IRAK : théâtre des affrontements entre les USA et L'IRAN

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion Drianke
  • Date de début Date de début
Bah oui tu croyais quoi toi? <La politique US et ISSraêl est criminelle depuis la destruction de l'Irak et bien avant!!!!

Tu n'as pas du tout une vision équilibrée!!! tu défends SION et le colonialisme occidental!!!
ah voilà c'est reparti: agent du Mossad et compagnie.

La politique US dans la région est désastreuse on est complètement d'accord.

maintenant il n'y a pas eu une guerre Iran-Irak par hasard ? L'iran ne place t il pas ses troupes diverses dans toute la région aussi ? les Gardiens de la Révolution ce ne sont pas enfants de choeur quand même ?

Je ne défends personne, j'essaie d'avoir une vision équilibrée, je n'y réussis pas forcément mais bon, je n'ai pas d'états de service auprès du Mossad et je l'ai déjà amplement répété.
L'activiste sioniste qui défend encore outrageusement l'entité raciste et colonialiste sioniste.
 
Elle aurait du condamner l'assassinat et l'attentat terroriste des USA en IRAK surtout!!!!



En direct : la France condamne les "attaques" iraniennes en Irak et appelle à la "désescalade"
L'Iran avait menacé Washington de représailles après la mort du général iranien Qassem Soleimani. Cinq jours après, Téhéran a lancé plus d'une dizaine de missiles balistiques contre deux bases militaires irakiennes abritant des forces de la coalition menée par les États-Unis. Suivez l'évolution de la situation et les réactions en direct.

• En l'espace d'une demi-heure, 22 missiles se sont abattus sur deux bases irakiennes, Aïn al-Assad (ouest) et Erbil (nord) où sont installés des soldats étrangers --en majorité des Américains--, a annoncé l'armée irakienne.
• Ces tirs on eu lieu dans la nuit du mercrdi 8 janvier, à l'heure exacte où un tir de drone américain tuait le général iranien Qassem Soleiman à Bagdad cinq jours plus tôt.
• Le président américain Donald Trump laisse entendre que le bilan n'est pas très lourd. "L'évaluation des dégâts et des victimes est en cours. Jusqu'ici, tout va bien !", a-t-il tweeté.
• "Nous ne cherchons pas l'escalade ou la guerre", a pour sa part assuré Mohammad Javad Zarif, le chef de la diplomatie iranienne, expliquant que les représailles "proportionnées" de la nuit étaient "terminées".

• "Les troupes américaines doivent quitter la région" a déclaré le guide suprême iranien Ali Khamenei.

Aucun militaire français n'a été touché, selon l'état-major des armées françaises. Et la France ne compte pas retirer ses 160 soldats déployés en Irak. De son côté, Air France suspend "tout survol des espaces aériens iranien et irakien".

• "La France condamne les attaques conduites cette nuit par l'Iran en Irak (...). Le cycle de violences doit s'interrompre", a déclaré le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian dans un communiqué.

france24
 
La France ne compte pas retirer ses 160 soldats déployés en Irak
oursorama

Le Canada annonce une pause dans ses opérations militaires en Irak et va déplacer une partie de ses troupes vers le Koweït
Le chef d'état-major canadien a justifié cette "pause opérationnelle" des opérations canadiennes est justifiée par la situation "complexe" en Irak après la mort du général iranien Qassem Soleimani.
France Info
 
Bah pourtant l'armée recrute et rechercher environ 15 000 militaires!!!!

Voilà. Notre vie réelle n’est pas faites de ces histoires dans lesquelles on est éventuellement que des pions (raisons pour laquelle je suis opposé au service militaire obligatoire, entre autres).

Puis effectivement, on peut se demander quel est l’intérêt de tout ça. Je préférerais encore qu’ils s’excitent devant un match de foot.
 
Troupes étrangères en Irak : qui reste, qui part ?

Depuis l’assassinat du général iranien Soleimani par un drone américain à Bagdad, la tension est à son comble entre l’Iran et les États-Unis.

Les forces de la coalition internationale anti-Etat islamique (EI) emmenée par les États-Unis, comptent actuellement plusieurs milliers de soldats stationnés en Irak. Le Parlement irakien a demandé dimanche au gouvernement de « mettre fin à la présence des troupes étrangères », conduisant plusieurs pays à revoir leur présence dans le pays.

