L'ignoble festin cannibal

Ebion

Ça a l'air que je suis l'esclave da partida
VIB
Je ne dis pas le contraire mais c'est un fait que l'histoire est témoin que les musulmans n'ont jamais massacré leurs ennemis pour les manger ni meme exterminer un peuple jusqu'à son dernier individu contrairement à d'autres. Bien au contraire, c'est chez nous que les minorités de toute confession (les plus vieille du monde) ont pu etre préservé et ce partout ou les musulmans ont dominé.

Peut-être, mais que reproches-tu aux chrétiens? D’avoir été fidèles aux enseignements de Jésus? N’est-ce pas plutôt de lui avoir été infidèles? Jésus est celui qui est crucifié, pas celui qui crucifie (je n’entre pas ici dans la question si réellement Jésus fut crucifié, c’est du moins le point de vue chrétien). C’est aussi celui qui nous dit de laisser pousser ensemble le bon grain et la mauvaise herbe et de laisser à Dieu le Père la tâche de les séparer (parabole apte à fonder la coexistence pacifique).

Quant à la civilisation islamique : aucune civilisation ne peut avoir tous les défauts, donc oui il y a incontestablement des aspects de la barbarie que les musulmans ont évités et d’autres non.
 
Peut-être, mais que reproches-tu aux chrétiens? D’avoir été fidèles aux enseignements de Jésus? N’est-ce pas plutôt de lui avoir été infidèles? Jésus est celui qui est crucifié, pas celui qui crucifie (je n’entre pas ici dans la question si réellement Jésus fut crucifié, c’est du moins le point de vue chrétien). C’est aussi celui qui nous dit de laisser pousser ensemble le bon grain et la mauvaise herbe et de laisser à Dieu le Père la tâche de les séparer (parabole apte à fonder la coexistence pacifique).

Quant à la civilisation islamique : aucune civilisation ne peut avoir tous les défauts, donc oui il y a incontestablement des aspects de la barbarie que les musulmans ont évités et d’autres non.

Le problème est la, c'est que ces gens qui ont tué des enfants pour les dévorer croyaient en un dieu qui s'est fait crucifié ou a été crucifié, ces criminels qui faisaient partie de la plus haute aristocratie européenne, éduqués dans la réalité de ce qu'est le christianisme paulinien (entre autre un outil de domination comme un autre) n'avaient pas de limites, ils incarnent la divinité, ils sont leurs propre dieux, comme l'est la religion anthropomorphiste et anthropocentrée à laquelle ils sont censés croire, comme l'est leur dieu incarné et matérialisé. Ils ont donc obtenu la légitimité de décider eux meme selon les circonstances du moment, de ce qui est moral ou pas, de ce qui est juste ou pas, de ce qui est faisable ou ignoble. De plus comme c'est une religion de l'incarnation, les musulmans incarnés le mal, le non etre humain, sa réification et sa transformation en simple gibier fut simple et le passage au crime fut facilité, comme se fut le cas de la décision d'exterminer jusqu'au dernier les tasmaniens et d'autres peuples à jamais effacés de la planète.
Comme disait Nietzsche le problème du christianisme est en lui meme. Le Dieu chrétien meurt par inconsistance, contradiction et exténuation de soi.
 

Ebion

Ça a l'air que je suis l'esclave da partida
VIB
@morjani Piyale c’est bien déficient comme théologie, parfois tu dis là tout le contraire de l’enseignement de l’Église, parfois il s’agit de demi-vérités interprétées de façon malveillante (que tu rejetterais avec indignation si un islamophobe te faisait le coup).

Qu’il y ait eu des abus de pouvoir dans l’Église, oui c’est évident. Les chrétiens, même les évêques, ne sont pas protégés du péché par un champ magnétique! La grâce n’enlève pas l’inclination au mal.

Sans vouloir justifier les Croisades, tu comprends sans doute que certains chrétiens pouvaient l’interpréter comme une guerre défensive : les Arabes avaient conquis la Terre sainte 400 ans plus tôt sans justification morale. Les chrétiens se jugeaient autorisés à reprendre possession de leur territoire. Je dis pas que j’approuve cette vision, mais certains ont pu y croire de bonne foi. Qu’ensuite il y ait eu des crimes de guerre, oui bien sûr et c’est scandaleux, mais on n’en trouvera pas la justification dans l’Évangile. Jésus nous dit d’aimer nos ennemis et dans une parabole il dit de laisser pousser le bon grain avec la mauvaise herbe jusqu’au jour du Jugement. Il y a aussi la parabole du bon Samaritain, qu’on pourrait réécrire aujourd’hui, dans le même esprit, en parabole du bon Musulman.

