Incendie en cours à l'usine Lubrizol de Rouen

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#Lubrizol : « Il pourrait y avoir un risque pour les femmes enceintes »
Le témoignage glaçant d’André Cicolella, chimiste, toxicologue et spécialiste de l’évolution des risques sanitaires à propos des conséquences possibles de la catastrophe Lubrizol.
Quels sont les risques des retombées de particules et de suie qui ont suivi l’explosion survenue sur le site de l’usine Lubrizol, à Rouen, jeudi dernier ? C’est la question que tous les riverains se posent, alors que les autorités publiques, Premier ministre et préfet en tête, se veulent rassurantes.
« Je pense que ce n’est pas acceptable d’avoir ce discours. J’ai entendu le préfet, ce n’est pas acceptable », a tonné sur Europe 1 André Cicolella, chimiste, toxicologue et spécialiste de l’évolution des risques sanitaires.
« On dirait non, ce serait clair, mais là, on ne dit ni oui ni non, ça ce n’est pas acceptable. »

Si c’est avéré, on est dans un scénario de type Seveso
Ce week-end, le préfet de Normandie, Pierre-André Durand, avait déclaré : « Nous disposons de l’essentiel des résultats d’analyse qui sont encourageants et qui traduisent pour l’air une situation normale. » Mardi matin, interrogé sur BFMTV, il a encore relevé : « Quel serait l’intérêt des pouvoirs publics de mentir ? »
L’inquiétude des Rouennais est nourrie notamment par l’absence de communication précise de la part de Lubrizol sur les produits qui étaient stockés dans l’usine. « L’entreprise sait les produits qu’elle utilise pour ses fabrications », insiste André Cicolella.
« On sait quels sont les produits, et on sait que, notamment, dans certains additifs, il y a des paraffines chlorées vraisemblablement, et tout produit chloré, dans le cadre d’une combustion, génère des dioxines chlorées. Et, dans ce cas-là, si c’est avéré, on est dans un scénario de type Seveso, du nom de l’accident qui est survenu en 1976 en Italie, avec un réacteur qui a sauté et qui a contaminé 8 km2. »

L’effet sur le long terme, ce sont des substances du type dioxine chlorée qui vont pénétrer dans l’organisme
Pour André Cicolella, qui est également président du Réseau environnement santé, les effets de l’incendie survenus à Rouen pourraient se révéler sur le long terme. « Les nausées, les vomissements, ce n’est pas spécialement agréable, mais on n’est pas ici sur des effets à long terme », relève-t-il.
« L’effet sur le long terme, ce sont des substances du type dioxine chlorée qui vont pénétrer dans l’organisme et qui vont y rester pendant des décennies. Ça va être stocké dans les graisses et ça va contaminer tous les organismes vivants. Et l’enjeu principal dans ce cas, c’est la protection des femmes enceintes, car le fœtus peut être impacté avec des conséquences extrêmement importantes. On le sait malheureusement grâce à Seveso, puisqu’on a étudié depuis 1976, et tous les ans ou tous les deux ans, on a l’état des connaissances sur cet impact. »
Après l’incendie, de nombreux établissements, comme des écoles ou des Ehpad ont été confinés. « Mais je n’ai pas entendu de mesures concernant les femmes enceintes », regrette André Cicolella. « Il y a certes un effet sanitaire sur les adultes, mais l’essentiel du risque est lié à la contamination des fœtus. »

https://yetiblog.org/archives/19693...sb9dCKLSmBICyB2b6OR8KBHy_YAB54kqmzADYjY9bLzrg
 