Le plus gros contingent de la coalition est américain (5 200 soldats). Il est déployé sur plusieurs bases dont la plus grande est la base aérienne d’Aïn al-Assad (ouest), ainsi que dans la capitale du Kurdistan irakien, Erbil, et à Bagdad, près de l’ambassade américaine.

La coalition compte en Irak entre autres 600 soldats italiens, 500 Canadiens, 400 Britanniques, 200 Français et 120 Allemands, ainsi que des milliers de sous-traitants civils.

Qui reste ?

Les ETATS-UNIS ne « quittent pas l’Irak », leur politique est inchangée, a assuré mardi le chef du Pentagone Mark Esper. « Notre politique n’a pas changé. Nous ne quittons pas l’Irak », a déclaré mardi le ministre américain de la Défense au cours d’une conférence de presse.
La FRANCE n’a « pas l’intention » de retirer ses militaires actuellement stationnés en Irak pour des missions de formation, a déclaré mardi à l’AFP une source gouvernementale.

La France, membre de la coalition internationale anti-Etat islamique (EI), compte quelque 200 militaires en Irak, dont 160 sont affectés à la formation de l’armée irakienne.

L’ITALIE va maintenir son millier de soldats stationnés en Irak et dans sa région, a annoncé mardi le ministère de la Défense. Rome a plus de 900 soldats en Irak et dans ses environs, dont 300 au Koweit, environ 450 qui entraînent des combattants kurdes à Erbil, 90 à Kirkouk et 50 à Bagdad, selon les médias italiens.

Qui part ?

L’OTAN a annoncé mardi le retrait temporaire d’une partie de son personnel d’Irak. « Nous prenons toutes les précautions nécessaires pour protéger notre personnel. Cela comprend le repositionnement temporaire d’une partie du personnel dans des différents lieux à l’intérieur et à l’extérieur de l’Irak », a indiqué un responsable de l’Alliance atlantique.

Le CANADA va déplacer temporairement vers le Koweït une partie de ses quelque 500 soldats déployés en Irak, dans les prochains jours.
L’ALLEMAGNE a annoncé mardi le retrait d’une partie de ses 120 soldats et leur transfert en Jordanie et au Koweït. Le contingent allemand basé à Bagdad et à Taji, au nord de la capitale irakienne, soit 35 personnes, a quitté l’Irak, a indiqué l’armée allemande, en invoquant la « situation sécuritaire en Irak ».

La ROUMANIE a annoncé mardi que ses quatorze soldats présents en Irak dans le cadre de missions de l’OTAN vont être « relocalisés », en raison des fortes tensions dans la région, sans préciser si ces soldats quitteront l’Irak ou seront déplacés vers une autre base du pays.
 
Live 14:09
RÉACTION


Le président irakien Barham Saleh a "dénoncé" mercredi les tirs de missiles iraniens sur des bases abritant des Américains, disant refuser "que l'Irak ne soit transformé en champ de bataille pour des parties en conflit".

Vendredi, c'est à Bagdad que les Etats-Unis avaient assassiné le général iranien Qassem Soleimani et c'est sur le sol irakien que l'Iran a répondu en frappant deux bases irakiennes accueillant des troupes de la coalition internationale emmenée par Washington. Barham Saleh a dit "refuser de nouveau les violations répétées de la souveraineté irakienne".

13:58
OTAN

"L'Otan exhorte l'Iran à s'abstenir de toute nouvelle violence", a déclaré le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, via Twitter.
 
Les Etats-Unis, un "Etat voyou" : le compte Twitter de la présidence du Mali a-t-il été piraté ?

Même si c'est tout à fait vrai, il ne sied pas à un diplomate de faire fuiter ses tweet, c'est malin
 
CONFLIT IRAN - ETATS-UNIS, EN DIRECT : DONALD TRUMP VA S'EXPRIMER À 17H DEPUIS LA MAISON BLANCHE

 
Il y a des risques...l'Iran est très présente en Irak...

Comme si l’Irak était un province de l’Iran ? Ça a quelle origine historique ? Ça me fait penser un peu au comportement de la Russie envers les pays de l’est, mais l’histoire n’est probablement pas comparable.
 
