Le makhzen lobotomise des gamins MRE afin de repandre le systeme makhznique en France terre republicaine et de liberte.
"Bordeaux : pourquoi Marouane, 18 ans, a "pété les plombs"
Christophe Cavagnac, le professeur de lettres et d'histoire du lycée professionnel bordelais Tregey, version poids léger, yeux noirs et visage anguleux, n'a conservé aucune marque ni contusion de son agression de mardi dans l'établissement installé dans un ***-de-sac du quartier populaire de la Benauge. Un endroit plutôt tranquille où les HLM construits dans les années 50 côtoient les échoppes, ces petites maisons typiquement bordelaises aux résidents plus bourgeois.
Ce professeur de 36 ans n'est pas K.-O. physiquement - il n'a pas demandé d'interruption de travail temporaire - , mais il est "amer" psychologiquement. Il a du mal à comprendre comment cet élève qu'il suit depuis deux ans a pu agir ainsi. Par solidarité, ses collègues ont refusé de faire cours jeudi tout l'après-midi. "Les enseignants ne veulent pas non plus que cet incident grave donne une mauvaise image de l'établissement", souligne Jean-Louis Nembrini, le recteur de l'académie de Bordeaux, qui est passé les voir mercredi matin. Il a d'ailleurs mis à disposition une équipe mobile de sécurité de deux personnes. Leur rôle ? Prévenir la violence, accompagner les jeunes et sécuriser en renfort de l'équipe éducative. "Ils resteront tout le temps nécessaire", précise le recteur.
"Il a voulu m'impressionner"
Rappel des faits : mardi matin, à l'occasion d'un cours sur le fait religieux en France depuis 1880, Marouane, un jeune de 18 ans qui a grandi dans le quartier, s'oppose à son professeur au détour d'une discussion sur la France et le Maroc, dont les parents du jeune homme sont originaires. Interrogé par Le Point.fr, Christophe Cavagnac, sept ans d'enseignement à Tregey, se rappelle : "J'ai cru comprendre qu'il m'a posé une question du genre : Pourquoi moi, Marocain d'origine, de confession musulmane, je me sens en décalage avec les valeurs de l'école républicaine ?" Je lui ai répondu que le système politique des deux pays était différent : entre la France républicaine et démocratique et le Maroc, une monarchie au fonctionnement dictatorial. Ce n'est pas un discours de ma part mais des faits géopolitiques et étayés", explique l'enseignant, à la "bonne réputation" selon les élèves, toujours prêt à discuter, mais aussi à trancher et sanctionner quand c'est nécessaire.
Le jeune Marouane n'est pas d'accord. Il s'emporte, sans trouver d'arguments, tient des propos incohérents. Ses camarades veulent le raisonner. Sans succès. Son professeur le prévient qu'il va convoquer ses parents. C'est à ce moment-là que le jeune majeur, 1,80 m, "pète un câble", comme le résume un lycéen, crête sur la tête. Le garçon est adepte de la musculation, mais n'est connu dans l'établissement que pour des problèmes de discipline. Cette fois, les chaises volent. Le professeur le renvoie devant le conseiller principal d'éducation (CPE). La situation est toujours aussi tendue devant le CPE, qui confirme la convocation des parents et son exclusion temporaire.