Il y a pas de théorie du mal incarné dans l’Église, encore moins de telle communauté humaine comme « mal incarné ». Jésus dit que Dieu fait pleuvoir sur les bons et les méchants : Dieu aime tous les humains. Les philosophes de l’Église ont aussi identifié le mal à une privation d’un bien, une déficience, et non à un être ou à une qualité. Et donc comment incarner un non-être, explique-moi?

Quand Dieu s’incarne, selon les chrétiens, il sauve la nature humaine, il la réoriente vers Dieu et la divinise. Mais l’important ici est que l’incarnation signifie prendre la nature humaine, or c’est pas seulement les Européens qui l’ont, mais aussi tous les peuples. Que Dieu s’incarne manifeste son amour pour l’humanité égarée et souffrante. Que Dieu s’incarne dans un pauvre villageois galiléen, éloigné des centres du pouvoir, cela manifeste la préoccupation de Dieu pour les pauvres et les petites gens. Une paysanne de Colombie est souvent plus proche de l’idéal évangélique qu’un cardinal sûr de soi à Rome. Jésus a même dit à des leaders religieux sûrs d’eux que des prostituées les précéderaient au Royaume.

Il y a un autre fait dont tu ne parles pas : Jésus dit que son Royaume n’est pas de ce monde. Il dit cela à Pilate, qui veut savoir si Jésus est en train d’organiser une révolte contre Rome. La récupération politique et guerrière de l’Évangile est donc une trahison. Que des chrétiens s’occupent de politique ou de relations internationales, c’est acceptable, mais pas à la façon dévoyée des Croisés, Conquistadores, esclavagistes, racistes, colonialistes. L’Église n’est pas sur un champ de bataille contre certains peuples. Les États pontificaux, c’est fini, son pouvoir est purement spirituel et moral.
 
@morjani : vu que tu passes beaucoup de temps à dire des konneries à propos du dogme chrétien, je ne saurais trop te conseiller de (re)lire les évangiles (pas l'ancien testament, c'est des contes pour enfant... du moins, moi qui est fait cathé, on me les présentait comme des légendes au même niveau que l'Odyssée).
Au moins, tu comprendras le message de Jésus. Vu que c'est aussi un prophète pour les musulmans, cela te sera probablement profitable. Et te permettra de dépasser le level 0 de son message ;)
 
@morjani : vu que tu passes beaucoup de temps à dire des konneries à propos du dogme chrétien, je ne saurais trop te conseiller de (re)lire les évangiles (pas l'ancien testament, c'est des contes pour enfant... du moins, moi qui est fait cathé, on me les présentait comme des légendes au même niveau que l'Odyssée).
Au moins, tu comprendras le message de Jésus. Vu que c'est aussi un prophète pour les musulmans, cela te sera probablement profitable. Et te permettra de dépasser le level 0 de son message ;)
Je pense connaitre les évangiles bien mieux que toi et les différents christianismes dont tu n'as pas la moindre idée.
 
@morjani Piyale c’est bien déficient comme théologie, parfois tu dis là tout le contraire de l’enseignement de l’Église, parfois il s’agit de demi-vérités interprétées de façon malveillante (que tu rejetterais avec indignation si un islamophobe te faisait le coup).

Qu’il y ait eu des abus de pouvoir dans l’Église, oui c’est évident. Les chrétiens, même les évêques, ne sont pas protégés du péché par un champ magnétique! La grâce n’enlève pas l’inclination au mal.

Sans vouloir justifier les Croisades, tu comprends sans doute que certains chrétiens pouvaient l’interpréter comme une guerre défensive : les Arabes avaient conquis la Terre sainte 400 ans plus tôt sans justification morale. Les chrétiens se jugeaient autorisés à reprendre possession de leur territoire. Je dis pas que j’approuve cette vision, mais certains ont pu y croire de bonne foi. Qu’ensuite il y ait eu des crimes de guerre, oui bien sûr et c’est scandaleux, mais on n’en trouvera pas la justification dans l’Évangile. Jésus nous dit d’aimer nos ennemis et dans une parabole il dit de laisser pousser le bon grain avec la mauvaise herbe jusqu’au jour du Jugement. Il y a aussi la parabole du bon Samaritain, qu’on pourrait réécrire aujourd’hui, dans le même esprit, en parabole du bon Musulman.