Merci pour l'info @boublil92


Face à Trump, la « vengeance » mesurée de l’Iran
Téhéran a riposté à l’assassinat de Ghassem Soleimani par des frappes sur deux bases militaires en Irak.
Par Allan Kaval Publié aujourd’hui à 10h46,


Des représailles et un avertissement à demi-mot. Après avoir envoyé dans la nuit une volée de missiles sur deux sites irakiens où sont stationnées des forces américaines, en faisant, selon les informations connues mercredi matin, des dégâts limités, la République islamique a déclaré, mercredi 8 janvier, avoir accompli sa riposte à l’assassinat, cinq jours plus tôt, du général Ghassem Soleimani dans une frappe américaine. La « vengeance » promise à laquelle le monde était suspendu s’est matérialisée sans qu’une escalade militaire de grande ampleur n’entraîne pour autant la région dans un cycle de destructions aux conséquences incalculables.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi « L’affaire Soleimani constitue une nouvelle étape dans le divorce transatlantique sur le Moyen-Orient »

« L’Iran a pris et a mené à leur terme des mesures proportionnées d’autodéfense (…) Nous ne cherchons ni l’escalade ni la guerre, mais nous nous défendrons contre toute agression », a ainsi déclaré, sur Twitter, le chef de la diplomatie iranienne, Mohammad Javad Zarif : une manière d’inviter l’adversaire américain à en rester là. Mercredi matin, le guide de la révolution, Ali Khamenei, a quant à lui qualifié l’attaque de « gifle au visage » de l’Amérique, se limitant à appeler une nouvelle fois au retrait des Etats-Unis de la région sans proférer plus de menaces de représailles militaires, « insuffisantes » selon lui. « Tout va bien ! », a de son côté tweeté le président Donald Trump, en exergue d’un message annonçant une déclaration présidentielle mercredi.

Aux alentours de 1 h 30, heure irakienne, les gardiens de la révolution iraniens, qui contrôlent l’arsenal de missiles de la République islamique, avaient annoncé dans un communiqué aux accents martiaux avoir lancé « des dizaines » de projectiles vers des bases américaines, baptisant leur opération du nom du « martyr » Ghassem Soleimani.

9c5dda3_si3wF_ULWq2JA15sSAa6qCtC.png
 
Dernière édition:
Merci pour ta participation....


(suite) Pas de distinction

Pour faire bonne mesure, l’aile idéologique des forces armées iraniennes avait averti qu’elle ne ferait pas de distinction entre Israël et le « régime criminel des Etats-Unis » si des contre-mesures étaient engagées par Washington. Les Etats de la région abritant des installations militaires des Etats-Unis subiraient alors, selon le communiqué, un sort comparable. « Le temps est venu de tenir la vraie promesse », avaient inscrit les gardiens de la révolution en prélude de leur déclaration.

A Washington, le département de la défense n’a pour sa part pas tardé à confirmer, dans un premier communiqué, une double attaque de missiles ayant visé la base aérienne d’Aïn Al-Assad, dans l’ouest de l’Irak, où les forces américaines ont repris leurs quartiers en 2014, dans le cadre de la lutte contre l’organisation Etat islamique ainsi que près d’Erbil, la capitale du Kurdistan irakien. Sans qu’un bilan des dégâts humains et matériels n’ait été dévoilé à ce stade, la tension a rapidement baissé lorsqu’il est apparu évident que le président des Etats-Unis n’allait pas s’adresser formellement à la nation comme il l’aurait fait dans le contexte d’une crise majeure. Donald Trump, qui avait multiplié au cours des derniers jours, et depuis l’assassinat de Ghassem Soleimani, les imprécations les plus outrancières à l’égard de Téhéran, restait muet.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi Après la mort du général Soleimani, les milices pro-iraniennes veulent parfaire leur mainmise sur l’Irak

Au cours des jours précédents, les autorités iraniennes avaient elles aussi multiplié les menaces lors des journées de deuil décrétées en hommage au général Soleimani. Alors que le corps de l’homme qui fut l’architecte de l’emprise iranienne dans toute la région était porté de ville en ville, soulevant des foules de millions de personnes criant vengeance et se ralliant pour un temps au moins autour du drapeau de la République islamique, les responsables militaires du régime avaient promis l’enfer aux forces américaines présentes au Moyen-Orient. Le ton n’avait, à cet égard, pas changé mercredi matin. Contre toute évidence, la télévision publique iranienne faisait ainsi état de 80 morts parmi les militaires américains dans les attaques de la nuit précédente.
 
Suite de ta participation....


