Je te répète ce qui me dérange dans tout ça : la Bible fait des affirmations aussi invérifiables qu'irréfutables sur Adam, Dieu et le Christ, et elle dit que Dieu est tout-puissant, et qu'il ne veut pas le péché, mais de toute évidence, ce Dieu préfère s'employer à changer choses irréfutables et invérifiables qu'à réparer la nature humaine, dont on constate qu'elle continue à faire le mal qu'on sent concrètement. Encore une fois, cela veut dire que la faute d'Adam est plus grande que la puissance de Dieu ou sa volonté de nous aider à devenir saints.
Les chrétiens parlent bien de sanctification, de conformation graduelle des chrétiens au modèle qu'est le Christ, mais justement, il y a rien de surnaturel là-dedans : c'est à la portée de processus psychologiques et motivationnels normaux.
Quant à la mort, c'est toi-même qui dis que selon la Bible, le salaire du péché c'est la mort. Mais la Bible dit que Jésus a réellement expié nos péchés sur la croix, nos péchés passés, présents et futurs. Jésus est mort à notre place. Donc on n'est plus condamnable pour nos péchés (les chrétiens, du moins). Mais alors, pourquoi a-t-on à mourir encore? Le péché nous a été pardonné!
Supposons que tu as une dette et que si tu la paies pas d'ici à un mois, on va te saisir ta maison. Bon supposons qu'un ami au grand coeur paie ta dette. Maintenant tu n'as plus de dette. Donc on n'a plus à te saisir ta maison. Bon eh bien le sacrifice de Jésus c'est comme ça. Le péché est une dette, mais Jésus nous a remis cette dette. Donc EN PRINCIPE, on devrait être non seulement libres de la corruption de la nature humaine provoquée par « Adam », mais aussi immortels!
Bien sûr que la Bible ne nous promet pas l'immortalité. Les auteurs de la Bible voyaient bien que les chrétiens continuaient à mourir. Mais je dis qu'ils sont pas cohérents avec eux-mêmes.
Le Dieu de la Bible, c'est comme un beau parleur qui nous donne un grille-pain invisible, qui ne nous donnera la rôtie qu'après la mort, mais qui veut pas réparer notre grille-pain visible qu'on a hérité de nos parents.