C’est presque çaLa théorie du genre se soucis peu de l'homosexualité ou de l'hétérosexualité sont but ultime est le suivant :
Faire comprendre que le genre sexuelle n'est pas définis par la biologie mais par le bon vouloir de l'individu.
Le sexe, est une chose biologique, personne ne conteste, même si c’est déjà un sujet compliqué, parce qu’il existe des génotypes féminins qui ont un phénotype masculin ou le contraire (ça veut dire qu’il y a des gens qui sont génétiquement des femmes mais physiquement des hommes ou le contraire).
Ensuite, sur la base du sexe, la société a construit des choses (parfois à tord, parfois à raison), pour s’organiser, de la même manière que la société a créé des catégories sociales selon les aspects ethniques.
Évidemment, personne ne nie la réalité des différences ethniques, ce qui est contesté, c’est d’associer des statut sociaux différents selon les ethnies, pour des raisons arbitraires. C’est idem avec sexe vs genre.
Et cette mise en question n’est pas faite juste pour s’amuser, elle est faite parce qu’elle correspond à une réalité que la société veut effacer, préférant la politique du moindre effort. Par exemple il est plus facile de croire qu’il n’y a pas de fumée sans feu, alors que c’est plus compliqué, car il existe des fumées sans feu et ils existe même des feux sans fumées. Avoir une logique « signe simple = conclusion », c’est tentant (par la politique du moindre effort), mais rarement juste.
On sait par exemple que s’il va a une bonne école, un noir n’est pas plus bête qu’un blanc, en moyenne. La société aura cependant tendance à ne pas donner les mêmes statut à un noir ou à un blanc. Cette distinction là n’est pas fondée.
À l’inverse, on sait que les peaux noires synthétisent moins bien la vitamine D que les peaux blanches, et qu’il peut y avoir au moins en théorie, plus de tendance à la dépression ou à la fragilité des os dans les pays du nord chez quelqu’un qui a la peau noire que chez quelqu’un qui a la peau blanche. On peut alors vouloir créer deux groupes au yeux de la médecine, les gens prédisposé à la carence en vitamine D et les autres. Cette distinction là a un fondement (c’est un exemple un peu fictif, je ne suis pas médecin, je ne sais pas si la différence est assez importante pour ça, mais cette différence existe).
Il y a des distinctions justifiées, d’autres qui ne sont pas justifiées. Et « je veux que » ou « on m’a toujours dit que », ce ne sont pas des justifications recevables.
De la même manière, l’étude des genres (au moins telle qu’elle est étudiée au États‑Unis) n’a pas pour objet de mécaniquement nier les différences (sinon ce serait un dogme), elle s’intéresse seulement à chercher les causes des différences et à les distinguer entre celles qui sont justifiées et celles qui ne le sont pas (et comme dit plus haut « je veux que », c’est pas une justification valable dans les sciences). Certaines différences sont biologiques, génétiques, phénotypiques, et on peut rien y faire ou presque. D’autres différences sont créées par la société.
Il y a un clash quand les études sur les genres disent que telle ou telle différence n’est pas innée et qu’elle est forcée et contrainte par la société en usant d’incitations ou de divers mécanismes de pression sociale. Là, ça fait râler du monde, ça va contre les traditions, les habitudes, et produit des réactions de rejet.
La question de l’homosexualité, est un sujet parmi de nombreux autres, qui intéresse l’étude des genres. Ce n’est effectivement pas son unique sujet d’intérêt.Que l'état cache derrière légalité d'un sexe l'enseignement d'une théorie qui n'as rien à voir avec l'égalité des sexe est une réalité, mais je vois certains arriver de loin pour justifier l'homophobie en amalgamant "théorie du genre" avec "homosexualité".
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