(suite) Première attaque directe

Les éléments qui ont commencé à filtrer côté américain et irakien pointeraient toutefois vers des dégâts matériels de faible ampleur. D’après des responsables américains cités par l’agence Associated Press mercredi, les gardiens de la révolution auraient tiré en tout 15 missiles dont dix ont atteint la base d’Aïn Al-Assad, une des installations à Erbil, et quatre se sont montrés défectueux. Le commandement militaire irakien a pour sa part fait état de vingt-deux missiles tirés, dont cinq dans la province d’Erbil, et assuré qu’aucune victime n’était à déplorer parmi les forces irakiennes. Le ministre britannique des affaires étrangères, Dominic Raab, a toutefois fait part de l’inquiétude de Londres concernant des rapports faisant état de blessés à la suite des frappes.

Malgré sa portée militaire limitée, l’opération menée par les gardiens de la révolution iraniens est porteuse d’une charge symbolique forte. C’est en effet la première fois que la République s’attaque directement par des moyens conventionnels et en son nom propre à des installations militaires américaines. Toute la doctrine de pression sécuritaire menée par Téhéran face à ses adversaires dans la région, qu’il s’agisse des Etats-Unis, d’Israël ou des monarchies du Golfe opposées à Téhéran, consiste traditionnellement à faire porter la responsabilité des actions hostiles à des groupes non étatiques alliés à la République islamique.

C’est ce procédé qui avait notamment été choisi, après le 14 septembre 2019, lorsqu’une attaque coordonnée de drones et de missiles avait frappé, au terme d’une opération singulièrement sophistiquée, des installations stratégiques saoudiennes. Ce sont les rebelles houthistes du Yémen, soutenus par Téhéran, qui en avaient très rapidement revendiqué la paternité alors qu’une attaque menée depuis le territoire irakien ou iranien paraissait plus vraisemblable.
 
16:26
CONFLIT



Les présidents turc Recep Tayyip Erdogan et russe Vladimir Poutine ont appelé jeudi "toutes les parties à agir avec retenue" pour mettre fin à l'escalade entre les États-Unis et l'Iran. "Nous affirmons notre engagement à désamorcer les tensions dans la région et appelons toutes les parties à agir avec retenue et bon sens et à donner la priorité à la diplomatie", ont déclaré les deux présidents dans un communiqué conjoint à l'issue d'un entretien à Istanbul.

14:34
RÉACTION



"Il a été clairement prouvé que nous ne battons pas en retraite devant l'Amérique", a déclaré mercredi le président iranien Hassan Rohani après des frappes nocturnes de missiles iraniens contre une base irakienne utilisée par Washington en Irak.

14:19
SOUTIEN



Chypre a affirmé mercredi avoir donné son accord pour abriter une unité de réaction rapide américaine "exclusivement pour des activités humanitaires", en cas d'évacuation de diplomates et de civils américains du Moyen-Orient, dans le contexte de vives tensions entre Washington et Téhéran.
 
@Drianke: je ne comprends pas pourquoi tu recopies cet article du Monde dans le post sur l'IRAK
c'est exprès que je l'avais placé dans le fil sur l'IRAN
:)
 
Le sujet est suivi ici depuis le début de ce conflit usa vs iran et ça se passe en Irak ....

Apparemment tu ne lis pas les sujets toi...pfff

@Drianke: je ne comprends pas pourquoi tu recopies cet article du Monde dans le post sur l'IRAK
c'est exprès que je l'avais placé dans le fil sur l'IRAN
:)
 
17h29 : « Aucun américain n’a été blessé ou tué par les frappes iraniennes », affirme Donald Trump
Aucune victime irakienne n'est à déplorer non plus, continue Trump, qui annonce quelques dégâts matériels mineurs.

17h27 : Le président Trump vient d'arriver

17h16 : Bagdad va convoquer l’ambassadeur d’Iran pour « une violation de sa souveraineté », annonce l’Irak

17h08 : Donald Trump ne devrait plus tarder…

Les journalistes sont installés dans la salle prévue où doit avoir lieu la conférence de presse à la Maison blanche…

16h03 : Recep Tayyip Erdogan et Vladimir Poutine appellent « à la retenue » dans un communiqué commun
Les deux présidents ont appelé « toutes les parties à agir avec retenue » pour mettre fin à l’escalade.
« Nous affirmons notre engagement à désamorcer les tensions dans la région et appelons toutes les parties à agir avec retenue et bon sens et à donner la priorité à la diplomatie », ont déclaré les deux présidents dans un communiqué conjoint à l’issue d’un entretien à Istanbul.

