L'euthanasie vous en pensez quoi ?

L'euthanasie, vous en pensez quoi ?

  • Je suis pour laisser le choix aux gens qui souffrent et qui sont en stade terminal

    Votes: 74 47.7%
  • Je suis contre le fait que l'on puisse se donner la mort quelque soit le motif

    Votes: 82 52.9%

  • Total des votants
    155
La justice a été saisie mercredi d'une "demande exceptionnelle mais néanmoins légitime" d'euthanasie de la part d'une mère de famille de 52 ans, Chantal Sébire, défigurée par une maladie orpheline, incurable et évolutive, a-t-on appris auprès de son avocat, Me Gilles Antonowicz. Le président du tribunal de grande instance de Dijon "a mis son jugement en délibéré à lundi prochain", a précisé Me Antonowicz, qualifiant cette démarche de "première".

"C'est une première pour le monde judiciaire, mais nous ne demandons que l'application de la loi, celle du 22 avril 2005 sur les droits des malades, dite loi Léonetti", a souligné le conseil de Mme Sébire. Selon lui, "cette loi reconnait le droit aux malades en fin de vie de refuser tout traitement et le droit de soulager leurs souffrances, mais elle ne dit rien lorsque les malades refusent la solution proposée qui est le coma artificiel et la mort au bout de dix à quinze jours".

"Nous demandons simplement au magistrat de l'autoriser à s'endormir dans l'affection des siens" et de faire ainsi preuve "d'humanité", a conclu Me Antonowicz. Chantal Sébire avait confié vendredi son dossier à l'Association pour le Droit de mourir dans la dignité (ADMD), dix jours après un appel au secours devant les medias pour "qu'on l'accompagne dignement dans la mort". Cette ancienne professeur des écoles de 52 ans, domiciliée à Plombières-les-Dijon (Côte-d'Or) et mère de trois enfants, a appris en 2002 qu'elle était atteinte d'une "Esthesioneuroblastome", une tumeur évolutive des sinus et de la cavité nasale.
 
Je suis contre, c'est pas bien de se "suicidé" !!

:eek:

a la place de la femme en photo tu dirai peu etre pas ca :rolleyes:

tu sais qd qqun souffre la mort (en plus de mentalement) je pense que l'on doit passer outre notre vision de la mort et de "suicide"

j'ai vu mon oncle mourir d'un cancer c horrible ca a duree 2 ans
il aurai bien aime achever sa peine
tous les jours il suppliait dieu de le faire mourir

c'est horrible :eek:
 
:eek:

a la place de la femme en photo tu dirai peu etre pas ca :rolleyes:

tu sais qd qqun souffre la mort (en plus de mentalement) je pense que l'on doit passer outre notre vision de la mort et de "suicide"

j'ai vu mon oncle mourir d'un cancer c horrible ca a duree 2 ans
il aurai bien aime achever sa peine
tous les jours il suppliait dieu de le faire mourir

c'est horrible :eek:

Certes c'est horrible, mais c'est pas nous qui choisissons la date de notre mort !!
 
Certes c'est horrible, mais c'est pas nous qui choisissons la date de notre mort !!

oui mais j'ai pas poste ds le forum islam ;)
la je demande de la jugeotte sociale et de l'humanisme

la je suis en plein sante j'ai pas envie de me pendre mais je sais que si j'avais souffert comme mon oncle ou autre j'aurai passe ma vie a trepas

c'est horrible mais c clair

apres je le souhaite a personne

faire 1m85 et peser 35 kg
vomir tout le temps pdt 2 ans
ne plus se lever
ne pas dormir
croire que l'on est attaque par des fantomes
le regard des gens
la douleur ds les entrailles
avoir l'impression que l'on est brule a 100%
le moindre mouvement c un cri de douleur
faire continuellement des hemmoragies

et se savoir condamne:eek:
etc....
 

PsychoLution

Ma Révolution a commencé
on a pas choisi de naitre alors on a pas a choisir de mourir!

