Des fois, on devient victime de l'image qu'on véhicule.
Je crois qu'il faut commencer par réviser sérieusement ces images afin d'éviter des polémiques inutiles.
Dans mon lieu de travail, il y a une fille qui a embarrassé plus d'un en refusant de leur serrer la main... je vis au Maroc donc ça reste un peu "compréhensible" mais si j'étais chef d'entreprise et que j'ai su dès le début que cette fille refuse un contact physique aussi simple qu'une salutation, je crois,non, je suis sûre que je ne l'embaucherai pas.
Mon père m'avait appris une chose choquante de la "guerre": en période de conflit, quand des éléments "perturbateurs" ont un point commun, la "sagesse" commune sera d'éliminer toute personne qui présente ce type de comportement, appartenance idéologique, même religieuse et ethnique. Ceci peut paraitre cruel mais il m'a dit que lorsqu'il est question de vie ou de mort, victoire ou défaite désastreuse pour le pays, il n'est plus question de s'arrêter et faire le tri, "on n'a pas le temps sinon ce sera toi qui va mourir".
D'où l'hostilité quasi-naturelle des gens envers les militaires en période de paix car ils ont gardé par expérience ou juste par "éducation" (de leurs aïeux) la façon avec laquelle les choses sont "traitées".
C'est la même chose que je vois dans le monde actuel, surtout en entreprise: on anticipe toute source de conflit qui causera des pertes en temps et en argent en écartant un groupe précis... on fait la même chose en privilégiant certaines écoles, unif', "profils",etc.
On peut débattre pour une éternité sur la justesse de ces méthodes mais l'instinct de survie que Dieu (ou nature) nous a donné nous urge souvent à agir ainsi "en groupe", faisant de ces craintes un phénomène de société plein d'hostilité et discriminatoire.