Ecoutez, on trouve même des femmes battues qui retourne chez leur bourreau. Il y a un phénomène que l'on appelle l'emprise et les prédateurs s'en servent beaucoup. Ils maintiennent leur victime dans la culpabilité en leur faisant croire que c'est de leur faute et qu'elles y mettent de la mauvaise volonté. Avec des raisonnements comme le votre, les violeurs et autres abuseurs sont tranquilles.
Tiens un psy du bistrot.
J'ai juste dit qu'y avait anguille sous roche, pas que tout était inventé.
Tout est question de contexte. A mon humble niveau, tout ce que je peux faire, c'est spéculer. Il me semble que les ''abuseurs chroniques'', pour qu'ils puissent installer leur emprise sur leurs proies, doivent entretenir une relation de proximité avec elle, dans la durée, dans l'espace etc.
Or ici le schéma c'est: j'idéalise un homme que je n'ai jamais rencontré jusqu'a un instant t où il se métamorphose. En presque une fraction de seconde, il bascule du rang d'éminent personnage à celui de bête sauvage. Y a plus de magie. Et sans magie, comment ressentir son empire et chercher à suivre une relation qui ne repose plus sur rien?
Les pervers narcissiques ne montrent pas tout de suite leur vrai visage. Ils préparent le terrain avant de pourrir leur victime qui ne peut plus sortir de leurs griffe sans difficulté.
Je savais pas qu'elle l'avait revu ensuite...c'est capital