#Lubrizol : « Il pourrait y avoir un risque pour les femmes enceintes »
Le témoignage glaçant d’André Cicolella, chimiste, toxicologue et spécialiste de l’évolution des risques sanitaires à propos des conséquences possibles de la catastrophe Lubrizol.
Quels sont les risques des retombées de particules et de suie qui ont suivi l’explosion survenue sur le site de l’usine Lubrizol, à Rouen, jeudi dernier ? C’est la question que tous les riverains se posent, alors que les autorités publiques, Premier ministre et préfet en tête, se veulent rassurantes.
« Je pense que ce n’est pas acceptable d’avoir ce discours. J’ai entendu le préfet, ce n’est pas acceptable », a tonné sur Europe 1 André Cicolella, chimiste, toxicologue et spécialiste de l’évolution des risques sanitaires.
« On dirait non, ce serait clair, mais là, on ne dit ni oui ni non, ça ce n’est pas acceptable. »

Si c’est avéré, on est dans un scénario de type Seveso
Ce week-end, le préfet de Normandie, Pierre-André Durand, avait déclaré : « Nous disposons de l’essentiel des résultats d’analyse qui sont encourageants et qui traduisent pour l’air une situation normale. » Mardi matin, interrogé sur BFMTV, il a encore relevé : « Quel serait l’intérêt des pouvoirs publics de mentir ? »
L’inquiétude des Rouennais est nourrie notamment par l’absence de communication précise de la part de Lubrizol sur les produits qui étaient stockés dans l’usine. « L’entreprise sait les produits qu’elle utilise pour ses fabrications », insiste André Cicolella.
« On sait quels sont les produits, et on sait que, notamment, dans certains additifs, il y a des paraffines chlorées vraisemblablement, et tout produit chloré, dans le cadre d’une combustion, génère des dioxines chlorées. Et, dans ce cas-là, si c’est avéré, on est dans un scénario de type Seveso, du nom de l’accident qui est survenu en 1976 en Italie, avec un réacteur qui a sauté et qui a contaminé 8 km2. »

L’effet sur le long terme, ce sont des substances du type dioxine chlorée qui vont pénétrer dans l’organisme
Pour André Cicolella, qui est également président du Réseau environnement santé, les effets de l’incendie survenus à Rouen pourraient se révéler sur le long terme. « Les nausées, les vomissements, ce n’est pas spécialement agréable, mais on n’est pas ici sur des effets à long terme », relève-t-il.
« L’effet sur le long terme, ce sont des substances du type dioxine chlorée qui vont pénétrer dans l’organisme et qui vont y rester pendant des décennies. Ça va être stocké dans les graisses et ça va contaminer tous les organismes vivants. Et l’enjeu principal dans ce cas, c’est la protection des femmes enceintes, car le fœtus peut être impacté avec des conséquences extrêmement importantes. On le sait malheureusement grâce à Seveso, puisqu’on a étudié depuis 1976, et tous les ans ou tous les deux ans, on a l’état des connaissances sur cet impact. »
Après l’incendie, de nombreux établissements, comme des écoles ou des Ehpad ont été confinés. « Mais je n’ai pas entendu de mesures concernant les femmes enceintes », regrette André Cicolella. « Il y a certes un effet sanitaire sur les adultes, mais l’essentiel du risque est lié à la contamination des fœtus. »

https://yetiblog.org/archives/19693...sb9dCKLSmBICyB2b6OR8KBHy_YAB54kqmzADYjY9bLzrg
c'est ce que je pensait l'autre fois les femmes enceinte qui ont respirer cette fumer,ils vont pas me dire que c'est bon pour le bébé qu'il n'y a pas de danger,surtout que les hydrocarbure pénétre dans la peau même sans le respirer
 
Omerta sur une catastrophe industrielle majeure aux portes de Paris

En plein été, une installation stratégique de la plus grande station d’épuration des eaux usées d’Europe est totalement détruite par le feu à trente kilomètres de la capitale. Il faudra entre trois et cinq ans pour la reconstruire, au prix, dans l’intervalle, d’une pollution gravissime de la Seine. Ce site n’a cessé d’enregistrer des sinistres de plus en plus graves depuis plusieurs années. Sa gestion est entachée par des dévoiements sans précédent en matière de marchés publics. Un désastre absolu, qui ne suscite qu’une inquiétante indifférence.


https://blog.mondediplo.net/omerta-sur-une-catastrophe-industrielle-majeure
 
Incendie à Rouen : l'Assemblée nationale ouvre une mission d'information

La ministre de la santé, Agnès Buzyn, s'est dite favorable à une telle décision, ce mercredi matin sur France Inter, affirmant que "les autorités n'ont rien à cacher".