C'est la société qui doit etre euthanasier si elle ne s'occupe pas de ces gens là et si elle a un regard meprisant envers eux

desertman
 

milady

safi 3yyiiiiiiiiiiiiiite
mon corps m'appartien je dois avoir le droit d'en faire ce que je veux non ?

sauf que dans le cas de l'eutanasie, tu demandes a "quelqu'un d'autre" de faire ce geste pour toi. et c'est la la nuance avec le suicide, qui est un acte delibere et acheve par la personne elle meme.

j'ai vote contre, car il y'a pas beaucoup de choix, mais en realite je suis pour le "cas par cas", dans les situations tres extremes (encore faut-il definir c'est quoi extreme), et surtout je suis contre donner cette responsabilite aux medecins mais aux familles (sous surveillance medicale). Ils n'ya que les membres de la famille qui peuvent supporter le poids enorme de l'euthanasie, alors ca ne doit pas etre compte comme une tache "ordinaire" pour un medecin dans le cadre de l'exercice de son metier.
y'a qu'a voir les veterinaires, ils souffrent egalement meme si l'euthanasie n'est qu'un chien ou un chat, car enlever la vie, meme si c'est pour soulager une douleur, est un geste tres lourd pour la conscience.
 
sauf que dans le cas de l'eutanasie, tu demandes a "quelqu'un d'autre" de faire ce geste pour toi. et c'est la la nuance avec le suicide, qui est un acte delibere et acheve par la personne elle meme.

j'ai vote contre, car il y'a pas beaucoup de choix, mais en realite je suis pour le "cas par cas", dans les situations tres extremes (encore faut-il definir c'est quoi extreme), et surtout je suis contre donner cette responsabilite aux medecins mais aux familles (sous surveillance medicale). Ils n'ya que les membres de la famille qui peuvent supporter le poids enorme de l'euthanasie, alors ca ne doit pas etre compte comme une tache "ordinaire" pour un medecin dans le cadre de l'exercice de son metier.
y'a qu'a voir les veterinaires, ils souffrent egalement meme si l'euthanasie n'est qu'un chien ou un chat, car enlever la vie, meme si c'est pour soulager une douleur, est un geste tres lourd pour la conscience.

ben en general la demande c pour que la mort soit douce

mais je suis d'accord pour le cas par cas
c'est comme l'avortement therapeutique (pas l'IVG) ds un certain sens pourquoi s'acharner sur des choses sans espoir ?
 

Kebaili1

Apprendre à aimer
Si une personne est lourdement handicapée: elle ne peut absolument rien faire tout seul et elle souffre énormément elle veut partir, je l'aiderai même à se suicider. :( .

Voilà mon poinr de vue
 
toi aussi :eek:

tu en vois des gens qui souffrent et qui n'ont plus d'espoir
pourkoi les garder mourir a plus tard

mon corps m'appartien je dois avoir le droit d'en faire ce que je veux non ?

C'est un peu long et complexe à développer,(et je déconnecte pour le moment)
Pour des raisons de convictions religieuses et professionnelles j'ai toujours été contre et je le resterai,je pense.

En tout cas si ça se discute,ça ne peut être qu' au cas par cas.
 

milady

safi 3yyiiiiiiiiiiiiiite
C'est un peu long et complexe à développer,(et je déconnecte pour le moment)
Pour des raisons de convictions religieuses et professionnelles j'ai toujours été contre et je le resterai,je pense.

En tout cas si ça se discute,ça ne peut être qu' au cas par cas.

on est bien d'accord tous les deux :D
 
C'est marrant toutes les personnes qui repondent "non moi j'ai la foi ,non dieu choisit non blabla " j'aimerais bien vous voir a la place de ces personnes la a sortir des trucs comme ca ...
 

blablote

Blédarde...mais bourge!
A...pas voté.
Question difficile...
Humainement parlant, la question de l'euthanasie nous fait basculer entre la compassion et le devoir de préserver ce don qu'est la vie...
Mais quand la moindre petite seconde ici-bas n'est plus que douleur?...Ne devient-on pas plus cruels que la maladie rongeant la personne atteinte, lorsqu'on se contente de la regarder et de sortir une sempiternelle morale qui ne l'aide aucunement?...
.
.
.
Accompagner une personne en fin de vie est une épreuve insoutenable. Et face à une persone qui hurle de douleur, sans rémission possible, non...je ne vois aucun intérêt de la maintenir en vie, contre son gré, au nom de la "sacralité de la vie"!. On n'avait qu'à pas inventer les maladies...
Ceci dit, je serais incapable d'accomplir le geste salvateur...
Et là est le dilemne...
 

abdoo

Like me I'm famous
VIB
La justice a été saisie mercredi d'une "demande exceptionnelle mais néanmoins légitime" d'euthanasie de la part d'une mère de famille de 52 ans, Chantal Sébire, défigurée par une maladie orpheline, incurable et évolutive

ben je dirais que le peu de temps qui lui reste à vivre n'en a que plus de valeur... et qu'il ne faut surtout pas y mettre un terme
chaque jour de plus est un combat mais aussi une victoire, et il faut en profiter avec ses proches, malgré la douleur si il n'est pas possible de l'attenuer.... enfin c'est facile à dire mais bon...
 

blablote

Blédarde...mais bourge!
ben je dirais que le peu de temps qui lui reste à vivre n'en a que plus de valeur... et qu'il ne faut surtout pas y mettre un terme
chaque jour de plus est un combat mais aussi une victoire, et il faut en profiter avec ses proches, malgré la douleur si il n'est pas possible de l'attenuer.... enfin c'est facile à dire mais bon...

