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Le prévenu assure, pour sa part, que c'est le chef cuisinier qui l'a "insulté" quand il est venu se plaindre vivement des faits, après le retour de son fils à la maison. "Il m'a dit "******, si vous n'êtes pas content, on n'accepte plus votre fils dans l'établissement"", raconte-t-il. "Mais c'est vrai que ça m'a mis hors de moi, je n'aurais jamais dû m'emporter comme ça... Je me suis d'ailleurs excusé auprès de la directrice." "Vous avez le droit d'être musulman, mais on ne terrorise pas les gens en raison de ses convictions", l'a rembarré sèchement le président du tribunal correctionnel de Nantes.
"Aujourd'hui, monsieur est calme, mais ce n'était pas du tout le cas le jour des faits", rappelle pour sa part Me Amélie Gizard, l'avocate des deux victimes, qui réclamait 1.500 € pour chacun d'entre eux et 400 € pour leurs frais de justice.
"Ce comportement inadmissible a mis en émoi toute la communauté scolaire... Mais, dans l'histoire, c'est lui l'incompétent : il est incapable de se remettre en cause", appuie le procureur de la République, qui avait réclamé trois mois de prison avec sursis, 300 € d'amende mais surtout une mise à l'épreuve de deux ans pour le prévenu. Il avait aussi demandé une suspension de son permis de conduire pendant six mois : à l'époque, ce père de quatre enfants conduisait son 4x4 Audi sans permis... Mais le tribunal ne l'a pas suivi sur ce dernier point.
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