Il y a pas de théorie du mal incarné dans l’Église, encore moins de telle communauté humaine comme « mal incarné ». Jésus dit que Dieu fait pleuvoir sur les bons et les méchants : Dieu aime tous les humains. Les philosophes de l’Église ont aussi identifié le mal à une privation d’un bien, une déficience, et non à un être ou à une qualité. Et donc comment incarner un non-être, explique-moi?

Quand Dieu s’incarne, selon les chrétiens, il sauve la nature humaine, il la réoriente vers Dieu et la divinise. Mais l’important ici est que l’incarnation signifie prendre la nature humaine, or c’est pas seulement les Européens qui l’ont, mais aussi tous les peuples. Que Dieu s’incarne manifeste son amour pour l’humanité égarée et souffrante. Que Dieu s’incarne dans un pauvre villageois galiléen, éloigné des centres du pouvoir, cela manifeste la préoccupation de Dieu pour les pauvres et les petites gens. Une paysanne de Colombie est souvent plus proche de l’idéal évangélique qu’un cardinal sûr de soi à Rome. Jésus a même dit à des leaders religieux sûrs d’eux que des prostituées les précéderaient au Royaume.

Il y a un autre fait dont tu ne parles pas : Jésus dit que son Royaume n’est pas de ce monde. Il dit cela à Pilate, qui veut savoir si Jésus est en train d’organiser une révolte contre Rome. La récupération politique et guerrière de l’Évangile est donc une trahison. Que des chrétiens s’occupent de politique ou de relations internationales, c’est acceptable, mais pas à la façon dévoyée des Croisés, Conquistadores, esclavagistes, racistes, colonialistes. L’Église n’est pas sur un champ de bataille contre certains peuples. Les États pontificaux, c’est fini, son pouvoir est purement spirituel et moral.
Malgré tes pseudo longues études sur les christianisme tu n'as pas été capable de comprendre que si le bien est incarné automatiquement le mal l'est aussi. Pour pouvoir tuer des enfants et ensuite les dévorer, il fallait que le top de la noblesse chrétienne et son aristocratie, "sortent" ces enfants de l'humanité et qu'ils deviennent du gibier. Ce mécanisme n'a pu avoir lieu que parce que l'idéologie profonde qui structure la vision du monde le permet. La meme qui a permis d'exterminer des peuples entiers jusqu'au dernier individu.
 

Ebion

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VIB
Malgré tes pseudo longues études sur les christianisme tu n'as pas été capable de comprendre que si le bien est incarné automatiquement le mal l'est aussi. Pour pouvoir tuer des enfants et ensuite les dévorer, il fallait que le top de la noblesse chrétienne et son aristocratie, "sortent" ces enfants de l'humanité et qu'ils deviennent du gibier. Ce mécanisme n'a pu avoir lieu que parce que l'idéologie profonde qui structure la vision du monde le permet. La meme qui a permis d'exterminer des peuples entiers jusqu'au dernier individu.

Désolé mais c’est n’importe quoi. Tu comprends vraiment pas le personnage Jésus ni les apôtres. La première épître de Jean dit : « Qui aime connaît Dieu ». Jésus dit dans le sermon sur la montagne : ce que vous voulez que les autres fassent pour vous, faites-le pour eux. C’est la Loi et les Prophètes. Je te redis que le concept d’incarnation du mal est puissant rhétoriquement, mais philosophiquement absurde, puisque la philosophie chrétienne considère en général le mal comme un manque d’être. Et tout comme on ne peut pas boire de l’air, on ne peut incarner un manque d’être. Il y a aucun fondement dans le Nouveau Testament pour justifier les atrocités dont tu parles, à moins de le lire avec un esprit dérangé ou un esprit de tyran.

L’attitude de Jésus et de la première Église envers les Nations opère exactement le contraire de ce que tu dis : les frontières de la communauté humaine débordent alors le peuple juif et s’étendent dans toutes les directions pour embrasser tous les peuples. Il y a dans le NT un idéal de fraternité humaine universelle. Il y a aussi un autre fait que tu ne notes pas : dans le NT, ni Jésus ni les apôtres n’appellent au meurtre. Il arrive dans les Actes des Apôtres que des gens meurent, mais c’est par leur faute ou par une action directe de Dieu.

