Avec le Roi Mohammed VI, la monarchie a "su prendre le tournant de la modernité" tandis que les Marocains revendiquent "avec fierté leur +exception+", écrit l'hebdomadaire international +Jeune Afrique+ dans un spécial fête du Trône, à paraître lundi en France.
Un an après l'adoption de la nouvelle constitution, le directeur de la rédaction du magazine, François Soudan, met en avant le rôle du Roi en tant qu'"arbitre" et "intermédiaire qui se veut équitable" sur le terrain politique, avec ce souci de "laisser se dérouler le jeu démocratique".
En témoigne, selon lui, le résultat des législatives de 2011, remportées par le Parti Justice et Développement (PJD) dont est issu l'actuel chef de gouvernement Abdelilah Benkirane, conformément à la nouvelle constitution du 1-er juillet.
Jeune Afrique revient, dans ce cadre, sur les principales étapes du processus de concertation, associant différentes composantes de la société (partis, syndicats, associations culturelles et des droits de homme), avant l'adoption par référendum de ce texte qui constitue "une véritable déclaration des droits, avec une batterie de libertés fondamentales, réclamées de longue date par le mouvement des droits de l'homme".
La nouvelle constitution promet de changer en profondeur l'équilibre politique, avec un approfondissement de la "démocratie participative", tout en refondant "les rapports entre les institutions, notamment au bénéficie des instances représentatives, qui obtiennent de larges pouvoirs", souligne la publication qui insiste sur l'importance d'accélérer le processus d'adoption des textes organiques y afférents pour en favoriser la mise en uvre.
Jeune Afrique souligne, en outre, l'action du Souverain sur les plans économique et social, en multipliant les projets, les visites et les inaugurations "à un rythme soutenu, deux à trois par mois, aux quatre coins du Royaume".
"Ports, usines, eau, électricité, stades, routes, universités, parc énergétique, habitat, TGV, mais aussi couverture médicale de base, réforme de la justice", la liste des activités royales pour l'année 2011-2012 est longue, écrit-il, estimant que ces grands chantiers du règne véhiculent à l'étranger "l'image d'une monarchie moderne".
Quelles sont les raisons qui vous poussent à préférer , pour le Maroc, la monarchie et le roi qu'un autre système politique de gouvernance?
Pourquoi la monarchie est une chance et un atout pour le Maroc et les marocains?