Près d'une semaine après l'incendie de l'usine Lubrizol à Rouen, l'Assemblée nationale a décidé d'ouvrir une mission d'information sur cette catastrophe industrielle ce mercredi, révèle BFMTV.

Lancée mardi prochain

Une information confirmée par LCI qui précise qu'elle a été décidée par la conférence des présidents à l'Assemblée, "pour que toutes les sensibilités puissent y participer", précise un participant. Elle devrait être lancée mardi prochain.

Interrogée à ce propos sur France Inter ce matin, la ministre de la santé Agnès Buzyn, s'est dite favorable à une telle décision. "Je trouve ça très bien parce que l'État n'a rien à cacher, les autorités n'ont rien à cacher, d'ailleurs je ne sais même pas quel serait l'intérêt des autorités, notamment des autorités sanitaires, de cacher des choses. [...] Ça permet de montrer ce qu'on a fait et je pense que le préfet a pris les très bonnes décisions dès le départ", a-t-elle argué.

LIRE AUSSI >> Incendie à Rouen : "On a l'impression que l'on a cherché à cacher ce qu'il se passait"


Des députés, majoritairement de gauche, avaient appelé ces derniers jours à l'ouverture de cette mission d'information, évoquant la possibilité de la prolonger par une commission d'enquête. Instrument d'information et de contrôle efficace", ses décisions sont susceptibles d'infléchir l'action gouvernementale", explique l'Assemblée nationale sur son site.
 
Lubrizol : c’est « l’effet cocktail de tous les produits qui ont brûlé qui est dangereux »
La préfecture de Seine-Maritime a publié, mardi soir, la liste des produits chimiques entreposés dans l’usine qui a pris feu jeudi 26 septembre près de Rouen.


Dernier épisode en date de l’opération « transparence totale » annoncée par le premier ministre, Edouard Philippe, la préfecture de Seine-Maritime a publié, mardi 1er octobre, en soirée, la liste des produits chimiques entreposés dans l’usine Lubrizol. Ainsi 5 253 tonnes de substances chimiques ont brûlé dans l’incendie qui a ravagé une partie de ce site classé « Seveso seuil haut ». La majorité sont des additifs multi-usages, mais on trouve aussi des solvants ou des détergents. Au total, 479 « fiches de sécurité » correspondant à ces substances ont été mises en ligne.

« Tous les produits ne sont pas dangereux », a tenu à rassurer une nouvelle fois le préfet, Pierre-Yves Durand, après avoir écarté un « risque amiante ». Une première lecture faite par Le Monde montre toutefois parmi les dix produits présents en plus grande quantité des substances aux noms barbares comme l’O, O, O-triphenyl phosphorothioate ou le phénol dodécyl pouvant notamment nuire à la fertilité. Annie Thébaud-Mony, chercheuse à l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) et présidente de l’Association Henri-Pézerat, souligne aussi la présence de benzène ou de HAP (hydrocarbures), potentiellement cancérogènes. Pour la spécialiste de la pollution, c’est « l’effet cocktail de tous ces produits qui ont brûlé qui est dangereux ».

Pour Buzyn, « pas de risques pour la santé »
Mercredi matin sur France Inter, la ministre de la santé, Agnès Buyzn, a elle-même admis que « personne ne sait exactement ce que donnent ces produits mélangés lorsqu’ils brûlent. » « L’Etat aujourd’hui ne peut pas répondre à cette question », a-t-elle ajouté, tout en précisant avoir demandé à l’Institut national de l’environnement industriel et des risques (Ineris) de faire une évaluation.