Souviens toi de ta dernière rage de dents...
Tu aurais pu tenir si ce n'est que...deux jours de suite?
 

abdoo

Like me I'm famous
VIB
Souviens toi de ta dernière rage de dents...
Tu aurais pu tenir si ce n'est que...deux jours de suite?

la rage de dent ca va... je veux dire par là qu'on souffre certes, mais que l'idée d'en finir avec la vie ne vient pas à l'esprit.
par contre les chagrins d'amour... :(
 

Jihanne39

Sous le charme...
Personnellement je ne sais pas répondre à ce sondage. Etant en bonne santé ce serait trop facile pour moi de dire "je suis contre". Par contre je prie Dieu pour ne jamais être dans un état de détresse aussi grand, ni moi ni personne d'ailleurs, parce que je pense que les gens qui demandent à être euthanasié vont physiquement et moralement très mal, ce n'est pas par plaisir qu'ils désirent mettre fin à leur vie... Alors je ne sais pas...
 
La justice a été saisie mercredi d'une "demande exceptionnelle mais néanmoins légitime" d'euthanasie de la part d'une mère de famille de 52 ans, Chantal Sébire, défigurée par une maladie orpheline, incurable et évolutive, a-t-on appris auprès de son avocat, Me Gilles Antonowicz. Le président du tribunal de grande instance de Dijon "a mis son jugement en délibéré à lundi prochain", a précisé Me Antonowicz, qualifiant cette démarche de "première".

"C'est une première pour le monde judiciaire, mais nous ne demandons que l'application de la loi, celle du 22 avril 2005 sur les droits des malades, dite loi Léonetti", a souligné le conseil de Mme Sébire. Selon lui, "cette loi reconnait le droit aux malades en fin de vie de refuser tout traitement et le droit de soulager leurs souffrances, mais elle ne dit rien lorsque les malades refusent la solution proposée qui est le coma artificiel et la mort au bout de dix à quinze jours".

"Nous demandons simplement au magistrat de l'autoriser à s'endormir dans l'affection des siens" et de faire ainsi preuve "d'humanité", a conclu Me Antonowicz. Chantal Sébire avait confié vendredi son dossier à l'Association pour le Droit de mourir dans la dignité (ADMD), dix jours après un appel au secours devant les medias pour "qu'on l'accompagne dignement dans la mort". Cette ancienne professeur des écoles de 52 ans, domiciliée à Plombières-les-Dijon (Côte-d'Or) et mère de trois enfants, a appris en 2002 qu'elle était atteinte d'une "Esthesioneuroblastome", une tumeur évolutive des sinus et de la cavité nasale.



Je n'ai pas d'avis à donner. Dieu seul sait si c'est un acte bon ou mauvais.
 

nadiao

fekrouna forever
Beaucoup répondent en temps que croyant, et non pas en tant qu'humain. Voir quelqu'un souffrir est encore plus inacceptable que la mort en elle même. Non seulement on ne choisit pas de naitre, mais en plus on devrait accepter de vivre dans la souffrance? quel est l'interet de vivre? si la vie est en enfer, autant y aller directement.
 

farid_h

<defunct>
Contributeur
Je suis contre, c'est pas bien de se "suicidé" !!

Je suis pour: quelle est la difference? Nous sommes tous destines a mourir, les uns plus tot, les autres plus tard. Et si la vie est insupportable et inutilement douleureuse, il vaut mieux en finir plus tot que de souffrir inutilement et sans aucune chance de guerison.
 

naadya

there is no spoon
La justice a été saisie mercredi d'une "demande exceptionnelle mais néanmoins légitime" d'euthanasie de la part d'une mère de famille de 52 ans, Chantal Sébire, défigurée par une maladie orpheline, incurable et évolutive, a-t-on appris auprès de son avocat, Me Gilles Antonowicz. Le président du tribunal de grande instance de Dijon "a mis son jugement en délibéré à lundi prochain", a précisé Me Antonowicz, qualifiant cette démarche de "première".

"C'est une première pour le monde judiciaire, mais nous ne demandons que l'application de la loi, celle du 22 avril 2005 sur les droits des malades, dite loi Léonetti", a souligné le conseil de Mme Sébire. Selon lui, "cette loi reconnait le droit aux malades en fin de vie de refuser tout traitement et le droit de soulager leurs souffrances, mais elle ne dit rien lorsque les malades refusent la solution proposée qui est le coma artificiel et la mort au bout de dix à quinze jours".

