Pourquoi critiquer ou quitter une religion est taboo?

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pourquoi certain sujet son tabou ?

Les sujets tabous émergent généralement lorsque des normes sociales, culturelles ou religieuses établissent des frontières autour de ce qui est perçu comme acceptable à discuter, penser ou même expérimenter. Plusieurs facteurs expliquent pourquoi certains sujets deviennent tabous :

  1. Protection des valeurs collectives : Les tabous servent à protéger les normes et les valeurs essentielles d'une société ou d'une culture. Par exemple, des sujets comme la sexualité, la mort, ou la religion peuvent être tabous car leur discussion publique risque de déranger des croyances fondamentales ou de provoquer des conflits au sein de la communauté.
  2. Préservation du bien-être social et émotionnel : Certaines discussions peuvent être perçues comme trop douloureuses, perturbantes ou déstabilisantes pour le bien-être collectif ou individuel. Parler de la mort, des traumatismes ou des injustices sociales peut être vu comme risqué pour la stabilité psychologique de ceux qui participent à la conversation, c'est pourquoi ces sujets deviennent tabous pour éviter des émotions trop fortes ou de l'anxiété.
  3. Peur de l'inconnu ou de l'incompréhensible : Les sujets tabous sont souvent ceux qui touchent à des questions qui échappent à la compréhension collective ou qui défient les certitudes partagées. Par exemple, des discussions sur l'après-vie, les extraterrestres ou des théories sociales non conventionnelles peuvent être perçues comme menaçant un ordre ou une vérité établie.
  4. Contrôle social et pouvoir : Les tabous peuvent également être un moyen pour les autorités ou les institutions dominantes de maintenir le contrôle sur certains aspects de la société. En interdisant ou en stigmatisant certaines conversations, ces institutions régulent ce qui peut être dit ou pensé, renforçant ainsi leur pouvoir et leur légitimité.
  5. Préserver l'harmonie et éviter les conflits : Certaines discussions peuvent provoquer des tensions et des divisions. Aborder des sujets sensibles comme les inégalités raciales, les politiques controversées ou des croyances religieuses opposées peut créer des conflits, c'est pourquoi ils sont souvent évités par peur de perturber la paix sociale.
  6. Transgression des limites personnelles et sociales : Les tabous sont souvent des sujets qui dépassent des limites personnelles ou intimes, qui concernent des aspects privés de la vie. La protection de la sphère privée et du respect des frontières personnelles peut ainsi interdire de parler ouvertement de certains sujets, comme les traumatismes personnels, la sexualité ou les relations intimes.
Ainsi, les tabous, en plus de leur dimension sociale et culturelle, sont des mécanismes qui visent à maintenir l'ordre, l'harmonie et les valeurs collectives, mais ils peuvent aussi être des obstacles à l'évolution des idées, du progrès social ou à la compréhension plus large des réalités humaines.
 
pourquoi la critique ce certain sujet son sensible ?

La critique de certains sujets est sensible car elle touche à des aspects profonds de l’identité individuelle et collective, souvent associés à des croyances, des émotions fortes ou des enjeux de pouvoir. Voici quelques raisons qui expliquent cette sensibilité :

1. Identité personnelle et collective​

  • Certains sujets, comme la religion, la culture, la sexualité ou la politique, sont étroitement liés à l'identité des individus ou des groupes. Critiquer ces sujets revient, pour beaucoup, à critiquer une part fondamentale de ce qu'ils sont, ce qui peut être perçu comme une attaque personnelle.

2. Dimension émotionnelle et affective

  • Les sujets sensibles sont souvent chargés d'émotions. Par exemple, critiquer la religion peut heurter profondément les croyants, car leurs convictions ne sont pas uniquement rationnelles, mais aussi émotionnelles et spirituelles. Cette sensibilité émotionnelle amplifie les réactions face aux critiques.

3. Histoire et trauma collectif​

  • Certains sujets touchent à des blessures historiques ou à des expériences douloureuses partagées par un groupe. Par exemple, la critique du féminisme, des droits civiques ou des luttes pour l'égalité raciale peut raviver des souvenirs d'injustices ou de luttes, ce qui rend ces critiques particulièrement délicates.

4. Tabous sociaux​

  • Les sujets tabous ont été entourés de silence ou de stigmatisation pendant des générations. Critiquer ces sujets peut être perçu comme une transgression de normes sociales profondes, ce qui déclenche des réactions défensives ou hostiles.