« Aujourd’hui, je dis ce que je sais, c’est-à-dire que nous avons cherché les produits les plus communément trouvés après un incendie dans une usine qui contient des hydrocarbures ou des dérivés d’essence ou de lubrifiants », a expliqué la ministre. Elle a ajouté que ces analyses n’avaient pas mis en évidence d’hydrocarbures polycycliques, « produits éventuellement cancérigènes », dans des proportions au-dessus des « seuils habituels ».

« Ensuite, nous avons cherché l’amiante, parce que le toit de l’usine était en amiante. […] Sur un rayon de 300 mètres autour de l’usine, il n’y en a pas au-dessus des seuils admis dans l’environnement », a-t-elle poursuivi. « Le troisième toxique que nous recherchons, c’est la dioxine, qui est aussi un produit très dangereux. Et ça, nous aurons les résultats au fur et à mesure dans la semaine. » Et Agnès Buzyn de résumer que « cette pollution est réelle, [mais] pour l’instant elle n’entraîne pas de risques pour la santé, avec ce que nous connaissons aujourd’hui ».
 
Il n'y a rien qui me rassure sur Rouen aujourd'hui!!!! c'est une catastrophe, un grave accident industriel d'un site seveso seuil haut!!!!
le pire c'est que "la Haut" les ministres, continuent à balancer leur salades, en espèrant que ca va calmer le jeu,,,,
oui ben qu'ils viennent à Rouen passer quelques jours, respirer le bon "air" frais,,,, de la Normandie,,,, Essence,,,,, respirer les particules de suie,,,, aie aie,,, ce sont les enfants là,,,, les personnes les plus fragilisés qui commencent à avoir des effets,,,,,mais allez on va les croires la 'haut",,,, c'est pas grave,,, hein !

JUSTE POUR DETENDRE L'ATMOSPHERE..
 
« Manque de clarté et de sincérité »
Sur la base de la liste publiée par la préfecture, les autorités sanitaires doivent élaborer un plan de prélèvements pour procéder à une évaluation quantitative des risques sanitaires, a expliqué la préfecture. Elle devrait durer plusieurs semaines. Pas vraiment rassurés, méfiants vis-à-vis des autorités, des Rouennais ont décidé de lancer leurs propres analyses.

Une cagnotte a été ouverte sur le site Leetchi pour financer une « analyse citoyenne indépendante de la pollution ». En quelques jours, elle a récolté 2 500 euros. « Cette somme va nous permettre de faire des prélèvements et des analyses de manière rigoureuse en ciblant en priorité des lieux qui n’ont pas été testés jusque-là, explique Guillaume Blavette, administrateur de France Nature Environnement (FNE) en Normandie. Nous avons la chance d’avoir des labos universitaires très pointus en chimie fine à Rouen. » L’initiative émane du « milieu écolo rouennais », précise M. Blavette.

Plusieurs habitants de l’agglomération ont proposé leur jardin ou leur terrain pour réaliser les prélèvements qui doivent être effectués cette semaine. « Les résultats communiqués par la préfecture manquent à la fois de clarté et de sincérité. Ils ne répondent pas aux questions que l’on se pose, poursuit l’administrateur de FNE. On voudrait une cartographie très précise des retombées des toxiques spécifiques à Lubrizol, qui utilisaient des molécules dangereuses au cœur d’une agglomération de 500 000 habitants, pour que des mesures de protection adéquates soient prises. »

Référé pour constater de manière contradictoire la pollution
L’association Respire a également décidé d’organiser une campagne de « prélèvements citoyens » dans l’agglomération rouennaise et les zones avoisinantes. Ces prélèvements seront réalisés en présence d’un huissier et analysés par des laboratoires indépendants. L’association espère pouvoir les organiser vendredi 4 octobre. Elle vise à recueillir un maximum de prélèvements différents : suies, galettes d’hydrocarbures, résidus d’amiante contenu dans la toiture de l’usine partie en fumée, mais aussi eau ou légumes. L’association a aussi obtenu l’accord d’une dizaine de volontaires pour des prélèvements sanguins.

