on s'y sent mieux qu'en France en tant qu'immigré en tout cas
c'est un pays ou tu pars toujours avec un dossier vierge et ou on ne te juge pas en fonction de ton pays d'origine.
mais faut être un rebeu pour sentir la différence. un rital n'a pas constamment à prouver son innocence en France et on ne lui dit pas tout le temps qu'on est agréablement surpris par lui. à croire qu'en France on ne s'attend pas à ce que tu sois normal quand t'es rebeu.
Je te crois, mais la situation est tellement différente...
"Le Japon comptait 2 217 000 étrangers à la fin 2008, soit 1,74 % de la population totale, avec une augmentation de 50 % en dix ans. Le nombre d'étrangers a baissé pour la première fois depuis 48 ans en 2009 avec 2,19 millions de personnes, soit 1,4 % de moins qu'en 2008"
http://fr.wikipedia.org/wiki/Gaijin
"Essentiellement constituée de travailleurs peu qualifiés et de leur famille, la population brésilienne de l'Archipel se concentre dans les grandes cités industrielles : 54 % travaillent en usine (contre 38,9 % des immigrés en général), le plus souvent dans des conditions très précaires.
La plupart sont des nikkeijin, des descendants de Japonais ayant émigré en Amérique du Sud dès 1908. Ils sont venus au Japon en profitant de la révision en 1989 de la loi sur l'immigration, qui leur a permis d'avoir des visas de travail même en l'absence de qualification particulière. La mesure devait compenser la baisse de la population active, amorcée au Japon dans les années 1980. Moins de 4 000 avant 1990, les nikkeijin étaient plus de 310 000 à la fin de 2007. Leur intégration a parfois été difficile, notamment dans les années 1990, ponctuées de troubles sociaux.
Dès le début de la crise de l'automne 2008, les industriels se sont séparés en priorité de cette main-d'oeuvre. Le taux de chômage de la communauté aurait atteint 40 %, contre 5 % avant la crise. L'afflux de ces nouveaux chômeurs, sans qualification et parlant mal le japonais, dans les centres Hello Work de recherche d'emplois a provoqué une certaine panique. Le gouvernement en est même venu à créer un programme d'aide financière au retour. Déjà, 11 300 nikkeijin en auraient profité."
http://www.lemonde.fr/economie/arti...oir-sa-politique-migratoire_1392579_3234.html