5. Enjeux de pouvoir et d’autorité

  • Certains sujets, comme les systèmes politiques ou religieux, sont liés à des structures de pouvoir. Les critiquer, c'est parfois remettre en question l'autorité ou les privilèges d’un groupe dominant, ce qui peut engendrer des résistances ou des contre-attaques.

6. Manque de distance critique​

  • Les sujets sensibles impliquent souvent des croyances ou des convictions si ancrées qu'il devient difficile pour certains d'envisager une critique comme légitime ou constructive. Ils perçoivent la critique comme une menace directe, plutôt qu'une opportunité de dialogue ou d'amélioration.

7. Confusion entre critique et attaque​

  • Beaucoup perçoivent la critique comme une attaque personnelle, même si elle est formulée de manière respectueuse et argumentée. Cela est particulièrement vrai lorsque les sujets abordés concernent des valeurs fondamentales ou des principes sacrés.

Comment naviguer cette sensibilité ?​

Pour aborder la critique de ces sujets sans provoquer une réaction excessive, il est essentiel d'adopter une approche respectueuse et nuancée :

  • Clarifier les intentions : Expliquer que la critique n'est pas une attaque, mais une réflexion ou un questionnement.
  • Écouter activement : Reconnaître les émotions et les points de vue de l'autre.
  • Éviter la provocation gratuite : Se concentrer sur les idées, pas sur les individus ou leurs croyances.
  • Choisir le bon contexte : Certaines discussions sont plus productives dans des espaces privés ou réfléchis plutôt qu’en public.
En somme, la sensibilité aux critiques provient de la profondeur avec laquelle certains sujets s’entrelacent avec nos identités, nos émotions et nos structures sociales. Un dialogue constructif demande de comprendre cette complexité tout en encourageant l’échange d’idées.
 
condusion entre objet et sujet = l'identification identité integrité sensibilité succebilité honte complexe inferiorité ....

 
pourquoi certain prennent la critique personnelement

Certaines personnes prennent la critique personnellement parce qu'elles la perçoivent comme une attaque contre leur valeur ou leur identité, plutôt que comme une simple évaluation d'une idée ou d'une action. Voici les raisons principales, de manière concise :

  1. Identité mêlée à l'objet de la critique : Elles s'identifient fortement à leurs opinions, croyances ou réalisations. Critiquer ces aspects revient, à leurs yeux, à critiquer qui elles sont.
  2. Manque de confiance en soi : Une estime de soi fragile rend la critique menaçante, car elle semble confirmer des insécurités ou des doutes personnels.
  3. Tonalité ou forme de la critique : Si la critique semble hostile, condescendante ou malveillante, elle est perçue comme une attaque personnelle, même si ce n'était pas l'intention.
  4. Expériences passées : Les blessures émotionnelles ou les critiques injustes vécues auparavant rendent certaines personnes hypervigilantes ou sensibles.
  5. Incapacité à dissocier l'action de la personne : Elles confondent ce qu'elles font avec ce qu'elles sont, donc toute remise en question semble globale.

En résumé :​

Prendre une critique personnellement est souvent le résultat d'une identification trop forte, d'une vulnérabilité émotionnelle ou d'une mauvaise communication. Pour éviter cela, il faut apprendre à distinguer la critique constructive de l'attaque personnelle.

 
qu'est ce que l'identité

L'identité est la manière dont une personne ou un groupe se perçoit et se définit. Elle est complexe, multidimensionnelle et évolutive, influencée par des facteurs internes (comme les émotions ou les croyances) et externes (comme la culture ou l'environnement social).

Les principales dimensions de l'identité :​

  1. Identité personnelle:
    • Ce qui rend une personne unique, incluant ses traits de caractère, ses valeurs, ses aspirations et son histoire personnelle.
    • Elle repose sur le sentiment de continuité intérieure malgré les changements dans le temps.
  2. Identité sociale:
    • La manière dont une personne se définit en fonction de son appartenance à des groupes (famille, nation, religion, classe sociale, etc.).
    • Elle est influencée par les interactions avec les autres et par la reconnaissance ou le rejet des groupes extérieurs.
  3. Identité culturelle:
    • Les éléments partagés avec une communauté, comme la langue, les traditions, les croyances et les normes.
    • Elle peut être un socle de fierté ou, parfois, une source de tension lorsqu'elle entre en conflit avec d'autres cultures.
  4. Identité biologique:
    • Liée aux caractéristiques innées ou physiques, comme le sexe, l'apparence ou les aptitudes génétiques.
  5. Identité construite:
    • Résultat des choix et expériences de vie (profession, éducation, style de vie). Elle évolue avec le temps et les circonstances.