Parallèlement, Respire a déposé un recours en référé devant le tribunal administratif de Rouen avec 99 habitants de l’agglomération afin de nommer un expert pour « constater de manière contradictoire la pollution et ses effets ». La procédure a été confiée à l’avocate et ancienne ministre de l’environnement Corinne Lepage.

Pour le président de Respire, Olivier Blond, c’est « l’équivalent d’une marée noire » qui s’est répandue dans l’agglomération rouennaise. « Les analyses fournies par la préfecture ne révèlent aucun problème majeur, mais elles sont extrêmement partielles. Les dioxines et les furanes, par exemple, n’ont pas été recherchés ou les résultats n’ont pas été communiqués », relève l’association. « Le premier ministre promet la “transparence absolue”, rappelle M. Blond. Mais la vraie transparence sur la situation ne pourra être obtenue qu’avec la participation des citoyens et de leurs organisations. »
 
Les fûts de mercaptan endommagés

Concernant les quelque 1 000 fûts présents sur le site de Lubrizol, dont 160 contiennent du mercaptan, on apprenait par le même Patrick Berg, lors de son intervention devant les élus de la Métropole, lundi, que beaucoup étaient endommagés. « Par échauffement, il y a une émission gazeuse d’hydrogène sulfuré et de mercaptan », a-t-il exprimé pour la première fois devant les élus.
Pour enlever ces « fûts altérés par l’incendie », l’entreprise Lubrizol a fait appel à un spécialiste de l’élimination des déchets industriels, qui s’est rendu sur place mardi après-midi. « Une proposition de dispositif d’élimination a été établie », indique la préfecture. Concernant les fortes odeurs qui doivent encore subir les Rouennais, le préfet Pierre-André Durand assure qu’elles disparaîtront en fin de semaine.
 
Incendie de l'usine Lubrizol à Rouen : pour désamorcer la crise, l'exécutif change de braquet

Edouard Philippe, qui avait promis dimanche la « transparence totale », a décidé ce mardi, face aux critiques et aux inquiétudes, de publier la liste des produits stockés dans l'usine Lubrizol de Rouen. C'était l'une des demandes des élus et des associations, qui organisaient mardi soir à Rouen une manifestation pour « la vérité sur l'incendie »...................

https://www.lesechos.fr/politique-s...-la-crise-lexecutif-change-de-braquet-1136452
 
Incendie de Lubrizol à Rouen : la toiture contenait de l’amiante

Le toit de l’usine qui est partie en fumée était composé de plaques de fibrociment, matériau qui contient des fibres d’amiante.

Il y avait de l'amiante dans la toiture de l'usine Lubrizol, à Rouen (Seine-Maritime), partie en fumée jeudi dans un violent incendie. Selon des sources internes au site, citées par France Bleu, le toit de l'usine, qui a brûlé en dégageant une épaisse fumée noire, était en fibrociment.

Or, les modèles les plus anciens de plaques ondulées fabriquées dans ce matériau, connu pour ses qualités isolantes, mêlent des fibres d'amiante à du ciment. Les modèles les plus récents de plaques en fibrociment, sur le marché depuis une vingtaine d'années, ne contiennent pas d'amiante.

Interrogé par la radio, l'adjoint au maire EELV Jean-Michel Bérégovoy exprimé son inquiétude : « On connaît les dégâts sur l'organisme que cela occasionne. On souhaite que des études précises de la qualité de l'air soient réalisées. Il y a 8000 mètres carrés de matière amiantée dans l'atmosphère. C'est énorme. »

« Il va y avoir un travail de restauration très poussé à mener»

De son côté, la préfecture de Seine-Maritime estime qu'il n'y a pas lieu de s'alarmer. « Comme dans de nombreux sites industriels, il y a de l'amiante, indique le préfet Pierre-André Durand. Dans l'air, il n'y a pas d'inquiétude à avoir, c'est tout à fait clair. Par contre, il y en a sur le site de l'usine et il va y avoir un travail de restauration très poussé à mener. »