15h31 : « L’Irak ne doit pas payer le prix de rivalités extérieures », alerte l’ONU
« Nous appelons urgemment à la retenue et à la reprise du dialogue », écrit l’Unami (la mission de l’ONU en Irak) dans un communiqué après des tirs qui « ne font que mener à une escalade du conflit et violent une nouvelle fois la souveraineté irakienne ».
C’est à Bagdad que les Etats-Unis avaient assassiné vendredi le général iranien Qassem Soleimani et c’est sur le sol irakien que l’Iran a répondu en frappant deux bases irakiennes accueillant des troupes de la coalition internationale emmenée par Washington.

 
Tu es à 100% pour l'Iran mais pour l'Irak aussi j'espère?! :cool:
Ne sous-estimé pas le sentiment nationaliste des irakiens de toutes confessions ou origine ethnique
Beaucoups pensent que les chiites irakiens de sont inféodés à l iran, loin s'en faut.
La présence et l aide aux palestiniens , libanais, irakiens, yemenites, afghans et autres se fait dans la seule optique de de survie de l iran contre l entité sioniste et accessoirement les zetasunis
 
Le sujet est suivi ici depuis le début de ce conflit usa vs iran et ça se passe en Irak ....

Apparemment tu ne lis pas les sujets toi...pfff
Al-Halbousi, président du Conseil des représentants irakien, a bloqué le discours de M. Abdul Mahdi lors de la session prévue pour discuter de la décision de retirer les forces américaines d'Irak.

Au début de la session, Al-Halbousi a quitté le siège présidentiel et s'est assis à côté de M. Abdul-Mahdi, après sa demande d'interrompre la retransmission en direct de la session, une conversation publique a eu lieu entre les deux parties. La voix d'Adel Abdul Mahdi s'est enflée.

M. Abdul Mahdi a parlé avec un ton de colère, disant :

"Les Américains sont ceux qui ont détruit le pays et y ont fait des ravages. Ce sont ceux qui refusent d'achever la construction du système électrique et des projets d'infrastructure. Ils ont négocié la reconstruction de l'Irak en échange de l'abandon de 50% des importations irakiennes de pétrole, j'ai donc refusé et décidé d'aller en Chine et j'ai conclu un accord important et stratégique avec elle, et aujourd'hui Trump essaie d'annuler cet important accord."

Le président américain a menacé le Premier ministre irakien de le liquider directement, avec le ministre de la Défense. Les Marines sont le troisième élément qui a tiré sur les manifestants et les services de sécurité.

Abdul Mahdi a poursuivi :

"Après mon retour de Chine, Trump m'a appelé et m'a demandé d'annuler l'accord, alors j'ai également refusé, et il m'a menacé de manifestations massives qui me renverseraient. En effet, les manifestations ont commencé, puis Trump a appelé, menaçant d'un intensification en cas de non-coopération et de réponse à ses souhaits, grâce au troisième élément (les tireurs d'élite des Marines) visant les manifestants et les forces de sécurité en tirant à partir des plus hautes structures et de l'ambassade des États-Unis pour tenter de faire pression sur moi, me soumettre à ses souhaits, et annuler l'accord avec la Chine, donc je n'ai pas répondu et soumis ma démission. Mais les Américains persistent à ce jour à annuler l'accord avec la Chine et lorsque le ministre de la Défense a dit que ceux qui tuent les manifestants sont un troisième élément, Trump m'a appelé immédiatement et physiquement menacé, moi et le ministre de la défense, au cas où nous révélions qui est ce troisième élément."
Le tweeter fiable, TOM CAT basé en Irak semble confirmer la chronologie :

TØM CΛT @TomtheBasedCat - 4:00 UTC · 7 janv.2020

Oui, une délégation de 50 personnes s'est rendue en Chine en 2019, puis les manifestations ont commencé le 1er octobre jusqu'aux dates du pèlerinage Arbaeen, puis ont repris le 25 octobre. Je suis sceptique quant au troisième élément mais le timing lui-même est intéressant. Les flammes ont été attisées par les médias des pays du Golfe et Al-Hurra.
Al-Hurra est une chaîne de télévision en langue arabe financée par le gouvernement américain.

Southfront fait un rapport similaire, apparemment d’une source différente, avec un contexte supplémentaire.

Bien que cet exposé n’ait pas encore été confirmé, il semble largement plausible.

