Ton exemple sur le Caire est faux et tu en profite pour generaliser le fait de quelque racaille que tu as vu a la télé,dire que les femmes en france ne ce font pas harceler est un gros mensonges,dire que les Occidentaux ne sont pas des pervers en est un autre.Nous allons nous contrairement a vous sortir des chiffres réelles,les violences conjugales en chiffres.
Deux millions de femmes battues chaque année en France d'après les associations de femmes, quelque 20 000 plaintes enregistrées auprès de la police, de la gendarmerie, des tribunaux ou des associations
Une première grande enquête nationale, demandée par le secrétariat d'Etat aux droits de la femme, vient enfin lever le voile sur ce sujet dérangeant, tabou et résolument inadmissible.
La violence partout, mais d'abord à la maison
Dans sa vie de couple, une femme sur dix est victime de violences conjugales d'origines variées. Dans le lot, on retrouve les insultes (4,3 %), le chantage affectif (1,8 %), les pressions psychologiques (37 %), les violences physiques (2,5 %) et les agressions sexuelles (0,9 %). Si l'on extrapole les viols déclarés par les femmes interrogées aux quelque 16 millions de femmes métropolitaines de 20 à 59 ans, on en arrive à un chiffre alarmant : 48 000 femmes auraient été victimes de viol en 1999, pour le tiers d'entre elles dans une relation de couple, pensent les chercheurs chargés de l'enquête.
Par ailleurs, les femmes ayant quitté leur partenaire au moment de l'enquête ont déclaré trois à quatre fois plus de violence que les autres.
Mais la violence s'exprime partout et aussi dans l'espace public : les agressions verbales (pas forcément perpétrées par des hommes) arrivent en tête et sont subies par 13,2 % des femmes. Dans le cadre professionnel, dans l'ordre apparaissent les pressions psychologiques (16,7 % des femmes), les agressions verbales (8,5 %), les avances et agressions sexuelles (1,9 %) et les agressions physiques (0,6 %).
Sans Elément commun à toutes ces violences subies : le silence lié à la honte et à la peur (de perdre un mari, d'être séparée de ses enfants, d'être licenciée, de n'être pas crue ou ridiculisée), sans-serif]Toutes les couches de la société concernées, sans-serif]Aucune classe sociale n'est épargnée : 10 % des cadres supérieures, 10,2 % des femmes au foyer, 9 % des employées et 8,7 % des ouvrières subissent des violences conjugales. Mais c'est chez les plus fragiles socialement que l'on observe les plus forts taux : 13,7 % chez les chômeuses, et 12,4 % chez les étudiantes et les femmes les plus jeunes sont deux fois plus touchées que leurs aînées.