Composantes essentielles de l’identité :​

  • La reconnaissance : Le besoin d'être reconnu et accepté par les autres.
  • Le sentiment de continuité : Une perception de soi stable malgré les évolutions.
  • L’autonomie : La capacité à se définir par soi-même, indépendamment des attentes extérieures.

En résumé :​

L’identité est une mosaïque dynamique qui combine ce que nous sommes intrinsèquement, ce que nous partageons avec les autres, et ce que nous choisissons de devenir. Elle évolue constamment au fil des expériences et des interactions, tout en constituant un ancrage essentiel pour donner du sens à notre existence.


suivre lien jusqu'a identité soi meme comme un autre
 
integrité et integration (faire 1 tawhid)

que peut tu me dire sur l'integrité

L’intégrité est une qualité morale qui consiste à agir de manière honnête, cohérente et en accord avec ses valeurs, ses principes et ses convictions, même en l'absence de surveillance ou de pression extérieure. Elle reflète l’authenticité et la fidélité à soi-même et à ses engagements.

Les piliers de l’intégrité :​

  1. Honnêteté:
    • Dire la vérité et agir sans tromperie, même lorsque cela peut être inconfortable ou désavantageux.
    • Rejeter les comportements manipulateurs ou malhonnêtes.
  2. Cohérence:
    • Agir en alignement avec ses valeurs et principes, quelles que soient les circonstances ou les pressions externes.
    • Ne pas compromettre ses idéaux pour des gains personnels ou par peur.
  3. Responsabilité:
    • Reconnaître ses erreurs et en assumer les conséquences sans chercher à blâmer les autres.
    • Être fiable et respecter ses engagements.
  4. Authenticité:
    • Être soi-même sans chercher à jouer un rôle ou à adopter des postures contraires à ses convictions.
    • Vivre en accord avec sa propre vérité, sans hypocrisie.

Pourquoi l’intégrité est importante ?​

  • Pour la confiance : Les personnes intègres inspirent confiance, car elles sont perçues comme justes, fiables et sincères.
  • Pour la crédibilité : Dans les relations personnelles ou professionnelles, l’intégrité renforce la réputation et le respect des autres.
  • Pour la paix intérieure : Vivre en accord avec ses valeurs procure un sentiment d’harmonie intérieure et réduit les conflits internes.
  • Pour la société : L’intégrité est essentielle au bon fonctionnement des communautés, car elle favorise l’équité, la justice et la transparence.

Les défis de l’intégrité :​

  • Pressions extérieures : Il peut être difficile de rester intègre face à des tentations, des menaces ou des attentes sociales contraires.
  • Conflits internes : Parfois, des valeurs ou des intérêts contradictoires peuvent créer des dilemmes moraux.
  • Rejets ou sacrifices : L’intégrité implique parfois de perdre des opportunités ou de s’exposer à des critiques en refusant de compromettre ses principes.

En résumé :​

L’intégrité est une boussole morale qui guide nos actions et nos décisions. Elle exige courage, constance et discernement, mais elle est la clé d’une vie respectée et respectueuse, en harmonie avec soi-même et les autres.
 
et l'integrité pas au sens moral mais psychologique

L'intégrité, dans un sens psychologique, se réfère à la cohérence et à l'unité intérieure d'une personne. Cela implique une intégration harmonieuse des différentes parties de soi (émotions, pensées, valeurs, expériences) pour former une identité stable et authentique. C'est un état où l'individu est aligné avec lui-même, sans contradictions internes paralysantes.

