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Remarquons qu’à l’heure actuelle ce sont les radios privées, les journaux, Internet, et quelques initiatives associatives qui jouent le jeu et tentent de débattre, d’organiser, de collecter et de rédiger les propositions qui foisonnent et surtout, surtout se sont attelés à la sensibilisation et la participation de la jeunesse ! Allez consulter des sites, des pages et des groupes Facebook, des blogs… tels «Générationlibre», «Réforme.ma», «NbniBladi», «Tiwliwla» (où je vous conseille de lire la réponse de Reda El Ourouba à R.Benchemsi) «Mouvement des jeunes du 9 mars», «Alliance des jeunes initiatives»…etc, c’est là que ça se passe et c’est là que les jeunes ont commencé de s’approprier le discours du 9 mars ! Ce n’est pas «la rue» qui a pris le relais pour construire, bâtir, édifier et il me semble que si les jeunes du «Mouvement du 20 février» ont su mettre les revendications sur la place publique, ils sont en train de «rater le coche» et de perdre la main pour «le jour d’après», en effet, ils en restent au stade de la revendication, de la contestation alors que les jeunes en sont à celui de la proposition. Ces jeunes du 20 février auraient tout intérêt à aujourd’hui choisir une démarche constructive et se démarquer au plus vite de cet étrange attelage qu’ils ne maîtrisent pas. Ils méritent mieux ! Le peuple marocain –et sa jeunesse- ont du bon sens, leurs aspirations à vivre mieux, à vivre dignes, ne sont pas solubles dans les expériences hasardeuses. Nos jeunes méritent que ceux qui veulent s’exprimer et agir «pour eux», voire en leur nom, ne les traitent pas en figurants mais en acteurs responsables
Ahmed GHAYET