Misogynie ambiante.

  • Initiateur de la discussion AncienMembre
  • Date de début

Hermes

Hail to the King
VIB
Ce n'est pas systématique car même s'il y a de grands changements hormonaux, avoir une vie saine ou si cette période coïncide avec un évènement heureux, l'impact ne sera pas très grand, voire tu n'auras aucun impact.

L'irritabilité peut être causée par un tas de choses, comme une dépendance au café, cigarettes ou autres... c'est au cas par cas et il se peut que certaines femmes soient plus impactées que d'autres, cela n'empêche qu'on reste des adultes et on essaie de faire de notre mieux pour aller au-delà des perturbations biologiques éventuelles pour mener une vie normale.
Merci pour ta réponse.
En effet faire des généralités c'est plus simple que de faire en fonction de la personnalité de chacune.
 
A

AncienMembre

Non connecté
Merci pour ta réponse.
En effet faire des généralités c'est plus simple que de faire en fonction de la personnalité de chacune.

Oui... j'avais vu il y a quelque mois un documentaire où même ces traits d'humeur sont génétique... un psychopathe aura parmi sa descendance beaucoup de psychopathes, pas dans le sens des films, genre des tueurs et tout, mais ce sont des gens dont le cerveau n'est pas impacté par des images très violentes ou trop mignonnes, leur cerveau n'enregistre aucune activité "anormale" quand ils sont exposés à cela.

Je me demande alors comment une femme,psychopathe, réagira à ces changements hormonaux ou comment une autre, ayant ds ses gènes un patrimoine de gens dépressifs réagira à cette période pré-menstruelle... je crois que la différence sera grande.

Il y a également l'exposition aux kons dont @indecise1 a parlé: passer une journée avec un chouette gars comme toi n'a rien à voir avec le fait de la passer avec un kon de première.

En plus, les hormones agissent tout dans notre vie, hommes et femmes comprises, que ce soit dans le sport, les relations sexuelles (ou leur absence totale, voulue), la résistance au stress, la production de ce stress, etc.... c'est un univers trop large et le mettre uniquement aux dos des menstruations dénote chez beaucoup , hommes et un femmes, un manque flagrant de connaissances basiques dans le domaine....
 
C'est quoi cette tendance à la kon des sales mysogines, qui, lorsqu'ils ne trouvent rien à dire aux femmes, leur parlent des règles comme si c'était quelque chose de tellement horrible qu'une femme va la fermer?
:D
Quel est l'imbécile qui a osé te dire que tu étais mal lunée parce que tu avais tes règles? :sournois:
 
@misszara88

J'ai jamais comprit ce mépris envers les menstrues des femmes,
Oh c'est pas un mépris, c'est une crainte ancestrale au contraire...;)
Perte de sang = blessure grave, voire mort ; imagine un peu la stupeur et l'incompréhension des tout premiers humains qui ont constaté qu'une moitié de l'humanité perdait du sang à intervalles réguliers sans avoir le moins du monde de retentissement sur sa santé?
 
A

AncienBladinaute

Non connecté
C'est quoi cette tendance à la kon des sales mysogines, qui, lorsqu'ils ne trouvent rien à dire aux femmes, leur parlent des règles comme si c'était quelque chose de tellement horrible qu'une femme va la fermer?

o_O
c'est pas de la misogynie...
 
Oh c'est pas un mépris, c'est une crainte ancestrale au contraire...;)
Perte de sang = blessure grave, voire mort ; imagine un peu la stupeur et l'incompréhension des tout premiers humains qui ont constaté qu'une moitié de l'humanité perdait du sang à intervalles réguliers sans avoir le moins du monde de retentissement sur sa santé?

Ok d'accords mais là depuis le temps on a parcouru un certains chemin acquis certaine connaissance nous permettant de savoir qu'il n'y a rien à craindre.
 
A

AncienMembre

Non connecté
@misszara88

J'ai jamais comprit ce mépris envers les menstrues des femmes, c'est quelque chose de naturelle, contre votre volonté et en plus ça vous cause des douleurs, donc je vois pas en quoi c'est méprisable vu que vous êtes les première victime de cette chose là.