Les composantes de l’intégrité psychologique :​

  1. Cohérence intérieure :
    • Une personne psychologiquement intègre a une congruence entre ses pensées, ses émotions et ses comportements. Elle n’agit pas en contradiction avec ce qu’elle ressent ou croit profondément.
  2. Acceptation de soi :
    • L'intégrité psychologique repose sur la capacité à reconnaître et accepter toutes les facettes de son être, y compris les vulnérabilités et les contradictions. Cela implique une absence de rejet de soi.
  3. Résolution des conflits internes :
    • Les dilemmes ou tensions internes sont abordés et résolus de manière constructive, plutôt que d'être ignorés ou refoulés. Cette capacité favorise une stabilité émotionnelle et mentale.
  4. Authenticité :
    • Être fidèle à soi-même sans se conformer excessivement aux attentes extérieures. Cela demande un équilibre entre l'individu et son environnement social.
  5. Résilience :
    • Une personne psychologiquement intègre peut faire face aux défis, aux échecs et aux critiques sans compromettre son identité ou sa stabilité intérieure.
  6. Capacité d'intégration :
    • C'est la faculté de réunir les expériences diverses et parfois contradictoires en un tout cohérent. Plutôt que de vivre dans la fragmentation, l’individu comprend comment chaque élément de son histoire contribue à son identité globale.

Pourquoi l’intégrité psychologique est importante ?​

  • Stabilité émotionnelle : Elle procure un sentiment de calme et de sécurité intérieure.
  • Clarté dans les décisions : Les personnes psychologiquement intègres sont moins influencées par les conflits internes ou les pressions extérieures.
  • Relations authentiques : En étant alignées avec elles-mêmes, ces personnes peuvent établir des relations sincères et profondes avec autrui.
  • Croissance personnelle : L’intégrité psychologique permet de tirer des leçons des expériences et de progresser en intégrant de nouvelles perspectives.

Les obstacles à l’intégrité psychologique :​

  • Traumatismes ou conflits non résolus : Ils peuvent fragmenter l’identité, créant des contradictions internes.
  • Pressions sociales ou culturelles : Ces influences peuvent pousser à des compromis qui entravent l’alignement intérieur.
  • Manque de conscience de soi : Sans introspection, il est difficile d’intégrer pleinement ses pensées, émotions et expériences.

En résumé :​

L'intégrité psychologique est l'art d'être entier, aligné et authentique dans son être intérieur. Elle ne demande pas la perfection, mais une relation consciente et harmonieuse avec soi-même. C’est un pilier de l’équilibre mental et du bien-être.
 
que peut tu me dire sur l'integration immersion
individualisme collectivisme
effet de groupe perte de l'individu responsabilité soumission


L’intégration, au sens général, désigne le processus par lequel différents éléments se réunissent pour former un tout cohérent. Ce concept peut être appliqué à divers domaines, qu’ils soient personnels, sociaux, culturels ou psychologiques. Voici une exploration des principaux aspects de l’intégration :


1. L’intégration psychologique​

  • Définition : Processus par lequel une personne unit ses expériences, émotions, pensées et souvenirs pour former une identité harmonieuse.
  • Objectif : Créer un équilibre intérieur où les différentes parties de soi (les forces, faiblesses, valeurs, contradictions) coexistent sans conflit majeur.
  • Importance : Favorise le bien-être mental, l’adaptabilité et la résilience. Une intégration réussie permet de tirer des leçons des expériences et d'évoluer positivement.
  • Exemple : Accepter et intégrer une expérience douloureuse pour en faire une source d’apprentissage, plutôt qu’un blocage émotionnel.

2. L’intégration sociale​

  • Définition : Processus par lequel un individu ou un groupe trouve sa place dans une société ou une communauté tout en respectant ses propres caractéristiques.
  • Objectif : Favoriser la coexistence harmonieuse entre des groupes différents tout en respectant la diversité.
  • Obstacles : Préjugés, discrimination, manque de ressources ou de compréhension mutuelle.
  • Exemple : L’intégration des immigrants dans un nouveau pays en combinant respect de leur culture d’origine et adaptation à la culture d’accueil.

3. L’intégration culturelle​

  • Définition : Fusion de différentes cultures ou traditions dans un environnement commun, où chacune contribue à un enrichissement collectif sans perdre son identité propre.
  • Objectif : Construire une société où la diversité est valorisée plutôt que marginalisée.
  • Défis : La peur de l’assimilation (perte d’identité culturelle) ou de l’exclusion.
  • Exemple : La cuisine fusion, où des éléments de différentes cultures culinaires se mélangent pour créer quelque chose de nouveau.

4. L’intégration dans l’apprentissage​

  • Définition : Associer de nouvelles connaissances ou compétences avec des savoirs existants pour enrichir la compréhension globale.
  • Objectif : Rendre l’apprentissage plus significatif et durable en connectant des idées disparates.
  • Exemple : Intégrer la théorie apprise en classe à des expériences pratiques pour développer une compétence complète.