Vendredi, dans les rues de Rouen, de nombreux passants portaient des masques face à une odeur persistante pouvant provoquer des nausées. Les locaux rouennais de France 3 ont même été évacués, certains salariés ayant été victimes de vomissements.
Une cinquantaine de personnes se sont rassemblées devant la préfecture pour réclamer « la vérité » sur l'incendie, selon le journal Paris Normandie. « Je comprends la population […] les produits peuvent être irritants sur le moment », a tempéré la ministre de la Santé Agnès Buzyn après avoir visité l'usine dévastée. Il n'y a « pas de polluants anormaux dans les prélèvements effectués », a assuré la ministre de la Transition écologique Elisabeth Borne, à ses côtés.
 
Incendie de Lubrizol : après le panache de fumée, la colère noire des citoyens

Mardi 1er octobre, des milliers de citoyens se sont réunis, à Rouen, pour exiger une plus grande transparence des autorités à propos de l’incendie de Lubrizol. Habitants et associations craignent la toxicité des substances qui se sont échappées de l’usine chimique.
  • Rouen (Seine-Maritime), reportage
Mardi 1er octobre, des milliers de citoyens se sont réunis, à Rouen, pour exiger une plus grande transparence des autorités à propos de l’incendie de l’usine chimique Lubrizol. Jeudi 26 septembre, ce site « Seveso seuil haut » s’était embrasé, dégageant un gigantesque panache de fumée noirâtre. Riverains, parents d’élèves, médecins, agriculteurs, associations écologistes et syndicats craignent la toxicité des substances qui se sont échappées de l’usine, qui fabrique et conditionne des additifs pour l’huile. Ils ont manifesté dans le centre-ville, entre le palais de justice et la préfecture de Seine-Maritime.........................

https://reporterre.net/Incendie-de-Lubrizol-apres-le-panache-de-fumee-la-colere-noire-des-citoyens
 
Personne n’a évacué les gens du voyage du Petit-Quevilly, installés à 300 m de l’incendie Lubrizol

Lubrizol. L’aire des gens du voyage au Petit-Quevilly est à 300 mètres de l’usine. Leur cauchemar a été doublé de maltraitance institutionnelle.

Quelques mètres séparent l’aire des gens du voyage du premier barrage policier interdisant l’accès à la route menant à l’usine Lubrizol. Mais c’est un monde qui sépare les gens du voyage, leurs conditions de vie, des autres habitants de la Métropole. Leur terrain est défoncé, jonché à son entrée de montagnes de déchets.
Dans la nuit de mercredi à jeudi, les quelque 100 personnes (trente caravanes) habitant là étaient en première ligne, voyant les flammes, constatant les explosions et subissant un dédain confinant à la maltraitance, selon leur récit.

« On n’a pas eu d’informations, il fallait qu’on aille voir les policiers pour en avoir. À un moment donné trois policiers sont arrivés à l’entrée de l’aire et nous on dit qu’on ne nous évacuerait pas, parce que nous n’étions pas dans une zone habitable. Personne ne nous a donné des masques, personne n’a proposé de nous évacuer », témoigne Vanessa Moreira-Fernades. « Et, depuis, personne n’est venu nous voir. »

« On n’est pas des chiens »

Elle et son amie Violette Caseacch listent les points qui leur ont semblé autant de marques de mépris : absence d’information, possibilité d’évacuer, mais à pied et sans leur caravane, recommandation de se confiner alors qu’une caravane ne le permet guère, policiers dédaignant une demande de secours pour une septuagénaire malade... « On n’est pas des chiens, même les animaux de la SPA sont mieux traités », pestent les habitantes si remontées qu’elles vont déposer plainte. Elles réclament aussi un autre terrain, loin des usines, plus agréable. « On nous dit : vous n’avez qu’à partir avec votre caravane. Mais pour aller où ? Nos enfants sont inscrits dans les écoles ici. Depuis jeudi, on souffre de maux de tête. »

