tinky
Moche ou Bekheir hamdullah
A Dreux, mise à tabac islamophobe des forces de police
Le 17 février dernier à Dreux, Hassan se rendait à la sous-préfecture avec son ami Sofiane pour régler une formalité administrative. Il finira la journée à l’hôpital avec son œil droit en sang. Entre - temps, il a été littéralement mis à tabac par la police. Pour quelle raison ? Parce qu’il a été « confondu » avec les auteurs du braquage d’une banque (Chartres), ni plus, ni moins.
Sortis de la sous-préfecture à 9h10, les deux amis ont remarqué une voiture de police nationale qui les suivait. Soudainement, ils ont entendu la sirène et se sont retrouvés face à un barrage d’une dizaine de policiers braqués sur eux. Hassan s’est arrêté et a coupé le contact, sans être en mesure d’imaginer l’ampleur de la gravité de ce qui allait suivre. Un premier policier s’est approché, et sans aucune explication, s’est mis à casser le pare-brise avec sa matraque télescopique, puis a cassé la fenêtre côté conducteur.
Sans sommation et sans raison, il décharge une violence inouïe sur Hassan, en le frappant en plein visage avec son arme. Extirpé hors de la voiture par deux policiers, Hassan est jeté au sol. Un troisième policier s'est mis à califourchon sur lui tout en déversant des insultes islamophobes « sales musulmans », « on en a marre de vous », ou encore « tu nous as fait une doublette, où sont les armes ?! » De son côté Sofiane s’est retrouvé avec deux armes braqués sur lui avant d’être menotté et conduit au poste de police.
Il a été finalement relâché en fin d’après-midi après avoir été gardé près d’une journée sans aucune charge à l’appui. Hassan, lui, est conduit directement à l’hôpital avec le visage en sang. Sa voiture est saisie. Arrivé à l’hôpital de Dreux, il est directement transféré sur Paris pour se faire opérer en urgence. En subissant les coups de crosse de ces policiers, des morceaux de verres se sont enfoncés dans son œil droit.
Le 17 février dernier à Dreux, Hassan se rendait à la sous-préfecture avec son ami Sofiane pour régler une formalité administrative. Il finira la journée à l’hôpital avec son œil droit en sang. Entre - temps, il a été littéralement mis à tabac par la police. Pour quelle raison ? Parce qu’il a été « confondu » avec les auteurs du braquage d’une banque (Chartres), ni plus, ni moins.
Sortis de la sous-préfecture à 9h10, les deux amis ont remarqué une voiture de police nationale qui les suivait. Soudainement, ils ont entendu la sirène et se sont retrouvés face à un barrage d’une dizaine de policiers braqués sur eux. Hassan s’est arrêté et a coupé le contact, sans être en mesure d’imaginer l’ampleur de la gravité de ce qui allait suivre. Un premier policier s’est approché, et sans aucune explication, s’est mis à casser le pare-brise avec sa matraque télescopique, puis a cassé la fenêtre côté conducteur.
Sans sommation et sans raison, il décharge une violence inouïe sur Hassan, en le frappant en plein visage avec son arme. Extirpé hors de la voiture par deux policiers, Hassan est jeté au sol. Un troisième policier s'est mis à califourchon sur lui tout en déversant des insultes islamophobes « sales musulmans », « on en a marre de vous », ou encore « tu nous as fait une doublette, où sont les armes ?! » De son côté Sofiane s’est retrouvé avec deux armes braqués sur lui avant d’être menotté et conduit au poste de police.
Il a été finalement relâché en fin d’après-midi après avoir été gardé près d’une journée sans aucune charge à l’appui. Hassan, lui, est conduit directement à l’hôpital avec le visage en sang. Sa voiture est saisie. Arrivé à l’hôpital de Dreux, il est directement transféré sur Paris pour se faire opérer en urgence. En subissant les coups de crosse de ces policiers, des morceaux de verres se sont enfoncés dans son œil droit.