Par contre, si tu blâmais les textes chrétiens pour leur judéophobie, cela est un problème plus délicat, étant donné l’héritage millénaire de haine des Juifs en Europe et des textes effectivement agressifs contre eux dans le NT et chez des théologiens et hommes d’Église jusqu’à très récemment.

Deuxièmement, ta vision sociologique est simpliste, puisque tu as l’air de penser que l’idéologie vient en premier, puis que ses adeptes ne font qu’en appliquer logiquement les conséquences. Pourquoi tu ne comprends pas que le christianisme peut être perverti, comme n’importe quelle autre religion ou système? Une religion peut être utilisée par des prédateurs, qui l’interprètent à leur guise pour justifier presque n’importe quoi. Il y a qu’à voir les Républicains américains. Autrement dit, les forces destructrices dans le cœur humain ne sont pas toujours implantées par une idéologie. Elles existent depuis toujours. Et elles peuvent utiliser une religion comme n’importe quoi d’autre pour faire le mal. Ou bien elles (les forces destructrices dans l’homme) créent une nouvelle secte taillée sur mesure pour les envies du gourou.
 
Désolé mais c’est n’importe quoi. Tu comprends vraiment pas le personnage Jésus ni les apôtres. La première épître de Jean dit : « Qui aime connaît Dieu ». Jésus dit dans le sermon sur la montagne : ce que vous voulez que les autres fassent pour vous, faites-le pour eux. C’est la Loi et les Prophètes. Je te redis que le concept d’incarnation du mal est puissant rhétoriquement, mais philosophiquement absurde, puisque la philosophie chrétienne considère en général le mal comme un manque d’être. Et tout comme on ne peut pas boire de l’air, on ne peut incarner un manque d’être. Il y a aucun fondement dans le Nouveau Testament pour justifier les atrocités dont tu parles, à moins de le lire avec un esprit dérangé ou un esprit de tyran.

L’attitude de Jésus et de la première Église envers les Nations opère exactement le contraire de ce que tu dis : les frontières de la communauté humaine débordent alors le peuple juif et s’étendent dans toutes les directions pour embrasser tous les peuples. Il y a dans le NT un idéal de fraternité humaine universelle. Il y a aussi un autre fait que tu ne notes pas : dans le NT, ni Jésus ni les apôtres n’appellent au meurtre. Il arrive dans les Actes des Apôtres que des gens meurent, mais c’est par leur faute ou par une action directe de Dieu.

Par contre, si tu blâmais les textes chrétiens pour leur judéophobie, cela est un problème plus délicat, étant donné l’héritage millénaire de haine des Juifs en Europe et des textes effectivement agressifs contre eux dans le NT et chez des théologiens et hommes d’Église jusqu’à très récemment.

Deuxièmement, ta vision sociologique est simpliste, puisque tu as l’air de penser que l’idéologie vient en premier, puis que ses adeptes ne font qu’en appliquer logiquement les conséquences. Pourquoi tu ne comprends pas que le christianisme peut être perverti, comme n’importe quelle autre religion ou système? Une religion peut être utilisée par des prédateurs, qui l’interprètent à leur guise pour justifier presque n’importe quoi. Il y a qu’à voir les Républicains américains. Autrement dit, les forces destructrices dans le cœur humain ne sont pas toujours implantées par une idéologie. Elles existent depuis toujours. Et elles peuvent utiliser une religion comme n’importe quoi d’autre pour faire le mal. Ou bien elles (les forces destructrices dans l’homme) créent une nouvelle secte taillée sur mesure pour les envies du gourou.
Je ne suis pas d'accord avec ton raisonnement qui me semble un peu naif et superficiel. Essaye de comprendre les choses a partir du réel. Tu as des gens capable d'aller exterminer l'autre jusqu'au dernier, de dévorer massivement après les avoir assassiner des civils...on ne parle pas d'individus criminels ou d'une secte mais d'une armée de croisés envoyé par le pape et dirigé par la plus haute noblesse européenne, l'aristocratie de la société catholique de l'époque. Ces gens la ont décidé d'assassiner des enfants, des femmes, des hommes pour les manger, comment cela peut t il etre possible? Pourquoi les armées musulmanes dans les meme circonstances n'ont pas dévorer les civils que protégeaient les armées ennemis après les avoir assassiner? Pourquoi durant l'histoire les armées musulmanes n'ont jamais eu l'idée d'exterminer un peuple jusqu'à son dernier individu? Qu'est ce qui fait que les uns en sont capable et pas les autres? C'est la qu'entre l'idéologie, qui détermine le rapport à l'autre, la vision qu'on a de lui, la morale qui trace la limite de ce qui se fait et ne se fait pas.
 

