entraînés avec la classe à distance, ils sauront trouver des activités adaptées.

Il y a des solutions, plus que des problèmes.

Si tu comptes en "temps" toutes les fois où ils doivent se laver les mains, cela laisse très peu de temps d'enseignement pur, de collectivité pure et donc pour les incidents.
 
Ça ne répond pas à ma question
'' un petit moment''
Tu aurais mieux fait de ne rien rép

Fais ta petite prospection et viens nous l'apporter la réponse! Cela relève du Mme Irma!

Nul besoin d'être particulièrement avisé(e) pour comprendre que la situation ne risque pas de changer avant un certain temps!

Même ceux qui doivent se faire rapatrier (résidence dans le pays de destination) dans un sens ou l'autre galèrent... a fortiori les voyages de complaisance on oublie!

C'est la meilleure réponse qu'il est possible d'apporter, à moins de n'avoir rien compris à nos problématiques actuelles!
 
A

AncienMembre

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C'est là qu'on s'aperçoit que ce qui devrait être tout à fait naturel et dans les mœurs, semble nouveau et lourd pour certains qui s'en étonnent sous forme de boutade.
Y'a du boulot!!!


Autant après les toilettes , s être mouche , la récréation si les mains sont sales , ok

Mais franchement si tu suis les recommandations les instit ne vont Faire que laver les mains des petits ...

Après chaque objet possiblement contaminé , t en sais quoi si il est possiblement contaminé si il a été touché par un autre enfant avant ?

Il faudra laver chaque objet et toutes les mains entre chaque passage de jeu ? T as déjà vu une classe de maternelle ? Tous les jeux sont en commun ...
 
Autant après les toilettes , s être mouche , la récréation si les mains sont sales , ok

Mais franchement si tu suis les recommandations les instit ne vont Faire que laver les mains des petits ...

Après chaque objet possiblement contaminé , t en sais quoi si il est possiblement contaminé si il a été touché par un autre enfant avant ?

Il faudra laver chaque objet et toutes les mains entre chaque passage de jeu ? T as déjà vu une classe de maternelle ? Tous les jeux sont en commun ...

Il n'y aura pas de communauté de jouets, il faut se détendre!

Le lavage, c'est parce qu'on va tous toucher naturellement les portes, les poignées...
 
Ça va être vraiment dur ce qu'on va vivre en perspective le premier ministre à bien utilisé le mot écroulement dans une élocution et le président on est en guerre à 6 reprises...

le reste c'est des batailles de clochers, avec un peu de recul faudra se résigner avec un nouveau départ, tout devra être revu notamment l'organisation et l'effort pour préserver notre mode de vie et ne pas tomber les genoux à terre face au dicta communiste
 
C'est là qu'on s'aperçoit que ce qui devrait être tout à fait naturel et dans les mœurs, semble nouveau et lourd pour certains qui s'en étonnent sous forme de boutade.
Y'a du boulot!!!

Je n'avais pas vu ta réponse, mais quel plaisir!

Je m'aperçois depuis quelques temps que les savons liquides sont souvent pris d'assaut - alors que pour la plupart on ne sort plus ou peu et ne reste que sur des lieux que nous touchons (nous, notre propre foyer).

J'en ai déduis que certains ont découvert le lavage des mains, de façon normale.

Je ne suis pas étonnée quand on voit le nombre de personnes qui sortent des toilettes sans se les laver.

Là, c'est criant de vérité ces ruptures de stocks!
 

Esperluette

Vivre et laisser vivre
VIB
Laurent Berger suggère un impôt pour financer la crise

Nos vies après le virus. Ouest-France a souhaité donner la parole à des personnalités pour parler de l’après et des changements à venir. Premier volet avec le leader national de la CFDT qui propose un impôt exceptionnel pour financer la crise.


 
A

AncienMembre

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Il n'y aura pas de communauté de jouets, il faut se détendre!

Le lavage, c'est parce qu'on va tous toucher naturellement les portes, les poignées...

Pas de communauté dé jouets ? Mais ds la maternelle de mes enfants ce n est que ça ! Espace cuisine , espace couchage des poupées , espace parking et voitures , espace
Peinture etc

Des tables avec des puzzles , jeux de constructions , jeux éducatifs etc ...

Et tous les enfants se partagent ça au cours de la demi journée ! Et changent de place comme ils veulent au gré des activités

Concrètement comment tu vas faire imagine tu as 8 enfants de 5 ans ( on va éviter de parler de ceux de 3 ans hhhh) à occuper qui ne doivent pas toucher les mêmes objets ...

Donc imagine déjà tu les limites ils doivent rester chacun ds un coin sans en partir ( soit une table , soit un espace de jeu ) avec qq jeux pour la matinée , ils ne devront ni bouger ni changer de jeux sinon les instit doivent tout laver ....

