Au sens littéral, le mot est déjà ambigüe, parce qu’il désigne soit ce qui appartient à l’enfant, soit ce qui peut être comparé à ce qui est des enfants. Le sens commun est plutôt celui de ce qui est fait à la manière d’un enfant. Par exemple si je fais des avions en papier, tu peux dire que c’est un jeux puéril. Si quelqu’un, un adulte, pince les seins d’une femme adulte, en disant « pouét‑pouét fait le camion », c’est puéril, mais ça n’est pas de la pédophilie. Et à mon avis, Jack Lang, ex‑ministre de la culture, est conscient des différentes interprétations d’un mot aussi courant.
Voir la définition du mot :
Puéril (cnrtl.fr).
Et je ne dis pas ça pour défendre Jack Lang, je n’aime aucun de ces mammouth de la gauche de toutes manières (que ce soit F. Mitterrand, J. Lang, C. Bendit, et etc).
Puis toujours, la pédophilie qui peut être condamnée, est un acte, pas des écrits. Personne n’a jamais été condamné pour des écrits, sauf si c’est de l’incitation à des actes illégaux (excepté en temps de guerre ou dans les dictatures, mais on est pas dans ce contexte). Et donc ici, même si je me trompe sur l’interprétation du mot et qu’il faisait réellement référence à la pédophilie, reste à savoir si son intention était vraiment d’y inciter les gens ou seulement d’en parler, par exemple d’un point de vue historique ou sociologique. Pour le savoir, il faudrait tout le contexte et connaitre le propos du livre en entier. Si c’est de l’incitation à la pédophilie, c’est condamnable, s’il racontait quelque chose à ce sujet, ça n’est pas condamnable. Sinon dans le cas contraire, les historiens et les romanciers se feraient du mouron.