Ebion

Ça a l'air que je suis l'esclave da partida
VIB
Je ne suis pas d'accord avec ton raisonnement qui me semble un peu naif et superficiel. Essaye de comprendre les choses a partir du réel. Tu as des gens capable d'aller exterminer l'autre jusqu'au dernier, de dévorer massivement après les avoir assassiner des civils...on ne parle pas d'individus criminels ou d'une secte mais d'une armée de croisés envoyé par le pape et dirigé par la plus haute noblesse européenne, l'aristocratie de la société catholique de l'époque. Ces gens la ont décidé d'assassiner des enfants, des femmes, des hommes pour les manger, comment cela peut t il etre possible? Pourquoi les armées musulmanes dans les meme circonstances n'ont pas dévorer les civils que protégeaient les armées ennemis après les avoir assassiner? Pourquoi durant l'histoire les armées musulmanes n'ont jamais eu l'idée d'exterminer un peuple jusqu'à son dernier individu? Qu'est ce qui fait que les uns en sont capable et pas les autres? C'est la qu'entre l'idéologie, qui détermine le rapport à l'autre, la vision qu'on a de lui, la morale qui trace la limite de ce qui se fait et ne se fait pas.

Tu ne réponds à aucun de mes arguments bibliques.

C’est pas parce que des imbéciles disent qu’ils se battent pour le Christ que c’est vrai et qu’ils ont compris la révélation à la base de leur vision du monde. Jésus n’est pas du parti des zélotes. Les chrétiens sérieux (je parle pas des sectaires) savent qu’il y a des inclinations au mal dans le cœur humain, que la foi n’efface pas magiquement.

Tu essaies de reconstruire une théologie chrétienne qui, selon toi, est la conséquence logique de la révélation biblique, et qui expliquerait la barbarie des chrétiens, mais tu ne réussis pas, et parfois tu infères le contraire de ce que disent les textes.
 

Ebion

Ça a l'air que je suis l'esclave da partida
VIB
@morjani ,

Aucun peuple ne peut cumuler tous les défauts et toute la barbarie, ne serait-ce que parce que certains défauts sont psychologiquement incompatibles entre eux. Que des peuples musulmans n’aient pas copié en tout point les atrocités de certains chrétiens à certains moments de l’histoire, cela n’est pas particulièrement surprenant. Je suis davantage déçu par ton incapacité à reconnaître du bien dans la civilisation chrétienne. Défaut que tu partages avec des lumières comme Michel Onfray.
 

Darth

La preuve incombe à celui qui affirme.
VIB
Tu ne réponds à aucun de mes arguments bibliques.

C’est pas parce que des imbéciles disent qu’ils se battent pour le Christ que c’est vrai et qu’ils ont compris la révélation à la base de leur vision du monde. Jésus n’est pas du parti des zélotes. Les chrétiens sérieux (je parle pas des sectaires) savent qu’il y a des inclinations au mal dans le cœur humain, que la foi n’efface pas magiquement.

Tu essaies de reconstruire une théologie chrétienne qui, selon toi, est la conséquence logique de la révélation biblique, et qui expliquerait la barbarie des chrétiens, mais tu ne réussis pas, et parfois tu infères le contraire de ce que disent les textes.
T'oublies à qui tu t'adresses; un inapte au débat de fond qui est –sans surprise– incapable de saisir qu'ici, chrétien peut parfaitement être remplacé par musulman, hindou, jupitérien, athée et bla bla bla...
 
