Je comprends pas de soucis.
Merci.
Déjà je trouve qu'il y a un malentendu à penser qu'il y a des agnostiques qui ne "savent pas" , puis des athées , des croyants , etc. Fondamentalement , nous sommes tous agnostiques : personne ne sait plus qu'un autre, ça me paraît quand même une évidence. Sur laquelle, certes, tout le monde ne sera pas d'accord.
Je doute (tu excuseras la reprise de cette tournure

) que tous les croyants et tous les athées se reconnaissent dans le terme agnostique.

Je vois ce que tu veux dire, mais le fait est qu'il a des croyants "qui savent" que (les) dieu(x) existe(nt) (si j'écris "qui pensent savoir", ça mécontentera notre camarade
@Dysmas, même si ça traduit plus ma pensée

), et qu'il y a des athées "qui savent" qu'il n'y a aucun dieu (idem).
Par contre, les croyants vont plutôt tester l'hypothèse de Dieu (ou de plusieurs Dieux), puis l'éclairer a la lumière de la raison, de l'intelligence, de l'experience, etc., pour en tirer des conclusions et ainsi avancer (ou reculer d'ailleurs). L'athée va faire cela sans l'hypothèse de Dieu. Ce sont juste des chemins différents.
D'accord.
Mais dans tous les cas, on a besoin de faire des premières hypothèses incertaines pour avancer. Même dans la démarche scientifique c'est ainsi. Les premiers axiomes mathematiques sont indemontrables, mais c'est après avoir bâti toutes les mathematiques, puis s'être rendus compte qu'elles fonctionnent dans le monde réel, qu'ils sont confirmés.
Effectivement, on part d'hypothèses.
J'ai l'impression dans ton discours, mais que tu utilises aussi a dessein pour mettre tes "aversaires" face à leur contradictions, que tu te refuses toute hypothèse non scientifiquement démontrée au prétexte de "je ne sais pas".
Peut-être que le terme "adversaire" n'est pas tout à fait celui que j'aurais utilisé.
Ce n'est pas que je refuse toute hypothèse non scientifiquement démontrée, c'est que j'essaye juste de souligner que ça reste effectivement des hypothèses du fait que ce n'est pas démontré, lorsque qu'on veut ériger certaines de ces hypothèses en certitudes. C'est tout.
Ça ne signifie pas qu'en mon for intérieur, j'accorde la même probabilité à toutes les hypothèses, mais lorsqu'on en arrive à me demander de trancher, à me "déterminer" sur ce qui est, j'utilise "à dessein" (bien vu

) des éléments qui peuvent montrer pourquoi je ne peux pas dire que je sais, mais pas seulement. C'est aussi pour dire pourquoi je ne peux pas dire qu'un athée aurait forcément tort, pourquoi je ne peux pas dire qu'un chrétien aurait forcément tort, pourquoi je ne peux pas dire qu'un musulman aurait forcément tort, pourquoi je ne peux pas dire qu'un animiste, un déiste, un hindouiste, un bouddhiste, un polythéiste... auraient forcément tort.
(Bon, je fais moins dans le relatif avec un raélien, mais tu auras compris où je veux en venir).
A côté de cela, je peux tout à fait avoir des convictions bien arrêtées, même s'il ne m'est pas possible de les prouver.

Cette façon de penser et de ramener chacun a sa propre subjectivité peut donner l'impression que d'un manque de confiance général dans l'intelligence de l'homme, si ce n'est même d'un relativisme général, qui ferme la porte à l'intelligence. C'est pour cela que je t'interrogeais la dessus.
Comme tu dis, "donner l'impression de".
Or, on peut le voir à l'inverse. Etre confiant dans le fait que les hommes soient dotés d'intelligence, et du fait que l'on trouve des personnes sensées et intelligentes ayant des convictions différentes dans certains domaines où s'exercent leurs raisons, convictions issues de leurs ressentis soutenus par leurs raisonnements, tout ceci pourrait permettre de relativiser notre certitude en notre aptitude à être totalement objectifs dans certaines disciplines.
Être conscient d'être susceptible de faire preuve d'une certaine subjectivité aux yeux des autres, meme si on pense etre totalement objectif, ça ne ferme pas la porte à l'intelligence et à la recherche. Je dirais même: "au contraire!". Ça peut la booster, la rendre plus pointue et incisive. Et plus modeste aussi, ce qui n'est pas rien.

Selon moi (mais je peux me tromper

)