Je ne me considère pas victime car j'ai toujours aimé le fait d'être née de sexe féminin, ce qui m'insupporte, c'est le regard pluri-millénaire ,perpétué par les kons qui veulent me casser, limiter mon ciel (opportunités, rêves, délires,etc) en mettant une barrière parce que je n'ai pas un organe génital masculin.

Et de plus, on trouve normal de t'insulter pour de simples phénomènes biologiques.

Pour les douleurs, ce sont des réactions physiques à l'environnement, il faut faire avec quoique pour certains cas, c'est très difficile et ça m'est arrivé dans les pires scénarios d'avoir de fortes nausées, des sueurs froides, au point où j'ai du aller à la pharmacie pliée en deux et prendre des médocs, j'avais même dégueulé dans la rue tellement la douleur était forte.

Je ne dis pas cela pour me plaindre, c'est juste pour dire que malgré cet épisode extrême, ça ne m'a jamais dégoûté de moi-même parce que j'aime le fait d'être née avec des chromosomes XX, j'ai appris à mieux me couvrir pour éviter que ça ne se reproduise et je ne prends jamais de médocs pour calmer la douleur, j'attends que ça passe et ça ne m'a pas empêché d'aller au boulot ni étudier malgré de fortes douleurs.

Être femme m'apprends à être forte et je ne suis as comme certaines filles qui se complaisent dans le rôle de "petites faibles qui ont besoin d'un tuteur" et se cherchent la moindre fièvre, la moindre douleur pour rester chez elles. Ceci est grâce à mon padre : on n'avait pas le droit de rater l'école même quand on était malade sauf si on était hospitalisé... ce qui n'est jamais arrivé! :D Enfin si, j'avais un blocage au bassin tellement fort que je ne pouvais plus marcher, le patriarche, agacé car je ne pouvais pas aller à l'école m'a emmené chez le médecin, qui m'a ausculté et lui a dit en souriant: c'est normal , ses os sont entrain de "grandir" et c'est la cause de la douleur. Il lui a expliqué après le truc mais je n'ai rien compris de son jargon...

Résultat? Je suis allée à l'école l'aprèm car "ce n'est pas parce que je grandis que je vais rater l'école".

Donc c'est une question d'éducation, éduque les enfants à ne pas prendre les petits maux du quotidien pour une faiblesse et ils ne vont pas s'en plaindre une fois adultes. :cool:
 
Je ne me considère pas victime car j'ai toujours aimé le fait d'être née de sexe féminin, ce qui m'insupporte, c'est le regard pluri-millénaire ,perpétué par les kons qui veulent me casser, limiter mon ciel (opportunités, rêves, délires,etc) en mettant une barrière parce que je n'ai pas un organe génital masculin.

Et de plus, on trouve normal de t'insulter pour de simples phénomènes biologiques.

Pour les douleurs, ce sont des réactions physiques à l'environnement, il faut faire avec quoique pour certains cas, c'est très difficile et ça m'est arrivé dans les pires scénarios d'avoir de fortes nausées, des sueurs froides, au point où j'ai du aller à la pharmacie pliée en deux et prendre des médocs, j'avais même dégueulé dans la rue tellement la douleur était forte.

Je ne dis pas cela pour me plaindre, c'est juste pour dire que malgré cet épisode extrême, ça ne m'a jamais dégoûté de moi-même parce que j'aime le fait d'être née avec des chromosomes XX, j'ai appris à mieux me couvrir pour éviter que ça ne se reproduise et je ne prends jamais de médocs pour calmer la douleur, j'attends que ça passe et ça ne m'a pas empêché d'aller au boulot ni étudier malgré de fortes douleurs.

