moi j'ai appris à me détacher et à toujours courir le risque de m'attacher car le jeu en vaut la chandelle.

mais je te comprend.
M’attacher à une personne de plus me fait peur. Avec ce principe que j’ai, je me suis attaché à une de mes grandes sœurs, un ami, une de mes ex, et je pense que je suis très attaché à une amie que j’ai fait sa connaissance à ma période du lycée (1995).
Ma sœur vit aujourd’hui en Italie. Sa dernière semaine au Maroc avant qu’elle part en Italie la première fois m’était infernale. Je me suis habitué à sa présence près de moi. Nous n’étions pas frère et sœur, mais deux amis qui sortent, voyagent, et pratiquent pleines de choses ensemble.
Mon ami vit aujourd’hui au Canada. Je l’ai accompagné à l’aéroport. Jusqu’ici tout va bien. Mais une fois que je me suis trouver solo après avoir rentré chez moi, une grande tristesse m’a habité et je n’ai pas pu contrôler mes larmes.
Mon ex que j’aime plus que le reste des femmes, vit également au Canada. Après son départ, c’était vraiment le vide pour moi. Tout le monde a remarqué qu’après son départ, Marx a cessé de sourire, rire comme c’était le cas avant. Elle aussi, à cause de son absence, je me suis trouvé nombreuses nuits en train de pleurer.
Pleurer, souffrir, s’attrister suite au départ d’une personne qui m’est très chère, c’est la cause qui me pousse à rester terre à terre avec l’amour et vouloir contrôler mes sentiments… c’est ma façon à moi de me protéger des chagrins de toutes les formes d’amour.
Ajoute à ça, m’inquiéter sur le sort d’une personne qui m’est très chère, m’attrister quand rien ne va bien pour elle, me mettre en colère quand on touche à elle, la considérer comme ma petite-fille voire mon petit-fils que je dois veiller sur sa protection et son bonheur, me sentir responsable de son bonheur et sa réussite, etc., est un ensemble de « charges » que je fais mon mieux pour les fuir.