Les faucons d’Israël, d’Arabie saoudite et des Émirats arabes unis, qui ont tous fait pression sur les États-Unis pour la guerre contre l’Iran, en craignent maintenant les conséquences :

Les États arabes du Golfe, cibles potentielles de représailles après que les États-Unis ont assassiné le plus grand général de l'Iran, travaillent sur plusieurs pistes pour essayer d'empêcher les tensions entre Téhéran et Washington de se transformer en affrontement militaire.
En début de journée, le président russe Vladimir Poutine est arrivé à Damas pour des entretiens avec le président syrien Assad. Pourrait-il également y avoir une rencontre entre Poutine et le chef du Hezbollah Hassan Nasrallah ? Poutine se rendra ensuite en Turquie pour inaugurer le gazoduc entre la Russie et la Turquie.

Moon of Alabama

Traduit par jj, relu par Wayan pour le Saker Francophone
 
Iran : ce qu'il faut retenir de l'intervention de Donald Trump
Le président américain a annoncé mercredi de nouvelles sanctions économiques «immédiates» à l'encontre du régime, qui a frappé deux bases américaines en Irak.

Donald Trump aura pris le temps. Après les frappes aériennes en Irak survenue dans la nuit de mardi à mercredi, le président américain s'était fait discret, se fendant d'un seul tweet rassurant. «Nous avons de loin les militaires les plus puissants et les mieux équipés du monde. Jusqu'ici tout va bien», avait-il assuré. Comme il l'avait annoncé, le chef de l'État s'est finalement exprimé mercredi depuis la Maison-Blanche, entouré notamment du secrétaire d'État Mike Pompeo, du vice-président Mike Pence et de hauts responsables du Pentagone. Voici ce qu'il faut retenir de son intervention.

• Aucune victime après les frappes iraniennes

Donald Trump a confirmé qu'aucun Américain n'avait été blessé par les tirs de missiles iraniens en Irak. «Aucune victime n'est à déplorer et c'est une très bonne chose pour le monde entier», s'est-il félicité, vantant les précautions prises par l'armée américaine en vue d'une potentielle riposte du régime. «Il n'y a eu que des dégâts matériels minimum sur nos bases», a-t-il précisé.

• L'Iran n'obtiendra «jamais » l'arme nucléaire

«Tant que je serai président des Etats-Unis, on ne permettra jamais à l'Iran d'obtenir l'arme nucléaire», a martelé Donald Trump. «Depuis 1979, les États ont toléré le comportement destructeur de l'Iran. Cette période est révolue. L'Iran a été le principal parrain du terrorisme dans la région. Nous ne permettrons jamais à l'Iran de représenter une menace», a-t-il ajouté, se félicitant de l'élimination du général Qassem Soleimani.

• De nouvelles sanctions économiques contre l'Iran

Donald Trump l'affirme, l'Iran «semble reculer». Mais face à la riposte aérienne de la nuit dernière, «nous continuons d'évaluer les réponses», a-t-il indiqué, annonçant des «sanctions économiques supplémentaires immédiates» à l'encontre du régime. «Ces sanctions seront en place jusqu'à ce que l'Iran change de comportement», a averti le président, fustigeant les différents actes de «terrorisme» perpétrés par Téhéran.

• Les Européens invités à quitter l'accord sur le nucléaire iranien

Comme l'ont fait les États-Unis en 2017, Donald Trump a invité les Européens à se retirer des «vestiges» de l'accord sur le nucléaire iranien. «L'accord sur le nucléaire expire rapidement et va permettre à l'Iran d'obtenir le bombe atomique. Il est temps que la France, la Russie, la Grande-Bretagne et la Chine reconnaissent cet état de fait», a-t-il insisté, dans cette allocution d'une quinzaine de minutes.

• L'Otan doit s'impliquer «beaucoup plus » au Moyen-Orient

Le locataire de la Maison-Blanche a enfin demandé à l'Otan de s'impliquer «beaucoup plus» au Moyen-Orient. «Le monde civilisé doit envoyer un message fort et unifié en disant : “votre campagne d'atrocités et de meurtres ne sera plus tolérée dorénavant”», a-t-il prévenu.