Mais il y a pire : le cas de cet enfant de huit ans, souffrant de troubles respiratoires, dont la mère s’angoisse, demande s’il faut partir, s’il faut faire confiance aux autorités. Et qui ne sait vers qui se tourner. Et puis il y a aussi Évangéline Reynald, dame à l’âge respectable, rongée par le diabète (une jambe et des doigts amputés, trois dialyses par semaine), gisant sur son lit de douleur dans un petit chalet de jardin. Si elle n’a pas, comme les autres habitants de l’aire, trop souffert des fumées et de la suie (c’est passé au loin), elle a une autre difficulté. Depuis jeudi, la personne qui venait faire sa toilette refuse de rester davantage que le temps minimum, juste le temps d’une piqûre, et la laisse sans autres soins. « Je vais mal. En plus, depuis deux ans qu’on m’a coupé la jambe, j’attends toujours une prothèse. »

Coincée entre le tandem Lubrizol-Total, Boréalis (l’ex Grande-Paroisse) et les silos à grains, l’aire est sans doute implantée à l’endroit le plus inhospitalier possible de la Métropole.

Pas de plan de confinement, pas d’évacuation : la situation de ces gens du voyage est hélas banale car nombreuses sont les aires qui sont installées à proximité de sites Seveso en France, comme le souligne le media Lundimatin.

Les « Saint-Romain » discrets et au travail

La Saint-Romain commence de s’installer sur la presqu’île Waddington. Aux premières loges de l’incendie.

Des caravanes stationnent là depuis la semaine dernière, les premiers manèges commencent d’être montés et certains forains étaient présents ce fatal jeudi matin quand Lubrizol a commencé d’exploser. « L’incendie est dramatique, la mairie et la préfecture ont pris des mesures de précaution, mais le sinistre ne nous a pas affectés », détaille l’un des représentants de la foire, André Cottin. Si quelques forains ont fait une pause dans l’installation de leurs manèges, aucun n’a, semble-t-il, quitté le site dans la nuit de mercredi à jeudi. « Je suppose que la municipalité va nettoyer un peu le site, tout le monde est libre de continuer à monter. »

Un autre forain explique qu’il ne parlera pas, de peur que son témoignage ne projette une mauvaise image sur la Saint-Romain en l’associant à la catastrophe technologique. C’est dans vingt jours seulement que ce sera de nouveau « tournez manèges ».

https://www.paris-normandie.fr/roue...heW6L3PIzh0vq9bRjdi7Ao-DQZjds3C2JkRRq6WmDZY-w
 
Les silences génés et les détours des membres du gouvernement sont très clairs.
elles n'inspirent pas confiance.
 
Ah oui on l'a mais elle n'est pas précise je crois...:rolleyes::prudent:

La liste des produits :
Additif multi-usages : 3308 tonnes
Améliorant de viscosité : 711 t
Dispersant : 221 t
Huile vierge : 219 t
Détergent : 209 t
Additif anti-usure : 186 t
Additif pour carburant diesel : 129 t
Abaisseur du point de congélation : 117 t
Additif pour le travail des métaux : 55 t
Additif pour réduction des frottements : 30 t
Solvant : 27 t
Autres : 25 t
Additif anti-corrosion : 16 t


est ce qu'on a cette liste ?
vraiment aucun produit toxique ?
 
c'est une honte ! la ville toute entière sent l'essence!!
ils ont tué ROUEN!!!!

les rouennais faite pas vos victime et allez manifester a la capitale!!!
 
On fait ce qu'on peut...

Collectif lubrizol sur FB 20 000 inscrits

c'est une honte ! la ville toute entière sent l'essence!!
ils ont tué ROUEN!!!!

les rouennais faite pas vos victime et allez manifester a la capitale!!!
 
