Tu parle à des moments où cela devenait intenable. Cest comme cela que lon tronque lhistoire[/QUOTE )
Pas du tout, l'esclavage a été condamné très vite par le Vatican !!!
Déjà le Pape à été très critiqué, pendant et après la dernière guère mondiale
N'importe quoi !!! Tu restes influnecé par la fameuse pièce d'Hochhuth, "le Vicaire" dont est sorti le film " Amen " de M. Costa-Gavras.
Je cite :
"Voici un extrait de l'article « Le «Vicaire» d'Hochhuth lance l'«affaire» Pie XII » tiré de Histoire du Christianisme Magazine :
« Le thème de la pièce : un jeune jésuite, Riccardo Fontana, apprend par Gerstein un officier SS, les conditions d'extermination des Juifs en Pologne. Le jésuite informe alors Pie XII et le supplie d'intervenir publiquement mais ce dernier ne le fait pas. Désespéré Fontana se mêle à un convoi de juifs romains, arrêtés sous les fenêtres du pape, et en partance pour Auschwitz. Erwin Piscator, le metteur en scène qui a accepté de monter la pièce, a été célèbre, au temps de la République de Weimar, vers 1925-1930, comme inventeur avec Brecht du «théâtre d'agitation» politique. Dès sa sortie, elle provoque dans le monde entier des jugements extrêmes, admiratifs autant qu'hostiles, résumés dans ce jugement du New-York Times : «L'oeuvre ayant le plus fait sensation sur les scènes européennes depuis la Seconde Guerre mondiale». Cinquante ans plus tard, on confond généralement le dramaturge avec un historien, et sous le nom de «scandale du Vicaire», la pièce avec un de ses thèmes, le drame de Pie XII pendant la guerre. Si la pièce ne reste pas longtemps à l'affiche, le débat perdure toujours autour de son thème associé. « [...] A Bonn, le chancelier Adenauder ne parvient pas à l'interdire. En Israël, la représentation est annulée. [...] Nulle oeuvre, dans l'après-guerre, n'a obligé les autorités à recourir autant à la censure pour éviter d'éventuelles atteintes à l'ordre public, en réprimant préventivement un délit de contestation confessionnelle, de blessure à la sensibilité religieuse d'une partie des citoyens, voire, plus classiquement une injure à chef d'Etat étranger .
Dès sa création, la pièce a pris la proportion d'un enjeu de combat, entre laïcité et catholicisme. [...] Le spectacle du Vicaire n'a jamais été remonté, jusqu'à cette année, ou le réalisateur M. Costa-Gavras en donnera une version filmée, toujours en spectacle de fiction politique» [...] Hochhuth a fait fonctionner un psychodrame, un jeu de rôles qui ne constituent en rien le récit d'une histoire attestée [...] Un malentendu général a fait qu'on a pris la pièce pour une histoire vraie. L'auteur a fini, lui-même, par apposer sur sa pièce le sceau de la vérité d'une histoire pourtant mystifiée. »
Voici donc l'origine du film : un scénario qui 50 ans auparavant a été très remis en cause, par de nombreux catholiques mais aussi par bien d'autres, que l'on pourrait difficilement soupçonner de partialité en faveur de Pie XII, dans toute l'Europe, en Amérique et en Israël.
Une question qui peut être posée : pourquoi, dans ce cas, l'indifférence actuelle ? Il semble en tous cas que ce n'est pas l'avancement des recherches historiques sur le sujet qui explique le peu de réactions face au film, qui semble-t-il n'a fait l'objet d'aucun débat d'historiens.
(à suivre)...