Je veux bien qu'on parle d adaptation mais là je plains vraiment les instits ...
 

nwidiya

Moulate Chagma Lmech9o9a 🤣
Super Modératrice
Laurent Berger suggère un impôt pour financer la crise

Nos vies après le virus. Ouest-France a souhaité donner la parole à des personnalités pour parler de l’après et des changements à venir. Premier volet avec le leader national de la CFDT qui propose un impôt exceptionnel pour financer la crise.


C'est pas pour rien qu'il y a eu une baisse des impôts en début d'année... c'était pour mieux douiller derrière mais bon les gens réveillés savaient à quoi s'attendre,, c'était juste la forme et les circonstances qui étaient inconnues...
Les naifs pensaient vraiment que c'était une fleur du gouvernement
 

Esperluette

Vivre et laisser vivre
VIB
Enfants placés: la création d’un «internat de confinement» fait polémique dans le 93

En Seine-Saint-Denis, où la protection de l’enfance est sinistrée, un centre est créé pour regrouper des enfants placés atteints du Covid-19. Des éducateurs craignent une « stigmatisation ». Et s’inquiètent, par ailleurs, des effets du confinement pour les jeunes : maltraitance, fragilisation des familles d’accueil, etc.

Agathe*, une professionnelle de l’aide sociale à l’enfance (ASE) de Seine-Saint-Denis, a été soufflée en découvrant un mail du département, le 25 mars dernier, cherchant des volontaires pour travailler dans un « internat de confinement pour des enfants symptomatiques ou malades » du Covid-19, parmi les 8 673 mineurs protégés dont il a la charge. Elle n’y a pas répondu favorablement. « Un enfant souffrant a envie d’être chez soi, dans sa famille d’accueil ou son foyer, explique-t-elle. Cette structure me paraît hyperanxiogène. Toute la protection que devrait fournir l’ASE n’y est pas. Malheureusement, c’est le quotidien que des gamins soient jetés de foyers, de chez leur assistant familial, mais là, c’est comme si le département institutionnalisait le fait que les enfants soient déplacés. Le problème, c’est pas le Covid à l’ASE, c’est l’ASE. »

Depuis, le département a fait savoir que le centre, créé dans un collège de Noisy-le-Grand, avait ouvert ses portes début avril, afin de « prendre en charge dans un premier temps jusqu’à 10 enfants […] ne nécessitant pas une hospitalisation », avec un accompagnement éducatif, médical et psychologique. Un enfant a déjà été accueilli, parce que son assistante familiale était hospitalisée. Sur le terrain, le projet suscite nombre de craintes.

Éducatrice dans un foyer du centre départemental enfants et familles (Cdef), qui prend en charge 400 mineurs, Léa* s’inquiète aussi : « Je ne suis pas sûre qu’un enfant comprenne qu’on le mette dans un lieu qu’il ne connaît pas sans aucun de ses référents autour de lui. C’est stigmatisant. Comment savoir s’il n’y aura pas de séquelles après ? »

Travailleur social et membre du Conseil national de la protection de l’enfance, Lyes Louffok se montre tout aussi soucieux. « Dans cette période d’angoisse, les enfants peuvent se sentir coupables, penser qu’ils sont dangereux pour les autres, déclare cet ancien enfant placé, auteur du livre Dans l’enfer des foyers. Pour les enfants déjà insérés dans une structure, ça va créer de la rupture. J’aurais plutôt privilégié des lieux de désengorgement. » Ce qui aurait sûrement nécessité d’autres moyens.

Fabienne Quiriau, directrice générale de la Cnape, fédération nationale d’associations de protection de l’enfant, abonde : « Je sais que des fois, il faut faire avec les moyens du bord, mais qu’on isole les enfants malades de l’ASE dans un même lieu me heurte. Personne n’aurait cette idée avec ses enfants. »

Du côté de certains syndicats, l’accueil de cet internat, vu comme une solution de secours, n’est toutefois pas défavorable. Jérôme Prigent, élu CGT, éducateur au Cdef, à Villemomble, explique : « Il faut être vigilant, mais il me semble que c’est quand même une bonne idée. On voyait bien qu’il n’y aurait pas assez de matériels pour protéger tout le monde en cas de grand nombre d’enfants touchés par le Covid. »

De même, Julien Fonte, secrétaire national FSU Territoriale, détaille : « Une des difficultés, c’est qu’on ne peut pas fournir tout le monde en masques, gel, gants. La question, c’est : comment on répond à ces enjeux de sécurité sanitaire, de pénurie ? Un centre peut être stigmatisant, mais c’est de toute façon une structure d’accueil temporaire où au moins tous seront protégés. »