5. L’intégration systémique


  • Définition : En gestion ou en ingénierie, il s'agit de relier différents systèmes ou composants pour créer un ensemble fonctionnel.
  • Objectif : Assurer une collaboration efficace entre les parties pour atteindre un objectif commun.
  • Exemple : Intégrer divers logiciels dans une entreprise pour faciliter le partage des données et l’automatisation des tâches.

En résumé :​

L’intégration est un processus d’unification qui s’applique autant aux individus qu’aux systèmes sociaux ou techniques. Elle vise toujours la cohérence, l’harmonie et l’adaptabilité, tout en respectant les spécificités des éléments intégrés. Son succès dépend de l’ouverture, de la communication et de la volonté d’équilibre entre unicité et unité.

 
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pourquoi ne pas etre honnete en assumant qui nous sommes reelement ?

L’honnêteté radicale, en assumant pleinement qui nous sommes, est une démarche complexe et souvent source de tension intérieure. Plusieurs raisons expliquent pourquoi beaucoup de personnes hésitent à se montrer véritablement telles qu’elles sont :

1. Peur du rejet ou de l'incompréhension​

Être totalement honnête expose à la possibilité d'être rejeté ou mal compris. Nous avons tous une certaine vulnérabilité face au regard des autres, et le besoin d’appartenance et de validation sociale peut nous amener à masquer certaines facettes de nous-mêmes pour éviter d’être jugés ou exclus.

2. Crainte de la honte

Certains aspects de notre personnalité ou de notre passé peuvent être associés à des expériences douloureuses. L’authenticité suppose de confronter ces parties de soi, ce qui peut faire émerger des sentiments de honte, de culpabilité ou d’infériorité. L’auto-acceptation, bien que essentielle à la croissance personnelle, n’est pas toujours immédiate.

3. Peu de repères sur l’identité​

L'authenticité exige une connaissance claire de soi, or beaucoup de gens ne savent pas vraiment qui ils sont au plus profond d’eux-mêmes. Les influences extérieures, les attentes sociales ou familiales peuvent rendre cette exploration difficile. La peur de l'incertitude identitaire empêche parfois de se "révéler" totalement.

4. Stratégies de protection psychologique​

Le fait de cacher certains aspects de soi peut être un mécanisme de défense, un moyen de protéger son image publique ou privée. On se conforme souvent à des normes sociales ou des rôles pour préserver une certaine stabilité émotionnelle ou sociale. L'honnêteté brutale serait alors perçue comme un risque inutile.

5. La recherche de contrôle​

En ne montrant pas toute la vérité de soi, on garde une forme de contrôle sur l'image que l'on projette. La gestion de cette image permet de manipuler la perception des autres, de façon à maintenir une certaine position dans des contextes sociaux, professionnels ou familiaux.

6. L'effet de l’influence sociale et des normes

Les attentes sociétales, culturelles et familiales façonnent largement la manière dont nous nous montrons aux autres. Dans de nombreuses cultures, des idéaux de perfection ou de réussite sont mis en avant, et l’honnêteté sur nos failles ou nos fragilités peut être perçue comme une faiblesse. Se conformer à ces attentes permet de s'intégrer et de se sentir accepté.

7. Peurs existentielles​

L’honnêteté radicale peut aussi éveiller des questions plus profondes sur le sens de notre existence, nos choix de vie ou notre impact sur les autres. Assumer pleinement qui nous sommes, c'est aussi accepter les conséquences de nos actes et de notre vision du monde, ce qui peut être angoissant pour certains.

En résumé :​

L'honnêteté radicale est un chemin complexe et souvent semé d’embûches. Elle met en lumière des peurs profondes liées à la vulnérabilité, la solitude, le rejet et la gestion de son identité dans un monde qui valorise parfois l'image plus que l'authenticité. Pourtant, c’est en s’ouvrant progressivement à cette vérité intérieure que l’on peut développer une véritable confiance en soi et une meilleure compréhension de notre place dans le monde.

 
pourquoi une tel gene face a la nudité et au sexe ?