"Nous demandons simplement au magistrat de l'autoriser à s'endormir dans l'affection des siens" et de faire ainsi preuve "d'humanité", a conclu Me Antonowicz. Chantal Sébire avait confié vendredi son dossier à l'Association pour le Droit de mourir dans la dignité (ADMD), dix jours après un appel au secours devant les medias pour "qu'on l'accompagne dignement dans la mort". Cette ancienne professeur des écoles de 52 ans, domiciliée à Plombières-les-Dijon (Côte-d'Or) et mère de trois enfants, a appris en 2002 qu'elle était atteinte d'une "Esthesioneuroblastome", une tumeur évolutive des sinus et de la cavité nasale.

une question à laquelle je ne me sens pas la capacité de donne une réponse définitive.

doit-on donner à un être le droit de mourir?
peut-on obliger un être à vivre?

faire une loi? faire du cas par cas?
... sur quelle base?

comment puis-je accorder le droit de mourir? comment puis-je imposer la vie?

je pourrais dire que seul dieu accorde et enlève la vie. mais est-ce que je me permets d'appliquer cela à toute les circonstances?

si je dis que seul dieu doit décider de la mort puisque seul dieu donne la vie. si je dis cela et que je veux avoir une "vraie" cohérence, ne devrais-je pas aussi dire que nul n'a le droit d'enfanter?
dieu seul donne la vie, devrais-je refuser de la faire naitre en mon sein? devrais-je attendre un miracle pour que la vie naisse? devrais-je interdire toute participation à cet acte de donner la naissance?
... ou alors puis-je admettre que ce dieu seul qui donne la vie, peut décider de la donner à travers moi?

si j'admets que cette vie que seul dieu donne puisse participer de mon action/implication directe; pourrais-je encore m'opposer à participer à la mort par cet argument?

mais admettons...
admettons que dieu me donne le droit de participer à la mort puisqu'il m'a aussi donné le droit (mais est-ce un droit ou seulement une possibilité?) de participer à la vie...

si j'admets que dieu me laisse face à mon libre-arbitre quant à la question de la participation à la mort, que vais-je faire? vers quoi ma volonté va-t-elle me porter?

si quelqu'un me demandait de l'aider à mourir, pourrais-je le faire? voudrais-je le faire? que vais-je lui répondre?
et avant même de participer activement, ma volonté (conscience ou morale ou je ne sais) voudrait-elle autoriser une telle chose?

si quelqu'un me dit ne plus vouloir de sa vie, vais-je me contenter de sa seule envie? sa seule volonté? son seul libre-arbitre?
vais-je vouloir donner le droit à tout suicidaire de se suicider? sur la seule expression de cette volonté?
que vais-je exiger de lui?

un suicidaire, en général, on voudrait lui faire "entendre raison"... on se dit que, sans doute, il y a une raison X qui le pousse vers ce chemin mais que cette raison n'en est pas une qui soit définitive
"ma femme m'a quitté, je veux mourir.": ah tu sais des femmes il y en aura d'autres, tu pourras aimer à nouveau, tekber w tensa...
"j'ai raté ma vie, je veux mourir.": ah tu sais tu es encore jeune, ah tu sais tu as fait de belles choses, ah tu sais il y a des gens qui t'aiment, ah tu sais il y a des gens qui tiennent à toi, ah tu sais, ah tu sais...

"J'ai une maladie incurable qui me fait souffrir, je veux mourir.": ah tu sais... ah tu sais quoi en fait?

il y a bien quelque chose de différent dans l'idée suicidaire du malade incurable, si différent qu'on ne parle plus de "suicide" ni de désir suicidaire, si différent qu'on a recours à un autre terme. comme si, collectivement, on sent le danger qu'il y aurait à mettre cela dans la même catégorie que le suicide... (et ne parlons même pas de meurtre).

c'est bien différent mais en quoi au juste?
c'est toujours une souffrance qui fait désirer un passage vers un "au-delà"; c'est toujours une perte d'espoir; c'est toujours une abdication de sa volonté de vivre...
pourtant
pourtant, cette souffrance est plus tangible, cette perte d'Espoir est partagée par la collectivité
la personne souffre dans son corps et aucun médicament ne la soulage
la personne a perdu espoir et aucune science ne peut le lui redonner

on reconnait (dans une certaine mesure) l'impuissance de la société face à cette souffrance particulière et on ouvre un débat public (autrement différent de celui concernant le désir de suicide (plus) "commun").
le médecin reconnait son incapacité et se demande s'il ne devrait pas aider cette personne à partir.
verrait-on (voit-on) un psychiatre se demander s'il ne devrait pas aider un dépressif chronique à partir? ah mais le dépressif chronique connait quelques moments moins pénibles...