Bien sûr, le département défend sa structure auprès de Mediapart : « Cette solution inédite en France poursuit le but d’assurer une prise en charge qui soit la meilleure possible pour des enfants qui ne pourraient pas être confinés de manière optimale dans leur structure d’origine ou au sein d’une famille d’accueil dont l’un des membres serait malade. Il en va d’abord de leur protection, et de celles des autres. Nous nous assurons que cette prise en charge garantisse une continuité entre les professionnels de l’internat et ceux du lieu d’accueil d’origine. L’internat dispose par ailleurs d’une psychologue, à même d’apporter en permanence une écoute aux enfants accueillis (voir l’intégralité des réponses sous l’onglet Prolonger). »
 

Esperluette

Vivre et laisser vivre
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Ce n’est pas la seule préoccupation des professionnels. Nadine*, qui travaille dans un foyer du Cdef, se sent très seule avec trois éducateurs titulaires sur sept présents pour une dizaine d’enfants, et une direction en télétravail, venue une seule fois sur site depuis le début du confinement. « Notre direction nous a refusé qu’on fasse des courses pour les enfants pour faire des gâteaux ensemble, donc on le fait sur notre temps personnel pour leur proposer des choses sympas. On commence à être fatigués… La direction a annoncé cette semaine qu’une employée avec qui on avait été en contact avait été testée positive au Covid sans nous dire qui c’était. C’est aberrant. Ils nous ont demandé de prévenir les familles. On a refusé, c’est à eux de le faire. »

Dans son foyer, Léa fait partie des 50 % de personnel présent. Elle est aussi démunie. « On nous épuise et j’ai peur qu’on n’y arrive plus. Il y a un stock de masques mais on ne l’utilisera qu’en cas de suspicion de Covid. En attendant, c’est compliqué de respecter les consignes de distanciation et les mesures barrières quand un enfant de quatre ans ne va pas bien et veut un câlin. On a des problèmes d’hygiène aussi, car les personnes qui s’occupent de l’entretien des locaux ne peuvent plus travailler, donc les pipis au lit, le ménage, c’est nous. Et on se retrouve aussi avec la détresse des parents, qui pleurent au téléphone car ils ne voient plus leurs enfants. »

Jérôme Prigent, éducateur et élu CGT, n’est pas plus rassuré : « Certains jeunes sont dans des conduites à risque ou fuguent. J’ai peur que sans protection, les gens n’aient plus envie de prendre des risques pour leur famille en venant travailler. » À ce sujet, le département précise à Mediapart qu’il « a assuré un approvisionnement de tous les établissements et qu’aucun n’a remonté de nouveaux besoins ».

Léa confie aussi que sa structure a demandé au département du renfort en éducateurs – pour le traitement des urgences quotidiennes, deux antennes de l’ASE sont restées ouvertes à Bobigny et Saint-Denis, mais les autres ont fermé. « Pour l’instant, le département reste sourd, et nous on craint la catastrophe », pointe l’éducatrice. « Nous y répondons favorablement dans la limite du volontariat et de la disponibilité, assure le département à Mediapart. Et nous avons mis en place une plateforme de volontariat […], une première équipe d’agents volontaires du département intervient déjà auprès du centre maternel du Cdef à Saint-Ouen. » Toujours insuffisant aux yeux de Léa : « On aimerait aussi que les volontaires de 3e année d’études d’éducateur viennent nous épauler, comme les élèves infirmiers à l’hôpital. Mais, ça ne nous a pas été accordé. On est au front et on est seuls. »

Seules, c’est ainsi que se sentent nombre de familles d’accueil. Mervat Chaban, qui a trois enfants placés chez elle, présidente de l’Association pour le rayonnement des assistantes familiales du 93 et déléguée des personnels au syndicat SUD, a le sentiment qu’elles sont considérées dans cette crise comme « la dernière roue du carrosse » par le département. « Une de mes jeunes a eu des symptômes du Covid, on a géré à la maison avec prudence. Mais dans cette crise, on n’aurait pas dû avoir un traitement de droit commun. Ces enfants ne sont pas seulement les nôtres, le département a une responsabilité vis-à-vis d’eux. J’ai eu également des symptômes du Covid mais je ne me suis pas mise en arrêt maladie, car le travail est chez nous, on ne peut pas laisser les enfants en ce moment. »

Seuls, c’est littéralement ainsi que se sont retrouvés deux enfants placés en famille d’accueil. Arthur*, éducateur à l’ASE 93, est resté sidéré par cette situation : « Une famille d’accueil a dû être hospitalisée car atteinte du Covid-19. Elle hébergeait deux enfants et avait dit que les petits étaient pris en charge par les voisins. Or quand les collègues de permanence sont allés sur place, ils se sont rendu compte que les voisins leur donnaient juste à manger, mais qu’ils étaient seuls à la maison. »

Source Mediapart
 

LIDEALISTE

Free Kabylie
Bladinaute averti
Une question me taraude l'esprit !!!

Pourquoi le gouvernement a déconseillé le port du masque et maintenant dit il faut porter un; même si c'est un bout de tissu

Une telle décision me laisse dubitatif

En tout cas les personnes âgées ont payé le prix fort !!!
 
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