Être femme m'apprends à être forte et je ne suis as comme certaines filles qui se complaisent dans le rôle de "petites faibles qui ont besoin d'un tuteur" et se cherchent la moindre fièvre, la moindre douleur pour rester chez elles. Ceci est grâce à mon padre : on n'avait pas le droit de rater l'école même quand on était malade sauf si on était hospitalisé... ce qui n'est jamais arrivé! :D Enfin si, j'avais un blocage au bassin tellement fort que je ne pouvais plus marcher, le patriarche, agacé car je ne pouvais pas aller à l'école m'a emmené chez le médecin, qui m'a ausculté et lui a dit en souriant: c'est normal , ses os sont entrain de "grandir" et c'est la cause de la douleur. Il lui a expliqué après le truc mais je n'ai rien compris de son jargon...

Résultat? Je suis allée à l'école l'aprèm car "ce n'est pas parce que je grandis que je vais rater l'école".

Donc c'est une question d'éducation, éduque les enfants à ne pas prendre les petits maux du quotidien pour une faiblesse et ils ne vont pas s'en plaindre une fois adultes. :cool:

Tu relativise c'est bien, ne laisse personne t'enlever cette qualité.

:)
 
Je ne me considère pas victime car j'ai toujours aimé le fait d'être née de sexe féminin, ce qui m'insupporte, c'est le regard pluri-millénaire ,perpétué par les kons qui veulent me casser, limiter mon ciel (opportunités, rêves, délires,etc) en mettant une barrière parce que je n'ai pas un organe génital masculin.
C'est ça qu'il faut apprendre aux filles ; à aimer être des femmes. A partir de là, beaucoup de complexes, de rancoeurs, de frustrations , disparaissent.
 
A

AncienMembre

Non connecté
Tu relativise c'est bien, ne laisse personne t'enlever cette qualité.

:)

Pour moi en tout cas... pour certaines filles, relativiser ne mène à rien car leurs douleurs sont pires et régulières., je ne peux pas me permettre de les prendre pour des chochottes... quant au reste des femmes, désolée, c'est juste de la faiblesse et de la comédie, la douleur, même forte , reste gérable et ce n'est pas périodique, tu peux passer des mois sans avoir de douleurs et puis l'avoir un seul jour ou une demi-journée .
 

Hermes

Hail to the King
VIB
Oui... j'avais vu il y a quelque mois un documentaire où même ces traits d'humeur sont génétique... un psychopathe aura parmi sa descendance beaucoup de psychopathes, pas dans le sens des films, genre des tueurs et tout, mais ce sont des gens dont le cerveau n'est pas impacté par des images très violentes ou trop mignonnes, leur cerveau n'enregistre aucune activité "anormale" quand ils sont exposés à cela.

Je me demande alors comment une femme,psychopathe, réagira à ces changements hormonaux ou comment une autre, ayant ds ses gènes un patrimoine de gens dépressifs réagira à cette période pré-menstruelle... je crois que la différence sera grande.

Il y a également l'exposition aux kons dont @indecise1 a parlé: passer une journée avec un chouette gars comme toi n'a rien à voir avec le fait de la passer avec un kon de première.

En plus, les hormones agissent tout dans notre vie, hommes et femmes comprises, que ce soit dans le sport, les relations sexuelles (ou leur absence totale, voulue), la résistance au stress, la production de ce stress, etc.... c'est un univers trop large et le mettre uniquement aux dos des menstruations dénote chez beaucoup , hommes et un femmes, un manque flagrant de connaissances basiques dans le domaine....
Ton explication met en lumière beaucoup de choses. Cependant je ne partage pas tellement la vision que tu as de l'influence de la génétique sur notre psyché (désolé ça va être du HS).
En fait je pense que l'acquis à un impact sur notre psychologie beacoup plus important que l'inné qui lui n'a pas (ou très peu) d'influence.
L'analyse que tu faisais en répondant a mon premier commentaire me parait être la plus pertinente.
Après je te rejoint totalement sur le fait que la psychologie ne fasse pas tout et qu'énormément de choses se passent au niveau biologique sans que l'on puisse toutes les decrires.

PS : je ne voulai pas faire de HS en parlant de génétique comportementale et je m'en excuse mais c'est un sujet que je trouve passionnant!!