serait-ce donc que la souffrance physique surpasse celle morale?
serait-ce donc qu'on se demande plus facilement si on peut hâter le processus de la destruction du corps quand elle est prévisible médicalement?

si on ne peut contrôler une douleur (incapacité) du corps, il devient plus aisé de provoquer sa destruction? si on ne peut contrôler une douleur (incapacité) du corps, c'est que les petits moments de "bonheur" ne comptent plus?

si on ne peut plus contrôler une douleur, la vie ne vaut plus rien? doit être cessée?

comment pourrais-je me prononcer moi qui n'ai pas connu cette douleur dans mon corps?
comment pourrais-je spéculer sur les "bonheurs possibles" dans de telles circonstances si je n'ai pas connu cette douleur dans mon corps?

je devrais peut-être laisser partir celui qui veut partir, quand je n'ai plus rien à lui offrir?
puis-je accepter de n'avoir plus rien à offrir à cette personne en douleurs?

et je lui dirais "au nom de la vie"? et je lui dirais "au nom de dieu"? et je lui dirais "au nom de la société"?
mais si la vie, si dieu, si la société n'ont pas voulu(/pu) lui donner foi en eux...
et si moi, je ne peux lui communiquer cette foi, suis-je encore en droit de lui demander quoi que ce soit?
pourrais-je (voudrais-je) lui demander de rester en vie au nom de ma foi? au nom de mon espoir?

pourrais-je (voudrais-je) accepter que ma foi, mon espoir ne soient pas assez? et que je n'ai pas pu les communiquer?

pourrais-je (voudrais-je) accepter que moi qui vit continue de vivre en un monde où d'autres ne supportent pas la/cette/leur vie?
et pourrais-je (voudrais-je) donner mon assentiment pour qu'ils la quittent?

en ai-je le droit? en aurais-je le devoir?
 

naadya

there is no spoon
euh... wais c un peu long: en résumé, ça dit que je ne sais pas

p.s.: le terme "abdication" de la volonté de vivre est peut-être pas très bien choisi... disons plutôt détachement (ou coupure) de la volonté de vivre.
 
Trop facile de dire ca, quand tu auras la tete de cette pauvre dame, on en reparlera.

Mais quand tu auras la responsabilité de prendre la decision de donner la mort,on en reparlera.

on est bien d'accord tous les deux :D

En fait ,c'est une question qui met tres mal à l'aise le corps medical(sans jeu de mots),
Même dans le cas de mort cérébrale confirmée,il est difficile de prendre la décision de debrancher.

C'est marrant toutes les personnes qui repondent "non moi j'ai la foi ,non dieu choisit non blabla " j'aimerais bien vous voir a la place de ces personnes la a sortir des trucs comme ca ...

Perso,j'aimerais bien te voir à la place des medecins qui doivent prendre la decision de mettre fin à la vie d'autrui?ça te semble facile?
 

Yazz

Mi-Femme Mi-Féline
Décision difficile... je dirais cela dépend du cas mais la dignité doit être préservée et la parole de la souffrance respectée... je pencherais vers le pour si tt a été tenté et que la mort et surtout la souffrance atroce est imminente

Dsl pas le temps de lire les interventions, mais pour ceux qui me parlent de progrès de la science, médecine... nous savons qu'entre les avancées d'une recherche en passe de traitement et l'application de ce traitement il faut attendre des années et des années mais qud nous savons que quelqu'un est "condamné" à quelques mois et surtout de souffrir, il me semble que le patient a bien le droit de choisir la manière la moins douleureuse pour lui.
 
Décision difficile... je dirais cela dépend du cas mais la dignité doit être préservée et la parole de la souffrance respectée... je pencherais vers le pour si tt a été tenté et que la mort et surtout la souffrance atroce est imminente

Dsl pas le temps de lire les interventions, mais pour ceux qui me parlent de progrès de la science, médecine... nous savons qu'entre les avancées d'une recherche en passe de traitement et l'application de ce traitement il faut attendre des années et des années mais qud nous savons que quelqu'un est "condamné" à quelques mois[/B] et surtout de souffrir, il me semble que le patient a bien le droit de choisir la manière la moins douleure pour lui.


Je pense que tu voulais peut etre dire autre chose(gras et souligné),
Car cela laisse supposer que des le moment qu'on annonce à quelqu'un qu'il a une maladie incurable,il faut l'aider à mourir:rolleyes:
 
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