Tu ne réponds à aucun de mes arguments bibliques.
parce qu'il ne discute pas à partir de la bible. Son discours est très facilement reconnaissable et à la base ce n'est pas celui d'un musulman.
Quand il dit ça ;
Pour pouvoir tuer des enfants et ensuite les dévorer, il fallait que le top de la noblesse chrétienne et son aristocratie, "sortent" ces enfants de l'humanité et qu'ils deviennent du gibier. Ce mécanisme n'a pu avoir lieu que parce que l'idéologie profonde qui structure la vision du monde le permet.
Il a raison. Dans le contexte de cannibalisme qu'il décrit, qui n'est pas le cannibalisme rituel qui existe chez de nombreuses ethnies.
Morjani est probablement venu "sur le tard" à la religion musulmane, à la suite d'une évolution politique et philosophique réfléchie beaucoup plus qu'un sentiment "instinctif", c'est aussi pour lui un moyen de prendre une revanche. Il ne "croit" pas dans le sens où on l'entend habituellement, en fait.
 
Tu ne réponds à aucun de mes arguments bibliques.

C’est pas parce que des imbéciles disent qu’ils se battent pour le Christ que c’est vrai et qu’ils ont compris la révélation à la base de leur vision du monde. Jésus n’est pas du parti des zélotes. Les chrétiens sérieux (je parle pas des sectaires) savent qu’il y a des inclinations au mal dans le cœur humain, que la foi n’efface pas magiquement.

Tu essaies de reconstruire une théologie chrétienne qui, selon toi, est la conséquence logique de la révélation biblique, et qui expliquerait la barbarie des chrétiens, mais tu ne réussis pas, et parfois tu infères le contraire de ce que disent les textes.
C'est pourtant clair: dans le christianisme il n y a aucune limite, aucune charia et la morale est définit par celui qui croit incarner le bien c'est à dire comme dans notre exemple, n'importe quel croisé de haut rang.
 
@morjani ,

Aucun peuple ne peut cumuler tous les défauts et toute la barbarie, ne serait-ce que parce que certains défauts sont psychologiquement incompatibles entre eux. Que des peuples musulmans n’aient pas copié en tout point les atrocités de certains chrétiens à certains moments de l’histoire, cela n’est pas particulièrement surprenant. Je suis davantage déçu par ton incapacité à reconnaître du bien dans la civilisation chrétienne. Défaut que tu partages avec des lumières comme Michel Onfray.
Cette vision simpliste et idéaliste de la vie est caractéristique des gens qui ont un rapport théorique au réel. Un jour tu voyageras non pas comme touriste et consommateur mais en donnant le meilleur de toi meme, en travaillant dur et fréquentant les populations de ce monde partageant leurs quotidien, leurs intimités, leurs etre utile, généreux et sincère. Pourquoi ne pas utiliser tes connaissances et faire de l'humanitaire constructif, formant les gens sur place, les aider à s'aider eux meme, leurs apprendre un métier etc...tu te déplacera partout dans le monde et tu feras réellement connaissance avec différentes cultures et populations.
Tu verras qu'elles ont toutes leurs travers, mais évidement qu'elles sont toutes sublimes, mais que c'est les peuples musulmans ou tu seras le plus émerveillé, ils sont réellement les plus sain, les plus pures spirituellement, c'est le peuple qui a inventé les hôpitaux, ce n'est pas un hasard.
Il n y a pas d'équivalent dans le monde aux système de zawya que l'on trouve en Afrique musulmane, nous sommes l'incarnation de l'hospitalité, c'est à dire l'amour de l'autre.
Les musulmans sont les seuls qui en masse ont pu survivre dans des conditions de vie aussi atroce que celles qu'on trouve dans les pires déserts du monde, pas de calories, pas d'eau, une chaleur aussi insupportable le jour d'été que le froid sec des nuits d'hivers, il fallait beaucoup de courage, de générosité, de solidarité, de travaille acharner, d'abnégation, de confiance en l'avenir, de bonté pour survivre et se multiplier dans telles conditions.
Nous sommes le peuple ou partout ou il a dominé les minorités ont pu vivre avec leurs coutumes et religions et ont prospéré. C'est sous domination musulmane que Maimounides (considéré comme le second moises par les juifs) a vu le jour et a atteint l'importance qu'il a eu, c'est sous domination musulmane que les minorités chrétiennes que l'on trouve nul part dans le monde ont vécu jusqu'à nos jours....
Au lieu de rester dans des abstractions, plonge dans le réel et il y a rien de mieux que le voyage pour ça.
 
C'est pourtant clair: dans le christianisme il n y a aucune limite, aucune charia et la morale est définit par celui qui croit incarner le bien c'est à dire comme dans notre exemple, n'importe quel croisé de haut rang.