PS2: merci pour le compliment :)
 
Pour moi en tout cas... pour certaines filles, relativiser ne mène à rien car leurs douleurs sont pires et régulières., je ne peux pas me permettre de les prendre pour des chochottes... quant au reste des femmes, désolée, c'est juste de la faiblesse et de la comédie, la douleur, même forte , reste gérable et ce n'est pas périodique, tu peux passer des mois sans avoir de douleurs et puis l'avoir un seul jour ou une demi-journée .

Nous n'avons pas tous la même sensibilité à la douleur aussi, prenons le froids par exemple, certaine personne le supporte très bien, d'autres en revanche le supporte très mal, je penses que les règles c'est pareil, certaines personne le supporte aisément d'autres avec plus de difficulté et d'autres carrément pas.

Après j'exclus pas que des comédienne puisse en profiter comme prétexte mais ça doit rester très minoritaire.
 
A

AncienMembre

Non connecté
C'est ça qu'il faut apprendre aux filles ; à aimer être des femmes. A partir de là, beaucoup de complexes, de rancoeurs, de frustrations , disparaissent.

J'ai toujours eu des trucs féminins et tout, j'avais une liberté totale tant que c'est pour du "concret".

Vu que je suis d'une famille conservatrice et traditionaliste, tu dois également encaisser sur un tas de choses parce que tu es née fille mais on te dit que "ça n'a rien à voir avec toi"... on te fait entrer dans un cycle de peur des autres, de peur pour ta sécurité parce qu'ils ne savent que cela mais on te dit malgré cela que "ça n'a rien à voir avec toi" mais la famille "a peur" c'est tout, sans pouvoir expliquer plus... ça t'apprends à relativiser et à ne pas haïr ton corps, ça t'ouvre également les yeux sur le vrai ennemi: les anciennes traditions désuètes, les peurs inexpliquées et surtout... l'ignorance.
 
A

AncienMembre

Non connecté
Ton explication met en lumière beaucoup de choses. Cependant je ne partage pas tellement la vision que tu as de l'influence de la génétique sur notre psyché (désolé ça va être du HS).
En fait je pense que l'acquis à un impact sur notre psychologie beacoup plus important que l'inné qui lui n'a pas (ou très peu) d'influence.
L'analyse que tu faisais en répondant a mon premier commentaire me parait être la plus pertinente.
Après je te rejoint totalement sur le fait que la psychologie ne fasse pas tout et qu'énormément de choses se passent au niveau biologique sans que l'on puisse toutes les decrires.

PS : je ne voulai pas faire de HS en parlant de génétique comportementale et je m'en excuse mais c'est un sujet que je trouve passionnant!!

PS2: merci pour le compliment :)

Je ne peux pas dire que c'est une vision parce que je ne peux pas prétendre m'y connaître rien qu'en regardant un documentaire! :D

Ce sont juste des hypothèses que je me suis faite mais je suis dans l'impossibilité de les confirmer ou les infirmer car je ne sais rien du domaine et je n'ai pas les moyens de faire une recherche dans ce sens-là....
 
A

AncienMembre

Non connecté
Nous n'avons pas tous la même sensibilité à la douleur aussi, prenons le froids par exemple, certaine personne le supporte très bien, d'autres en revanche le supporte très mal, je penses que les règles c'est pareil, certaines personne le supporte aisément d'autres avec plus de difficulté et d'autres carrément pas.

Après j'exclus pas que des comédienne puisse en profiter comme prétexte mais ça doit rester très minoritaire.

Oui, c'est vrai, je suis très frileuse et tout faux-pas durant un mois est cher payé durant mon premier jour de règles! o_O

Les comédiennes restent très minoritaires, c'est vrai, parce que les "vraies douleurs", impossible que tu ne les remarque pas à moins d'être aveugle!
 
A

AncienMembre

Non connecté
J'ai lu le thread en question et je peux dire que tu es forte en insulte gratuite:claque:

Merci. :)

(j'ai la flemme de t'expliquer le background de l'histoire mais en général, on a du mal quand une fille réponds avec autant de violence, ça fait castrer certains donc je me contente d'un merci et... fin de sujet.)
 
Haut