La gêne face à la nudité et au sexe est profondément enracinée dans des facteurs culturels, psychologiques et biologiques, qui influencent notre rapport à ces aspects intimes de l’existence humaine. Voici quelques raisons expliquant cette gêne :

1. Tabous culturels et sociaux​

Les sociétés humaines, particulièrement dans de nombreuses cultures occidentales, ont longtemps imposé des tabous concernant la nudité et la sexualité. Ces sujets étaient souvent associés à la honte, à la transgression des normes morales ou religieuses, et à la nécessité de maintenir un contrôle sur les comportements individuels pour préserver l'ordre social. La répression de ces sujets dans l'éducation, les médias et la société crée un climat de gêne et de culpabilité lorsqu'il s'agit d'aborder la nudité ou le sexe.

2. Normes de modestie et de pudeur​

Les normes de pudeur et de modestie, qui varient selon les époques et les sociétés, régissent la manière dont le corps est perçu et exposé. Ces normes sont souvent associées à des idéaux de décence et de respectabilité. Le corps nu, ou l'expression sexuelle, peuvent être vus comme des actes "privés", à protéger du regard des autres, ce qui renforce la gêne et l'inconfort.

3. Influence de la religion

Dans de nombreuses traditions religieuses, la nudité et la sexualité sont souvent considérées comme des domaines intimes qui doivent être réprimés ou régulés, sauf dans des contextes spécifiques (par exemple, dans le cadre du mariage). Cette vision influe profondément sur la manière dont les individus perçoivent ces aspects de leur corps et de leur identité, contribuant à une culpabilité ou une gêne lorsqu’ils se confrontent à la nudité ou au sexe.

4. Héritage éducatif​

L'éducation des enfants, notamment dans les sociétés plus conservatrices, peut véhiculer des messages négatifs ou confus sur le corps et la sexualité. Par exemple, l'idée que le corps est "sale" ou "indécent" peut être transmise dès le plus jeune âge. Cette stigmatisation peut créer des sentiments de honte envers la nudité, et des conceptions erronées ou anxieuses à propos du sexe.

5. Culpabilité et peur du jugement

L’un des moteurs psychologiques de la gêne face à la nudité et au sexe est la peur du jugement par autrui. En raison de l’objectification du corps, la peur d'être perçu comme "trop" ou "pas assez" séduisant, ou de ne pas correspondre aux attentes sociétales ou esthétiques, peut renforcer la gêne. La sexualité, en particulier, est parfois associée à des idées de performance, de conformité à des attentes idéalisées, créant ainsi une anxiété liée à l'auto-perception.

6. Vulnérabilité et intimité​

La nudité et le sexe exposent des aspects de notre vulnérabilité physique et émotionnelle. Être nu ou engagé dans un acte sexuel, c’est se dévoiler non seulement sur le plan physique, mais aussi psychologique. Cette exposition peut être perçue comme une perte de contrôle ou une mise en péril de notre identité, ce qui provoque de la gêne, notamment lorsque nous ne nous sentons pas en sécurité dans un contexte intime.

7. Ambiguïté et ambiguïté des désirs​

Les désirs sexuels sont souvent perçus comme flous, contradictoires ou difficilement exprimables, ce qui peut créer de l'inconfort. Le sexe, avec ses multiples dimensions émotionnelles, peut révéler des contradictions ou des vulnérabilités internes. La gêne survient souvent lorsqu'il est difficile de concilier ces désirs avec les attentes sociales ou personnelles.

8. Psyché et corps séparés

Historiquement, le corps et la sexualité ont été souvent dissociés de l'âme ou de l'esprit, dans de nombreuses cultures philosophiques et religieuses. Cette séparation a parfois conduit à voir le corps, y compris ses fonctions sexuelles, comme une entité moins "noble" ou moins "pure", et donc sujette à la gêne ou à la honte.

En résumé,​

La gêne face à la nudité et au sexe est le résultat d'une interaction complexe entre des forces culturelles, sociales, psychologiques et personnelles. Alors que ces sujets sont une partie naturelle de l'expérience humaine, l'éducation, les tabous et les attentes sociales façonnent profondément notre relation à la sexualité et au corps. La clé pour surmonter cette gêne réside souvent dans une réévaluation de ces croyances et une réappropriation de notre corps et de notre sexualité de manière plus libre et authentique.

 
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Dernière édition:
Pourquoi l'instigateur de ce sujet à privilégié le terme " taboo" au lieu de " tabou".
Il est plus juste d'utiliser " tabu"
Le mot "tabou" provient du polynésien tabu, signifiant initialement quelque chose de sacré. Il a été adopté par les ethnographes pour décrire des interdits universels, dépassant son contexte polynésien original
 
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