Donc pour toi, les croisés seraient de vrais chrétiens?
Et Daesh seraient de faux musulmans??

Tu ne comprends décidément pas grand chose au christianisme.

Un Chrétien part du principe que Dieu n’a rien à faire de ce qu’il mange, ce qu’il boit, comment il s’habille ou comment il se torche le derrière.
Tout ce qui compte pour Dieu, c’est la manière dont on répand le bien autour de soi.

Certains musulmans partagent cette vision.

Pour d’autres comme toi, il est impératif de suivrele dîne salafiste pour être un bon musulman. Celui où n’importe lequel de s’est actions stp estampillée halal/haram...
 
Les croisés sont le produit de la volonté du pape, des l'aristocratie catholique et de la plus haute noblesse européenne, c'est un fait.
Daech c'est made in OTAN comme d'ailleurs tout ce qui est vulgaire et violent.

Le Pape n’a pas demandé aux croisés de mettre à sac Constantinople ou de commettre des viols!

Le Pape et les croisés devaient reprendre par la force des terres conquises par les musulmans ( par la force également)
 

Ebion

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VIB
Les croisés sont le produit de la volonté du pape, des l'aristocratie catholique et de la plus haute noblesse européenne, c'est un fait.
Daech c'est made in OTAN comme d'ailleurs tout ce qui est vulgaire et violent.

C’est vrai, mais le pape n’a pas toujours raison, théologiquement parlant, d’autant plus que les Croisades sont des expéditions militaires qui n’ont aucun rapport avec l’intégrité de la foi (et on demande avant tout au pape qu’il garantisse l’intégrité de la foi et la fidélité à la Tradition. Le pape n’est cependant pas toujours en mode « magistère extraordinaire » ). Que le pape soit d’une haute moralité et ait des idées intelligentes sur les problèmes politiques de l’heure, cela est évidemment souhaitable, mais un pape qui n’y arrive pas n’est pas disqualifié comme pape. Pour la même raison, un médecin qui ne pige rien à la macroéconomie n’est pas disqualifié comme médecin.

Il faut dire aussi que même si le pape est le berger du troupeau chrétien, le chef visible de l’Église, c’est pas forcément lui le meilleur des chrétiens, celui qui incarne le mieux l’Évangile. J’en reviens à mon exemple de plus haut : des paysannes de Colombie, des villageois du Congo ou des curés engagés au service du peuple dans des États dictatoriaux, de telles gens sont peut-être plus proches du cœur de Dieu que des papes ordinaires.
 

Ebion

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VIB
C'est pourtant clair: dans le christianisme il n y a aucune limite, aucune charia et la morale est définit par celui qui croit incarner le bien c'est à dire comme dans notre exemple, n'importe quel croisé de haut rang.

C’est encore une entorse à la philosophie chrétienne que tu fais.

Le seul qui incarne le bien, c’est Dieu. Dieu est donc semblable (sur le plan philosophique) à l’Idée du Bien de Platon. Dans la Bible, on exprime cette idée en disant que Dieu est saint.

Les humains n’incarnent pas le bien, mais y participent à des degrés divers. On peut dire aussi que, dans un sens, les humains participent à des degrés divers au néant, ce qui revient à dire qu’ils ont des défauts.


Le deuxième problème de ton message est que tu ne reconnais pas que la morale catholique cherche depuis des siècles à s’appuyer sur la raison et l’expérience, en puisant des éléments dans certaines philosophies et parfois dans les sciences humaines. Il ne s’agit donc pas de se contenter d’avoir des opinions et de chercher à les imposer par la violence ou la manipulation.
 
C’est vrai, mais le pape n’a pas toujours raison, théologiquement parlant, d’autant plus que les Croisades sont des expéditions militaires qui n’ont aucun rapport avec l’intégrité de la foi (et on demande avant tout au pape qu’il garantisse l’intégrité de la foi et la fidélité à la Tradition. Le pape n’est cependant pas toujours en mode « magistère extraordinaire » ). Que le pape soit d’une haute moralité et ait des idées intelligentes sur les problèmes politiques de l’heure, cela est évidemment souhaitable, mais un pape qui n’y arrive pas n’est pas disqualifié comme pape. Pour la même raison, un médecin qui ne pige rien à la macroéconomie n’est pas disqualifié comme médecin.