• Les Etats-Unis «prêts à la paix» avec ceux qui la veulent

Après une intervention blâmant les actions iraniennes, Donald Trump a terminé son intervention par un appel à l'apaisement. «Les États-Unis sont prêts à la paix avec tous ceux qui la veulent», a-t-il déclaré, désireux de ne pas nuire au «super futur» des habitants.

le figaro
 
@boublil92

Tellement haï par le peuple iranien que le peuple était dans la rue pour l'hommage, les funérailles y compris ceux qui contestaient le pouvoir y'a quelques semaines ....et tu sais pourquoi?

« L’élément nationaliste est très important – autant que le sentiment anti-américain. »

Si tu suivais l'actu tu aurais visionné la vidéo de Azadeh Kian, sociologue à l’Université de Paris, spécialiste de l’Iran au post 175 de ce fil qui suit l'actu depuis le début comme quoi y'a rien qui t'intéresse hein!!! pour celà je n'ai pas recopié tout ton article juste mis le lien!!!

https://www.lepoint.fr/monde/iran-s...e-l-islam-politique-08-01-2020-2356644_24.php Iran : Soleimani, boucher des peuples ou héros de l'islam politique ?« Le Point » publie une tribune d'intellectuels et d'opposants iraniens qui demandent à Emmanuel Macron de « ne pas céder au chantage à la violence » de Téhéran.
 
@boublil92 des millions qui ont rendu hommage à Soleimani.....et surtout ceux qui manifestaient étaient parmis les millions de personnes qui ont rendu hommage....

Les irakiens étaient des milliers en Irak pour les funérailles, ensuite en Iran des milliers à Téhéran.....c'est un martyr pour ces millions d'irakiens, iraniens, yéménites, syriens, palestiniens etc.....Trump a réussi à en faire un martyr qu'il n'a pas pu jeter à la mer comme ben laden etc.....

Lire aussi Une bousculade fait plus de 50 morts aux funérailles de Soleimani

Cet homme terrorisait tout autant les Irakiens et les Syriens que les Iraniens
. Il n'est d'ailleurs pas étonnant que les contestataires irakiens aient célébré son élimination place Tahrir à Bagdad, ce d'autant plus que c'est toujours lui qui, en octobre dernier, exigeait du gouvernement irakien de prendre exemple sur la République islamique pour réprimer les manifestations contre la corruption et l'ingérence de la République islamique dans ce pays.
 
Ils ont assassiné les 2 têtes qui combattaient les mercenaires des yankees daesh, al nosra, al qaida ......

Hormis pour la propagande ricaine ou celle de l'israel, je ne vois pas en quoi Soleimani est dangereux. (on peut ajouter la saoudie).
C'est un officier supérieur qui a consacré sa vie à défendre son pays, qui a combattu daesh et consort.
Chi'ite ou pas, je lui tire mon chapeau.
 
Raids de l'Iran contre des bases irakiennes abritant des soldats américains ce 8 janvier 2020, nouvelles déclarations de Donald Trump à la mi-journée. L'analyse du correspondant de TV5MONDE à Téhéran. #Iran #IranvsUSA #Trump

 
Analyse ci dessus du correspondant de TV5
Trump

"Ne nous laisserons JAMAIS l'Iran accéder à l'arme nucléaire".
"Aucun blessé ou mort n'est à déplorer côté américain dans les attaques perpétrées par l'Iran hier".
"Les systèmes d'alerte ont fonctionné parfaitement".
"Sous ma direction, les EUA ont éliminé Souleimani, responsable des pires atrocités. Il a entraîné le Hezbollah, il a alimenté des guerres civils et fait utiliser des bombes qui ont déchiqueté de pauvres victimes."
(...)
"L'Iran doit abandonner sa quête de l'arme nucléaire et le financement du terrorisme".
"Nous devons travailler avec l'Iran pour travailler à un nouvel accord nucléaire"
"L'Iran peut être un grand pays, pour peu qu'ils arrêtent de financer ses guerres violentes"
"Nos missiles sont gros, efficaces et nous avons des missiles hypersoniques" mais nous ne les utiliseront pas.
"Les EUA sont avant tout une puissance économique" "Nous ne voulons pas la guerre"
"Daech est aussi l'ennemi de l'Iran"
"Nous devrions travailler avec l'Iran pour détruire Daech car nous avons des intérêts communs"
"Que Dieu bénisse l'Amérique"

Il a l'air ému notre Donald Trump :D mais il a été très bon.

Rangez vos tenues de combat et votre délire nihiliste.

Tout ça c'est de la comédie concertée. Bibi va sortir son mouchoir.
 
Retour
Haut