Respirer...boire....s'alimenter...on fait comment?

c'est ce que je pensait l'autre fois les femmes enceinte qui ont respirer cette fumer,ils vont pas me dire que c'est bon pour le bébé qu'il n'y a pas de danger,surtout que les hydrocarbure pénétre dans la peau même sans le respirer
 
Non pas que des riches...l'agglomération est plurielle....

les gens savent plus defendre leur ville en meme ttemps que des riches a rouen c principalement des fragile qui ont une seconde residence a paris
la ils sont tous a paris
je parle pas de toi hein,
 
La journée de jeudi aura été marquée par l'incapacité de la presse à faire abstraction de la mort de Jacques Chirac, au moins en partie, pour couvrir l'explosion d'une usine classée "Seveso seuil haut" et l'incendie qui a suivi.

La population sonnait pourtant l'alarme sur les réseaux sociaux, montrant des retombées noirâtres, alertant sur des difficultés respiratoires...

Les autorités, martèlent encore aujourd'hui que tout cela est sans danger. Il faudra les croire sur parole.

Mais avec circonspection quand même...
D'une part parce qu'il y a le pathétique précédent du "nuage de Tchernobyl".

D'autre part, selon la fiche d'information du public Seveso concernant l'entreprise Lubrizol, le risque d'explosion ou d'incendie "sur les installations ont une probabilité d'apparition relativement faible (évaluée au maximum à une fois tous les 10.000 ans)".

Pas de bol quand même. Il a fallu que ça tombe en 2019.








Difficile de trouver des informations officielles sur l'étendue de la zone touchée dans l'usine.

Le chiffre de 10% circule mais reste à confirmer.

De fait, le numéro de téléphone de l'usine Lubrizol à Rouen est redirigé sur une boite vocale.

Au cas ou des journalistes ou la population auraient aimé avoir des réponses à des questions...

Rassurés ?

Lubrizol est toutefois assez coutumier des incidents industriels.

L'usine avait déjà été le cadre d'un incident olfactif majeur.

Le 21 janvier 2013, une fuite de gaz mercaptan était intervenue : une odeur nauséabonde s'était répandue jusqu'à Paris, et même jusqu'aux rives de la Grande-Bretagne.

Ni une ni deux, la justice se penchait sur cet événement et Lubrizol était condamnée à la folle somme de 4000 euros d'amende.

Dur, pour une entreprise dont le chiffre d'affaires dépassait le milliard d'euros en 2017...
 
Omerta sur une catastrophe industrielle majeure aux portes de Paris

En plein été, une installation stratégique de la plus grande station d’épuration des eaux usées d’Europe est totalement détruite par le feu à trente kilomètres de la capitale. Il faudra entre trois et cinq ans pour la reconstruire, au prix, dans l’intervalle, d’une pollution gravissime de la Seine. Ce site n’a cessé d’enregistrer des sinistres de plus en plus graves depuis plusieurs années. Sa gestion est entachée par des dévoiements sans précédent en matière de marchés publics. Un désastre absolu, qui ne suscite qu’une inquiétante indifférence.


https://blog.mondediplo.net/omerta-sur-une-catastrophe-industrielle-majeure

je n'étais pas au courant, cela s'est passé en juillet, personne n'en a parlé ou presque...

L’association révélait surtout que l’incendie du 3 juillet était le onzième accident sur le site de SAV depuis le 10 avril 2017… Et que l’usine avait fait l’objet de quatre mises en demeure du préfet des Yvelines en 2018 pour non conformité à la réglementation, notamment pour le manque de contrôle des tuyauteries et soudures du site.

Le Siaap n’en ayant tenu aucun compte, une astreinte pécuniaire — une amende pour chaque jour de retard dans l’exécution des travaux — avait été prononcée par le préfet des Yvelines fin janvier.

Nouvelle hécatombe de poissons...

Soupçons de corruption à grande échelle...

c'est grave !
 
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