Il faut dire aussi que même si le pape est le berger du troupeau chrétien, le chef visible de l’Église, c’est pas forcément lui le meilleur des chrétiens, celui qui incarne le mieux l’Évangile. J’en reviens à mon exemple de plus haut : des paysannes de Colombie, des villageois du Congo ou des curés engagés au service du peuple dans des États dictatoriaux, de telles gens sont peut-être plus proches du cœur de Dieu que des papes ordinaires.
A l'époque le pape était considéré comme une personne ayant des pouvoirs magiques, cela venait des croyances qu'inculquaient les agents du vatican partout dans le monde catholique.
Pour l'église catholique l'infaillibilité pontificale est un dogme selon lequel le pape ne peut se tromper dans son pouvoir ordinaire et extraordinaire lorsqu'il s'exprime ex cathedra en matière de foi et de morale.
Mais cela n'est que le fruit d'un problème plus profond, comme le pensait Nietzsche, le catholicisme a en lui ce qui l'a détruit.
Le catholicisme est par essence un matérialisme car il a fait de sa divinité, c'est à dire ce qu'il y a de plus spirituel un etre fait de matière. A partir de cette contradiction rien ne peut etre fondé et d'ailleurs très vite ceux qui ont permis le pouvoir papal (l'aristocratie franque et plus généralement germanique) et la domination de l'idéologie catholique sur une grande partie de l'Europe et qui en ont profité, ont remis plusieurs fois (comme le fit Frederic 2 ou plus tard LeBel) en question le mythe papal et donc la religion catholique, ce qui a notamment ouvert la porte à toutes les révolutions idéologiques anti catholique.
 
Dernière édition:
C’est encore une entorse à la philosophie chrétienne que tu fais.

Le seul qui incarne le bien, c’est Dieu. Dieu est donc semblable (sur le plan philosophique) à l’Idée du Bien de Platon. Dans la Bible, on exprime cette idée en disant que Dieu est saint.

Les humains n’incarnent pas le bien, mais y participent à des degrés divers. On peut dire aussi que, dans un sens, les humains participent à des degrés divers au néant, ce qui revient à dire qu’ils ont des défauts.


Le deuxième problème de ton message est que tu ne reconnais pas que la morale catholique cherche depuis des siècles à s’appuyer sur la raison et l’expérience, en puisant des éléments dans certaines philosophies et parfois dans les sciences humaines. Il ne s’agit donc pas de se contenter d’avoir des opinions et de chercher à les imposer par la violence ou la manipulation.

Le problème est que la morale catholique est définit par n'importe quel pape, aristocrate ou noble de haut rang, il suffit juste que la personne incarne le bien pour la masse et qu'elle ait la légitimité de sang ou de rang que lui confère le système de pensée catholique.
 

Ebion

Ça a l'air que je suis l'esclave da partida
VIB
Le problème est que la morale catholique est définit par n'importe quel pape, aristocrate ou noble de haut rang, il suffit juste que la personne incarne le bien pour la masse et qu'elle ait la légitimité de sang ou de rang que lui confère le système de pensée catholique.

La morale n’est pas définie par un pape, mais par la sagesse divine, que l’on connaît en partie par la raison naturelle et la révélation surnaturelle. Le pape et les autres évêques s’estiment simplement compétents et guidés par le Saint-Esprit pour en donner les traits généraux.

Dans le prochain post, je te donne un lien vers un texte magistériel assez court qui illustre la façon de faire de l’Église.
 
La morale n’est pas définie par un pape, mais par la sagesse divine, que l’on connaît en partie par la raison naturelle et la révélation surnaturelle. Le pape et les autres évêques s’estiment simplement compétents et guidés par le Saint-Esprit pour en donner les traits généraux.

Dans le prochain post, je te donne un lien vers un texte magistériel assez court qui illustre la façon de faire de l’Église.
Tout est dit!
 

Ebion

Ça a l'air que je suis l'esclave da partida
VIB
Tout est dit!

Non tout n’est pas dit. Les papes et autres évêques n’ont pas automatiquement raison, et les débats sont permis dans l’Église (du moment qu’ils ne menacent pas l’unité de la communion et la fidélité au dogme). Il y a eu des théologiens qui ont tenu tête à des papes (sans rompre la communion) et qui plus tard ont été reconnus.
 
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